Madeleine Malonga et Samah Hawa Camara ont toutes leurs chances

La France pourrait bien réussir une jolie fin de partie ce samedi dans ces championnats du monde dont la tendance a du mal à se dessiner. Elle a en tout cas tous les atouts pour. Elle seront deux en effet en -78 kg à se présenter sur la lice, deux combattantes qui ont fait leur preuve, et même un peu mieux aux championnats d’Europe en finissant 1e et 2e.

La championne d’Europe Madeleine Malonga (-78 kg) passe le premier tour et se voit opposer ensuite la championne Ukrainienne Lyudmyla Nikitina, laquelle n’a comme référence qu’une 3e place au tournoi junior de Kiev. Si elle passe ce tour à sa main, elle devra gagner son duel contre la Néerlandaise Stevenson ou la Japonaise Yoshimura. La première a été 3e du dernier championnat d’Europe, largement battue demi-finale par la Française Camara. La seconde n’a pas beaucoup de référence, sinon une victoire à Arlon en junior en 2012 et un tournoi junior coréen la même année. Jouable ?

La vice championne d’Europe Samah Hawa Camara (-78 kg), est elle aussi dispensée de premier tour avant d’être opposée, soit à la Chinoise Li Yang – les Chinoises n’ont pour l’instant absolument rien montré – soit à la combattante ouzbeke Markhabbat Akylbayeva, troisième des championnats d’Asie 2012. Dans son tableau, la plus dangereuse est sans doute la Slovène Gracner, deux fois médaillée européenne en 2011 et 2012. Si la Française sortait de son tableau, se serait peut-être pour une demi-finale contre Madeleine Malonga !

En +78 kg, Gwendoline Le Guilloux jouera sa carte à fond, avec un premier tour contre la Canadienne Sophie Vaillancourt et un deuxième tour décisif contre l’Allemande Caroline Weiss, championne d’Europe 2011 et vice championne du monde la même année.

Mais la France aura aussi ses chances chez les garçons, qui ont réussi pour l’instant de très beaux championnats du monde. En effet le vice champion d’Europe Nabil Machtrou, se présente en -100 kg. Au premier tour, l’Egyptien Abdelrahman est un mystère dont il faudra se méfier. Le Néerlandais Van Mierlo l’attend ensuite. Puis l’Ouzbek Aibek Serikbayev. Un quart sans grande aspérités qui pourrait, dans l’hypothèse d’une bonne journée du Français, le conduire jusqu’en demi-finale où les choses vraiment très sérieuses commenceraient seulement. Un bon tirage a-priori.

Mais la France a encore deux cartes fortes chez les lourds. D’abord avec l’élégant Niçois Emre Sanal, qui doit d’abord passer le Slovène Dragic, avant de trouver sur sa route le vice champion d’Europe 2013 et champion d’Europe 2012, le Géorgien Levani Matisashvili. Un gros morceau. Ensuite avec Nabil Zalagh, dans un quart accessible avec le Polonais Broniec et, peut-être, le Brésilien Ruan Silva à suivre. Le champion d’Europe russe Krivobokov et le Japonais Sato étant dans le même quart, une porte peut s’ouvrir.