Qui pour la contrarier : Benarroche ? Blot ? Gneto ?

-57kg : Receveaux, le temps des changements

FRANCE 2013 (Marseille)
Blot Laetitia – JC Pontault-Combault
Brunet Morgane – AJA Paris XX
Huber Cindy – ACS Peugeot Mulhouse
Elliot Shirley – JC Pontault-Combault
Madelrieux Cindy – Sainte-Geneviève Sport
Guihur Amélie – RSC Champigny
Baudin Emmanuelle – Sainte-Geneviève Sport
Prouteau Mélanie – FLAM91

FRANCE 2014 (Villebon sur Yvette)
Laetitia Blot – JC Pontault-Combault
Cindy Huber – ACS Peugeot Mulhouse
Amélie Guihur – RSC Champigny
Hélène Receveaux – Alliance Dijon Judo 21
Morgane Arthuis – JCE Argenteuil
Cindy Madelrieux – Sainte-Geneviève Sports
Laure Fournier – Montpellier SC
Lola Benarroche – RSC Champigny

FRANCE 2015 (Rouen)
Amélie Guihur – Sainte-Geneviève Sports
Laetitia Blot – JC Pontault-Combault
Sarah Harachi – FLAM 91
Lola Benarroche – RSC Champigny
Treicy Etiennar – JC Pontault-Combault
Laury Posvite – AJ Limoges
Camille Beney – Sucy Judo
Mélanie Prouteau – AJ Marseille

Championne en titre : Amélie Guihur

Automne Pavia a lutté de toutes ses forces l’année dernière pour endiguer la montée de sa rivale, et c’est finalement le championnat d’Europe qu’elle emporte, qui l’envoie aux Jeux, où elle reste malheureusement, peut-être usée par ce combat, au pied du podium. Elle n’a remis le kimono depuis que pour une publicité et ne sera pas là pour défendre ses chances. C’est donc en terrain à conquérir qu’Hélène Receveaux (qui a déjà eu l’occasion de gagner ce championnat national, mais en 2011 à Liévin, il y a cinq maintenant) viendra à Montbéliard. Médaillée européenne et cinquième mondial, c’est la présence incontournable de la catégorie. Laetitia Blot et Amélie Guihur se sont disputées la finale nationale l’année dernière, mais Guihur a choisi de changer de catégorie, vers le bas, en -52 kg. Il reste Laetitia Blot. Double championne de France (2013 et 2014), vice-championne de France (2015), la jeune femme au sourire accrochée aux lèvres, autant que la combattante aux ura-nage féroce sera bien là. Pour une quatrième médaille nationale consécutive ? Le pari semble réaliste, même si les performances internationales de Laetitia montrent un fléchissement. Pour le titre ? Il faudra se battre. Sinon ? Il restait Sarah Harachi dans un vrai rôle de trouble-fête, mais la médaillée mondiale junior 2015 n’est pas remise d’une opération et sera absente. Alors ? Lola Benarroche. Elle a pris l’année dernière de l’envergure avec une sélection en équipe de France pour l’équipe des championnats d’Europe et elle affiche une stabilité significative dans ses résultats internationaux. Victoires aux Open d’Italie et d’Espagne, au Grand Prix de Croatie, troisième place au Grand Chelem des Emirats, gagné par Receveaux. Elle est celle qui peut prétendre s’opposer à la puissante Dijonnaise, désormais licencié à Orléans. Enfin ? Priscilla Gneto. Montée de catégorie, celle qui eut à subir la séverité de l’arbitrage lors des Jeux olympiques de Rio, se lance dans un nouveau défi en choisissant de monter de catégorie. Si elle fait profil bas dans les interviews, elle sera à prendre très au sérieux dès ce week-end car les échos entendues quant à la forme de la Corse sont quasi-unanimes : elle est forte ! Preuve en est sa victoire autoritaire à Malaga il y a une dizaine de jours. Une arrivée dans cette catégorie dans la discrétion mais avec ambition.
Qui d’autres que ces quatre-là ? Treicy Etiennar et Laury Posvite avaient fait la finale du championnat d’Europe junior 2012 et elles se sont classées cinquièmes l’année dernière. C’est le moment de montrer qu’elles ont digéré la transition d’âge. Il y a une opportunité à prendre pour celles qui ont la foi.

Les jeunes potentiels : Troisième du championnat de France junior 2014, Nina Rottger est issue de l’excellente école rémoise, pur produit de la méthode Baptiste Soyer, le professeur notamment de Matthias Boucher. Désormais licenciée à Orléans, elle montre des signes flagrants de son envie d’être de la partie, en gagnant notamment le tournoi de Troyes et celui de Noisy. Objectif : podium. A 21 ans, c’est le bon moment.