Astride Gneto, les cartes en main…Guihur, la surprise ? Issoumaila ? Raynaud ?

-52kg : Astride après Priscilla ? 

FRANCE 2013 (Marseille)
Bonna Pénélope – FLAM91
Delsalle Delphine – RSC Champigny
Gneto Astride – Levallois SC
Euranie Annabelle – Blanc-Mesnil
Grou Elodie – JC Pontault-Combault
Le Troadec Nolwenn – Sainte-Geneviève Sport
Issoumaila Aurelia – JCE Argenteuil
De Decker Christelle – FLAM91

FRANCE 2014 (Villebon sur Yvette)
Priscilla Gneto – Levallois SC
Lucile Duport – ACS Peugeot Mulhouse
Louise Raynaud – La Couronne Grand Angoulême Judo
Aurélia Issoumaila – JCE Argenteuil
Elodie Grou – JC Pontault-Combault  
Laura Holtzinger – JC Maisons-Alfort
Mallaurie Mercadier – US Orléans Loiret
Eloïse Combeau – AJ Limoges

FRANCE 2015 (Rouen)
Pénélope Bonna – FLAM 91
Aurélia Issoumaïla – JCE Argenteuil
Louise Raynaud – La Couronne Grand Angoulême Judo
Lucile Duport – Alliance Dijon Judo 21
Gwenaëlle Patin – ACS Peugeot-Mulhouse
Gabrielle Wuillot – FLAM 91
Barbara Briand – ASBTP Nice
Amélie Brieux – Sporting Marnaval

Championne de France en titre : Pénélope Bonna

C’est sans nul doute l’une des catégories où le début de cette nouvelle olympiade vers Tokyo ouvre le plus le champ des possibles. Avec Priscilla Gneto désormais en -57kg, Annabelle Euranie à la retraite, Lucile Duport (double médaillée en 2014 et 2015) redescendue en -48kg et Pénélope Bonna désormais entraîneur au FLAM 91, les -52kg sont une catégorie où le pouvoir et le leadership sont à prendre.
Dans cette perspective, un nom bruisse dans le monde du judo depuis qu’elle a annoncé son passage dans cette catégorie : Amandine Buchard. Mais une blessure aux ischio contractée à Glasgow, où elle termine 3e, l’empêchera d’être sur les tatamis franc-comtois. 
Mais un autre nom, bien connu de la caté, revient aussi fréquemment : celui de Gneto…Astride. Récente vainqueur du Grand Chelem d’Abu Dhabi pour lequel la fédération lui avait fait confiance, championne d’Europe juniors 2015, troisième aux championnats du monde juniors 2015 et troisième des championnats d’Europe juniors 2016. Un grand espoir de la caté qui a déjà connu une médaille nationale senior (3e à Marseille en 2013). Dans sa tête, c’est clair, elle veut prendre la relève de sa sœur et court vers Tokyo 2020.
Mais elles sont au moins deux à vouloir contester ce plan parfait : Aurélie Issoumaïla d’abord, deuxième l’année dernière à Rouen et troisième à Villebon en 2013, une régularité remarquable à être présente sur ces championnats de France qui dit bien le danger qu’elle représente. Elle aimerait sans aucun doute monter encore d’une marche sur le podium et passer à la vitesse supérieure. Louise Raynaud ensuite, reste elle aussi sur deux médailles nationales consécutives (le bronze en 2014 et 2015). Deuxième à la Coupe Européenne de Malaga il y a dix jours, où elle s’incline en finale contre Issoumaïla, cette diplômée de pharmacie qui s’est toujours entraînée loin de Paris a le potentiel pour s’offrir un titre que ses capacités techniques, notamment en ne-waza, lui permettent légitimement d’espérer.
Mais la surprise peut venir d’une « intruse » descendue exprès de la catégorie supérieure, attirée par l’appel d’air, la tonique Amélie Guihur, championne de France -57 kg ! Une attitude volontariste, impatiente, qui montre qu’elle est guidée par l’urgence de trouver son chemin vers le haut-niveau international. Si ce régime n’est pas trop violent pour elle, cette ancienne vice-championne d’Europe juniors -52 kg (en 2012) peut bousculer les châteaux de carte en Espagne.

Les jeunes potentiels : Coraline Marcus-Tabellion faisait partie de ce trio de jeunes combattantes découvertes en cadettes (avec Anaïs Mosdier et Blandine Pont) dans la caté des -48kg dont on se doutait qu’elles feraient parler d’elles très vite en juniors. Montée en -52kg (tout comme Pont), Tabellion se classe 3e en mai dernier à Lyon. Une salle qui lui réussit plutôt bien puisqu’elle avait montré une belle maturité lors des championnats de France par équipes, elle qui finit alors deuxième avec l’équipe de l’ADJ 21 en faisant un très grand numéro. Autre junior à suivre ce week-end, Gaétane Deberdt : championne de France juniors 2016, ces championnats de France seront sa dernière compétition dans cette catégorie. Une bonne raison de jouer les trouble-fête ?