Il s’agissait du premier championnat international depuis un an, et les Jeux paralympiques de Tokyo. Direction l’Italie, la Sardaigne et plus précisément la ville de Cagliari pour l’équipe de France para-judo. Neuf engagés sur cet événement continental, pour un excellent bilan de cinq médailles : un titre pour Sandrine Aurières-Martinet et Helios Latchoumanaya, l’argent de Prescillia Lèze et Nathan Petit et le bronze pour Romuald Raboteur.

Victorieuse en 2019, Sandrine Aurières-Martinet (J2, -48kg) garde sa couronne. Diabolique en ne-waza, elle immobilise la Suissesse Carmen Brussig puis l’Ukrainienne Yuliia Yvanystka sur une «chichinette» limpide, après plus de trois minutes de golden score.
Cinquième médaille continentale pour la nouvelle judokate du PSG.
Premier titre en revanche pour Helios Latchoumanaya (AS Bourg la Reine JJJ) en -90kg, après deux médailles d’argent en 2017 et 2019. L’élève de Cédric Margalejo en club aura eu fort à faire avec l’Ukrianien Oleksandr Nazarenko ! Si le Français marque en premier sur un tomoe-nage, son adversaire revenait immédiatement lors de cette finale avec un koshi-guruma à droite. Et c’est là encore par le ne-waza que la victoire allait se dessiner avec un yoko shiho gatame qui immobilisait l’Ukrainien alors que le golden score avait débuté depuis une trentaine de secondes.
En -73kg, Nathan Petit (Dojo Romanais) réalise un beau parcours mais doit s’incliner en finale face au Géorgien Giorgi Kaldani sur un contre d’uchi-mata puis sur un sasae-tsuri-komi-ashi. EN +70kg, Prescillia Lèze (US Entraigues) termine également à la deuxième place. Dans une poule de quatre combattantes, la Tricolore remporte trois combats dont un contre l’Azerbaidjanaise Dursadaf Karimova avec un uchi-mata (compté waza ari) avant que son adversaire ne reçoive une troisième pénalité.
Enfin en +90kg (J1), un duel franco-française entre Romuald Raboteur (JC Maeda) et Jason Grandy (Dojo de Cornouaille) avait lieu pour le bronze. C’est le premier qui l’emporte grâce un ko-soto-gari.