Deux semaines à peine après la Croatie, l’équipe de France cadets était à nouveau à l’œuvre. Direction la République tchèque et la ville de Teplice pour les trente-deux judokas français (seize féminines, seize masculins) et les quatre entraîneurs nationaux. Un tournoi où 371 combattants de vingt-huit pays étaient présents. Un évènement à la densité quantitative et qualitative de bonne facture (on est toutefois loin des références que sont habituellement Berlin et Bielsko Biala) même si on notait l’absence d’équipe russe, de légers et de féminines géorgiennes et d’une délégation italienne bien moindre qu’à Porec (ils étaient vingt judokas transalpins ce week-end). Ainsi, les catégories aux extrêmes se retrouvaient peu fournies : six combattantes en -40kg, sept en +70kg, douze en -44kg ou seize en +90kg.
Au niveau des délégations, la France était la plus présente derrière le pays organisateur (quarante judokas), suivie de l’Allemagne, la Roumanie et l’Autriche (vingt-quatre participants).

Un tournoi que la France termine à la première place avec dix médailles !
Il y a d’abord les trois titres de Pauline Cuq (-44kg, DAN 79), Maylis Rozan (-57kg, JCFL-Gradignan) et Dayyan Boulemtafes (-55kg, SO Givors). La première fait le doublé après la Croatie. Une victoire aux pénalités en finale. Auparavant, la médaillée européenne et mondiale 2019 (-40kg) avait placé un superbe sode-tsuri-komi-goshi en demi-finale, face à l’Allemande Helen Habib.
Invaincue sur les deux sorties, la Niortaise sera l’une des chances de médailles les plus sûres à Riga, dans un mois.
La seconde, en bronze à Porec, remporte trois de ses quatre combats par ippon (en quart elle s’impose aux pénalités). L’élève d’Emilie Harnichard confirme donc ce dimanche ses bonnes dispositions croates.
Le troisième, enfin, gagne également toutes ses rencontres (il en aura disputé cinq) par ippon. Non sélectionné en Croatie, l’élève du club qui a formé notamment Djamel Bouras, a sans aucun doute validé sa sélection continentale pour la Lettonie. Deux médailles d’argent pour Celia Cancan (+70kg, Judo 83 Toulon) et Quentin Marteau (-50kg, Blois Judo), titré il y a deux semaines.
Enfin, cinq Français montent sur la troisième marche du podium avec Imane Lima (-40kg, AS Chelles Judo), Morgane Annis (-44kg, Alliance Grésivaudan Judo), Alyssia Poulange (-48kg, SO2J), Kelvin Ray (-55kg AJ Loire) et Jason Okoye (-81kg, Judo 76). Au total quinze Français se classent sur cette coupe européenne, soit près de 50%. Un total plutôt satisfaisant.

Reste que la France est talonnée par la Serbie qui s’adjuge également trois titres (-66kg, -73kg, -81kg) et une médaille de bronze avec neuf engagés. À la troisième position la Géorgie récolte six médailles (deux de chaque métal).

La sélection pour les championnats d’Europe sera connue dans la semaine.