Dernière journée de ce Grand Chelem ouzbek avec cinq catégories ce dimanche : -78kg, +78kg, -90kg, -100kg et +100kg.
Deux engagés français en la personne de Julia Tolofua (+78kg, US Orléans Loiret JJJ) et Alexandre Iddir (-100kg, FLAM 91).
La première était opposée pour son premier combat à la Russe Anzhela Gasparian. Un combat équilibré jusqu’à ce que l’Orléanaise, comme elle nous l’a expliqué immédiatement après cette rencontre, sente «claquer trois fois derrière la cuisse, au niveau de l’ischio. Quand elle m’a poussé hors du tapis j’ai quand même voulu relancer une attaque mais c’était trop pour moi je ne pouvais même pas forcer pour tourner en forme sasae ou pour retourner au centre. J’avais vraiment trop mal.» Une douleur qui l’empêche de continuer à 100%. Conséquence : elle se voit pénaliser une troisième fois, synonyme de hansokumake.
Alexandre Iddir, tête de série n°2 ce matin, se voyait lui opposer l’Allemand Kurbjeweit Garcia, 26 ans et 133e mondial. Alors que Français est pénalisé deux fois et son adversaire une seule, le judoka du FLAM 91 lance un ippon-seoi-nage à droite mais sans déséquilibrer son adversaire qui lançait alors un ura-nage victorieux.
Il n’y aura donc pas de Français durant ce dernier bloc final où l’Asie sera encore à la noce avec quatre Japonais en finale (Kenta Nagasawa en -90kg, Kokoro Kageura en +100kg, Mami Umeki en -78kg et la championne du monde 2019 des +78kg, Akira Sone), des Ouzbeks dont le protégé d’Ilias Iliadis, Davlat Bobonov (en -90kg) ou un Coréen, Kim Sungmin en +100kg. À noter la finale 100% européenne en -100kg entre le Belge Toma Nikiforov et le Bulgare Boris Georgiev.