Mercredi 31 Juillet 2024 – Arena Champ-de-Mars (Paris)
-70kg F et -90kg M

Crédit photo : L’Esprit du Judo

                     – Pensez à rafraîchir régulièrement la page pour mettre votre direct à jour –

21h30. Le bécot de Beka à Murao
Image sympa du Géorgien étreignant son adversaire du jour, à voir sur Facebook ici

18h35. -90kg : Doublé olympique pour Bekauri
Sur la journée produite, les pronostics étaient plutôt en faveur de Sanshiro Murao pour cette finale face au Géorgien Lasha Bekauri. Le Nippon qui débutait la demi-finale comme un avion et marquait très vite sur un tani-otoshi. Waza-ari. Gardant bien la distance avec son bras gauche, il mettait plusieurs le champion olympique en titre en danger, sur un nouveau tani-otoshi ou grâce à son uchi-mata/o-uchi-gari. Mais Bekauri est un guerrier du genre ultime. Et sur un sumi-gaeshi il revenait à la marque, avant de marquer sur une action extrêmement litigieuse, sur laquelle les superviseurs estimaient qu’il avait repris l’avantage. Difficile à croire sur cette action mais on est plus, désormais, à une interprétation étonnante.
Premier titre pour la Géorgie, nouvelle médaille pour le Japon.

18h10. -90kg : Ngayap Hambou, c’est complètement fou !
Et septième médaille pour l’Équipe de France de judo ! Elle est acquise par Maxime-Gaël NGayap Hambou, victorieux du Brésilien Rafael Macedo aux pénalités. Un combat vif, qui va basculer alors que le judoka carioca avait été à deux doigts de marquer waza-ari. Souhaitant suivre au sol, Macedo cherchait le sankaku-jime. Mais dans un court laps de temps, il serrait la tête du Français entre ses jambes sans avoir le bras dans son triangle. Une faut pénalisé d’un shido dans le règlement arbitral.
Une pénalité qui faisait du coup le bonheur de NGayap Hambou, malmené de ce combat mais qui, par sa générosité et son envie va chercher une troisième médaille masculine, à 23 ans. Fantastique !

Ci-dessous : le geste du Brésilien qui a pour conséquence un troisième shido contre lui.

17h55. -70kg : Matic, toujours plus dans l’histoire de son pays
Première championne du monde en 2021, première championne d’Europe – à domicile – en avril dernier, Barbara Matic est désormais la première médaillée et championne olympique de judo pour le pays balkanique. Un ura-gatame très malin, tenu dix-huit secondes en tout début de combat. Waza-ari. Un avantage qu’elle conservera malicieusement et lucidement jusqu’au bout.
Un sacre logique tant elle fut impériale toute la journée. Très forte sur l’olympiade, ce sacre vient sanctionner une athlète qui a désormais un palmarès XXL.

17h30. -70kg : retrouvez la réaction de Marie-Ève Gahié après sa septième place

17h15. -90kg : Murao/Bekauri pour l’or olympique
Ils sont de la même année. Se sont affrontés lors des championnats du monde juniors 2018 aux Bahamas en finale (ils étaient alors première année). C’est Bekauri qui avait gagné. Leur dernière rencontre remonte aux Mondes 2023, en demi-finale. Bekauri l’avait une nouvelle fois emporté mais avait été mené d’un waza-ari. Il y a quelques instants c’est aux pénalités que Lasha Bekauri s’est défait de Tristani Mosakhlishvili.
Nouvelle finale Japon/Géorgie après hier en -81kg.

17h05. -90kg : Murao trop fort pour NGayap Hambou
À l’image de Takanori Nagase hier, Sanshiro Murao semble animer du feu olympique. S’il subissait l’impact de la furia de NGayap sur la première séquence, le Japonais arrivait ensuite à trouver la distance avec son bras gauche et son kumikata précis, l’un des meilleurs du circuit selon les spécialistes. Un premier waza-ari marqué sur un o-uchi-gari poussé jusqu’en dehors de la surface, un autre quelques séquences et voilà le Nippon en finale. Maxime NGayap Hambou aura jouer son va- tout mais n’aura pas de gros regrets à avoir. Maintenant focus sur le combat pour le bronze face au styliste brésilien Rafael Macedo, qui a enchanté l’Arena lors de son combat pour le repêchage.

16h50. Le bloc final des -70kg
Combats pour le bronze
Ai TSUNOSA ROUSTANT (ESP)/Michaela POLLERES (AUT)
Gabriella WILLEMS (BEL)/Sanne VAN DIJKE (NED)

Finale
Barbara MATIC (CRO)/Miriam BUTKEREIT

16h30. -70kg : finale Matic/Butkereit
Le titre de cette catégorie reviendra à une combattante européenne, c’est désormais sûr. Un duel germano-croate entre l’Allemande Miriam Butkereit et la Croate Barbara Matic.
La première se montre plus active que l’Autrichienne Michaela Polleres : trois shidos à deux après un ultime passage au sol où Butkereit, n°8 mondiale et victorieuse à Paris et Tashkent cette année, faisait un gros travail de sortie de jambe non concluant.
Dans l’autre demi-finale, Matic, la double championne du monde 2021 et 2022 et championne d’Europe 2024 place son fameux uchi-mata à gauche parfaitement suivi en hon-gesa-gatame à la Néerlandaise Sanne Van Dijke qui ne pouvait que constater les dégâts.
Matic, qui marche sur l’eau depuis ce matin ! Premier titre olympique pour la Croatie vers 17h30 ?

À lire : l’œil de Jane Bridge
« Une histoire de présence »


16h15. -70kg : fin de parcours pour Gahié
On avait confiance avant ce combat de repêchages. Mi-mai, Marie-Eve Gahié avait littéralement terrorisé Gabriela Willems en demi-finale des Mondes à Abou Dhabi. La configuration des JO allait-elle changer – radicalement – la donne ? À croire que oui, puisque sur l’une des premières séquences du combat, la Belge sautait sur une Gahié recroquevillée en tortue pour initier un travail en juji-gatame… qui faisait mouche. Obligée de taper, la Tricolore finit donc septième et rompt la série des médaillées féminines françaises depuis samedi.
Dans l’autre combat, la Japonaise, hors sujet depuis ce matin, se fait battre logiquement par l’activité variée d’Ai Tsunoda-Roustant. Troisième Nipponne non médaillée et non classée. Cela commence à faire beaucoup pour l’équipe de Katsuyuki Masuchi.

13h40. Ce qui vous attend pour les masculins à 16h
Repêchages
Juyeop HAN (KOR)/Rafael MACEDO (BRA)
Theodoros TSELIDIS (GRE)/Aram GRIGORIAN (UAE)

Demi-finales
Lasha BEKAURI (GEO)/Tristani MOSAKHLISHVILI (ESP)
Maxime-Gaël NGAYAP HAMBOU (FRA)
/Sanshiro MURAO (JPN)

À lire : la chronique quotidienne de Pascaline Magnes au coeur des JO
« Des regards, la défaite et une Marseillaise » 

13h30. -90kg : NGayap Hambou toujours autant en feu
Face au Grec Theodoros Tselidis, victorieux du Grand Chelem de Tashkent et troisième à Tbilissi cette année, le Français se montre toujours aussi impactant et dangereux avec ses tentatives de tai-otoshi.
Même si l’une était sanctionnée d’un shido pour fausse attaque, l’impression donnée par le Français était excellente. Rien de marqué avant le golden score toutefois. Celui-ci débutait et sur une action manquée de Tselidis, NGayap Hambou soulevait le Grec de terre pour le jeter en yoko-guruma. Le judoka coaché par papa Iliadis arrivait sur la tranche. Waza-ari ! Direction les demi-finales donc pour le Tricolore qui devra battre un Sanshiro Murao visiblement très en jambes.
Si une valeur lui était retiré sur un contre, de manière incompréhensible quand on compare à certaines autres actions depuis le début de ces JO, le Japonais ne maugréait pas et se montrait trop fort pour l’Émirati Grigorian qui rendait les armes.

13h10. -90kg : Bekauri continue son chemin vers un deuxième sacre
Face au Coréen Juyeop Han, le champion olympique en titre géorgien, lui aussi tendu – mais moins que son compatriote Grigalashvili hier – profite d’une attaque en ko-soto-gake un peu molle de son adversaire pour transformer cette action en o-uchi-gari pour ippon.
Il aura face à lui un ami, devenu espagnol : Tristani Mosakhlishvili, né en Géorgie et membre de l’équipe juniors de ce pays, qui bat le Brésilien Rafael Macedo sur un contre.

Une catégorie des -90kg décimée par les défaites de ses leaders : exit Krisztian Toth, Davlat Bobonov, Nemanja Majdov et Eljan Hajiyev battu par notre Maxime-Gaël NGayap Hambou national.

13h00. Ce qui vous attend pour les féminines à partir de 16h
Repêchages
Ai TSUNODA-ROUSTANT (ESP)/Saki NIIZOE (JPN)
Gabriela WILLEMS (BEL)/Marie-Ève GAHIE (FRA)

Demi-finales
Barbara MATIC (CRO)/Sanne VAN DIJKE (NED)
Miriam BUTKEREIT (GER)/Michaela POLLERES (AUT)

12h15. -90kg : NGayap en fusion
Il est très chaud Maxime-Gaël NGayap Hambou ! Sans aucun complexe comme à son habitude, le jeune Français passe le rude obstacle azerbaidjanais Eljan Hajiyev : un premier waza-ari sur sumi-gaeshi, puis un gaeshi sur une tentative de harai-goshi du champion d’Europe en titre et voilà le judoka blue blan rouge en quart de finale. Il défiera le Grec Théodoros Tselidis, vainqueur du Serbe Nemanja Majdov après une troisième pénalité plus que contestable. Une décision qui mettait hors de lui le champion d’Europe 2023 et vice champion du monde 2024.
Dans le dernier quart de tableau, le Japonais du jour, le très élégant et classique Sanshiro Murao place un o-soto-gari en garde unilatéral à l’Estonien Klen Kaljulaid.

12h45. -70kg : Polleres domine Gahié
On rentrait dans le dur pour Marie-Eve Gahié lors de ce quart de finale. Un duel qui commençait mal avec un waza-ari marqué par Polleres sur une espèce de tai-otoshi sur la première jambe qui mettait la double championne d’Europe sur la tranche. Un combat droitière/gauchère dans lequel l’Autrichienne s’efforçait de garder la distance avec son adversaire tricolore. Du moins, était ce la consigne donnée par Yvonne Bonisch, l’Allemande championne olympique et responsable de l’équipe autrichienne.
Polleres ne respectait pas à la lettre les conseils et se faisait des frayeurs sur les attaques de la Française. Mais alors qu’on arrivait dans la dernière minute, Gahié lançait un sumi-gaeshi mal assuré qu’esquivait Polleres qui immobilisait la Française pour dix secondes.

Direction les repêchages pour Gahié qui retrouvera la Belge Willems, piquée exactement de la même manière par l’Allemande Miriam Butkereit.
Si ça passe, et Gahié en a largement les qualités, ce sera la perdante de la demi-finale Matic/Van Dijke.

12h30. -70kg : Matic/Van Dijke en demi-finale
Victoire aux pénalités pour la Croate Barbara Matic contre Ai Tsunoda-Roustant (trois shidos). La Néerlandaise Van Dijke, en revanche, s’est mise en mode char d’assaut contre la Japonaise Saki Niizoe. Hors du coup, l’ancienne étudiante de l’université Yamanashi Gakuin. Dominée dans la volonté et la puissance, la Nipponne subissait un tani-otoshi très bien préparé. Waza-ari. Mais pas vraiment de réaction derrière, Van Dijke jouant bien le coup au sol. Demi-finale européenne et de gros calibre à venir à partir de seize heures.

12h10. Les quarts de finale féminins
Barbara MATIC (CRO)/Ai TSUNODA-ROUSTANT (ESP)
Sanne VAN DIJKE (NED)/Saki NIIZOE (JPN)
Gabriela WILLEMS (BEL)/Miriam BUTKEREIT (GER)
Michaela POLLERES (AUT)/Marie-Eve GAHIE (FRA)

12h00. -70kg : Gahié, trop forte pour Goshen
Elle aura fait juste ce qu’il fallait. Plus puissante, plus dynamique, Marie-Ève Gahié faisait peur à l’Israélienne Maya Goshen qui attaquait pour ne pas se faire coller par la double championne d’Europe tricolore. Deux shidos tombaient avant un troisième pour kumikata négatif pour chacune d’entre elles.
Premier tour parfaitement négocié donc pour Gahié qui retrouvera la vice championne olympique de Tokyo, l’Autrichienne Michaela Polleres, ses ura-nage et son ne-waza, en quart de finale.

11h50. Notre analyse de la journée d’hier ? C’est à écouter ici !

11h40. -90kg : Bobonov un petit tour et puis s’en va !
Il suffisait de parler de première surprise chez les féminines pour qu’une autre arrive chez les masculins. Davlat Bobonov, l’Ouzbek champion du monde en 2022 et médaillé de bronze aux JO de Tokyo, se faisait retourner vers l’arrière puis immobilisé en kami-shiho-gatame par l’Émirati et ancien Russe, Aram Grigoryan.

11h30. -70kg : Niizoe ça passe, Teltsidou ça coince
Victoire autoritaire de la Japonaise Saki Niizoe – formée au lycée de Tenri puis passée par l’université de Yamanashi Gakuin -contre l’Ouzbek Gulnoza Matniyazova. Sur une liaison debout-sol, la Nipponne, championne du monde 2023 et championne d’Asie 2024 immobilisait la protégée de Marko Spittka en hon-gesa-gatame. Tête de série n°2, la Grecque Elisavet Teltsidou, se faisait, elle, piquer comme une débutante : un sumi-gaeshi totalement raté et la Belge Gabrielle Willems n’avait plus qu’à tenir en tate-shio-gatame. Première surprise de la journée chez les féminines.

11h25. -90kg : NGayap Hambou, début idéal
Face au Tchèque David Klammert, l’adversaire fétiche d’Axel Clerget (sept confrontations), Maxime-Gaël NGayap Hambou, avec son dynamisme habituel, n’a rien laissé passer : dominateur au kumikata et dans les attaques, il a étouffé son adversaire, se montrant très dangereux, notamment sur un sode-tsuri-komi-goshi. Un combat à sens unique qui voyait fort logiquement le Tchèque se faire pénaliser une, puis deux, puis trois fois. Prochain tour contre l’Azerbaidjanais Eljan Hajiyev, champion d’Europe en titre où il avait mystifié tout le monde, dont le champion olympique Lasha Bekauri.
Un judoka de 22 ans sur une dynamique exceptionnelle avec deux médailles d’argent à Paris et Tbilissi en Grand Chelem cette année. Il faudra passer par une victoire pour atteindre les quarts de finale.

11h00. -70kg : Entrée en lice des favorites
Championne d’Europe chez elle à Zagreb en avril, Barbaric Matic, également double championne du monde en 2021 et 2022, met fin au rêve de Kim Polling sur un o-uchi-gari transformé harai-goshi à gauche. La jeune Espagnole Ai Tsunoda-Roustant dispose, elle, de la Slovène Anka Pogacnik sur un eri-seoi-nage à gauche avec un léger barrage avec la jambe gauche.
Le premier quart de finale féminin est donc connu : Barbara Matic/Ai Tsunoda-Roustant.
Dans le même demi-tableau, la Néerlandaise Sanne Van Dijke, médaillée de bronze à Tokyo en 2021, s’impose au sol sur la Bosnienne Aleksandra Samardzic. Une entrée en matière sérieuse à défaut d’être convaincante.

10h30. -90kg : Ustopiriyon, un petit tour et puis s’en va
Il y avait du moelleux en face. Le Géorgien devenu espagnol Tristani Mosakhlishvili, médaillé de bronze mondial aux Émirats arabes unis, était en effet le premier adversaire du Tadjik Komronshokh Ustopiriyon, 31 ans et 20e mondial. Un combat d’hommes forts, finalement remporté par celui qui appartenait à la génération Grigalashvili/Bekauri chez les juniors géorgiens. Un sumi-gaeshi à gauche qui vaut waza-ari et voilà le Tadjik qui voit s’évanouir l’idée de prendre une seconde médaille pour son pays sur ces JO après le bronze de Somon Makhmadbekov, hier, en -81kg.


10h15. -90kg : Parlati arrivederci !
Il n’y croit et pourtant. Opposé au modeste américain John Jayne, Christian Parlati, vice champion du monde 2022, cinquième à Abou Dhabi en mai et 9e mondial, se fait dérouler sur son côté gauche par un sumi-gaeshi très latéralisé de l’Américain dans la première minute. Ippon !

10h10. -70kg : Kim Polling à l’énergie
Premeir combat de la journée, la néo-Italienne Kim Polling (voir ci-dessous) ne craque pas face à la fougue de la jeune junior portugaise Tais Pina. Un o-uchi-gari au golden score et et en bordure permet à la championne d’Europe 2014 de se poursuivre son rêve parisien.

10h00. Début de cette cinquième journée. Place aux -70kg et -90kg ! 

Les huit têtes de série

Les tableaux du jour

Les deux Français du jour

Marie-Ève GAHIÉ (-70kg)
Toutes les cartes en main

Alors en pole position pour être du voyage à Tokyo, la crise covid et le report des JO virent Margaux Pinot lui chiper la titularisation. Un échec profond que Marie-Ève Gahié a su digérer, mûrir, analyser, pour pouvoir vivre, enfin, son rêve olympique. Comment ? En remportant deux championnats d’Europe coup sur coup en 2022 et 2023. À Montpellier, elle fut aussi irrésistible qu’effrayante. En étant remarquablement constante également, puisqu’elle aura remporté sept médailles sur les huit Grands Chelems auxquels elle aura participé depuis fin 2021. En mai, dans une finale historique, elle s’incline contre Margaux Pinot, mais monte sur son troisième podium mondial. Si des sautes de concentration lui jouent parfois de bien vilains tours, son explosivité – exceptionnelle pour la catégorie, sa puissance et des mouvements surpuissants – o-soto-gari en premier chef – font d’elle une adversaire redoutable, cauchemardesque même lorsqu’elle accorde harmonieusement technique, tactique et mental. Dans ces conditions, son statut de seule novice française aux Jeux ne se verra probablement pas fin juillet !

#EN BREF
27 ans – 1m76 – PSG Judo – 1re participation aux JO – 7e du classement olympique – Références : 1 titre (2019) et 2 médailles d’argent (2018 et 2024) aux championnats du monde, 2 titres (2022 et 2023) et 2 médailles de bronze (2017 et 2020) aux championnats d’Europe, 1 médaille d’argent (2022) et 2 médailles de bronze (2017 et 2019) au Masters, 12 podiums (dont 3 victoires) en Grand Chelem depuis 2015 – Droitière – Tokui-waza : o-soto-gari – Coachée par Christophe Massina

Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90kg)
Tout à gagner !

Avec Joan-Benjamin Gaba, l’Asniérois de vingt-deux ans est le second membre de la team « Forces Spéciales » qui sera de l’aventure olympique à Paris. Sorti des juniors en 2021 auréolé d’une médaille de bronze mondiale, Maxime-Gaël Ngayap Hambou est rapidement jeté dans la fosse aux lions des seniors. Sept compétitions en 2022 et une médaille de bronze à Tbilissi pour ce judoka qui gêne par son allonge et use ses adversaires en les envahissant, telle une pieuvre immobilisant sa proie. En 2023, il finit septième – en étant blessé – du Grand Chelem de Paris où il bat le champion olympique Lasha Bekauri. Quatre mois après, le voilà en argent au Grand Chelem d’Astana. Au coude-à-coude avec Alexis Mathieu et Axel Clerget, sa médaille de bronze à Paris en début d’année, grâce à un o-uchi-gari dévastateur, lui ouvre les portes du tournoi aux anneaux. Travailleur acharné – l’ADN des Forces Spéciales, «MG» aura pour lui sa capacité à faire tomber autant qu’à ne jamais jouer petit bras. Rien à perdre, tout à gagner !

#EN BREF
22 ans – 1m89 – AM Asnières – 1re participation aux JO – 38e au classement olympique – Références: 1 médaille de bronze (2021) aux championnats du monde juniors, 3 podiums en Grand Chelem depuis 2023 – Droitier – Tokui-waza : o-uchi-gari – Coaché par Guillaume Fort

Les athlètes engagés