Porte-drapeau de la délégation française mardi soir pour sa cinquième participation aux Jeux paralympiques, Sandrine Martinet (-48kg) a tenu son rang ce matin au Nippon Budokan.

Dans le duel des championnes olympiques en titre, Sandrine Martinet n’a pas traîné pour s’imposer au sol. © Grégory Picout / France paralympique

Opposée à la tenante du titre chinoise Liqing Li pour son premier combat en quart de finale, elle profitait dès la première séquence du sutemi peu dangereux de son adversaire (de plus de dix ans sa cadette) pour passer au sol, sortant sa jambe avec facilement pour coincer son adversaire – qui repartira du tapis sur civière – en yoko-shiho-gatame. Vingt-huit petites secondes s’étaient écoulées au compteur et on retrouvait Sandrine en demi-finale, comme lors de ses quatre précédents Jeux.

Face à elle se présentait alors l’Ukrainienne Yuliia Ivanytska, elle aussi fidèle du circuit avec notamment deux médailles de bronze paralympiques acquises à Londres et Rio. Installée cette fois en gauchère, la tricolore faisait le dos rond en début de combat, échappant à une tentative d’étranglement en tout début de combat avant de reprendre le contrôle du kumikata pour parvenir à nouveau en situation dominante en ne-waza. Elle renversait son opposante pour se retrouver sur elle et, sous les encouragements nourris de Cyril Pagès sur sa chaise et du clan français dans les tribunes, elle parvenait à dégager sa jambe pour conclure, là encore, en immobilisation.

Finaliste vaincue en 2004 et 2008, victorieuse en 2016, la Française aura donc l’occasion d’équilibrer les compteurs à partir de 9h heure française, contre la toute jeune Azerbaïdjanaise Shahana Hajiyeva, née en 2000 et sacrée championne d’Europe cadettes -40kg en valides en 2015, à l’instar de l’Ukrainienne Daria Bilodid, médaillée de bronze il y a un mois au Japon. Auparavant, Hajiyeva avait dominé la Japonaise Shizuka Hangai d’un étranglement, puis la Russe de quarante-sept ans Viktoriia Potapova sur sode-tsuri-komi-goshi.