L’annonce a été faite officiellement hier soir au club génovéfain : SGS Judo sera de la deuxième saison de la Judo Pro League qui devrait débuter en septembre prochain pour des phases finales organisées en décembre, comme en 2022, le calendrier détaillé devant être dévoilé au cours des prochaines semaines. La présence de SGS Judo constitue une surprise : courtisé par France Judo, le club essonnien et son président Pascal Renault s’étaient jusqu’ici montrés réticents, principalement en raison des coûts financiers liés à l’engagement d’une équipe et à l’organisation d’une journée de Pro League, estimés entre trente et quarante-cinq mille euros. « Tenant compte du fait qu’il n’y aura pas de championnats de France par équipes en mai 2024 en raison de la proximité des Jeux olympiques de Paris (une information que nous sommes en mesure de confirmer, la possibilité d’une épreuve par équipes dans la foulée des championnats de France individuels en novembre 2024 étant par ailleurs à l’étude, NDLR), et de la nécessité d’entretenir la dynamique collective du club pour qui les compétitions par équipes restent un moment majeur, nous avons décidé de nous engager. Nous prévoyons d’aligner nos meilleurs éléments, sans renforts extérieurs, ainsi que nos meilleurs juniors, dans cette perspective de faire briller les couleurs du club et de donner de l’expérience à nos jeunes dans ce format par équipes mixtes. Nous recevrons d’ailleurs une étape du circuit à Sainte-Geneviève-des-Bois grâce au soutien de la municipalité » a expliqué Pascal Renault, aux côtés de Frédéric Pettita, maire de la commune depuis 2017. Une jolie « prise » pour France Judo – avant d’autres ? – qui souhaite donner de l’envergure à l’événement. La compétition remportée en décembre dernier par Paris-Saclay, alliance des deux autres grands clubs essonniens du Flam91 et de Chilly-Mazarin, aura d’ailleurs, un nouveau vainqueur. Le tenant devrait en effet, selon nos informations, ne pas prendre part à cette deuxième édition.
Celso Martins, Stéphane Nomis et Pascal Renault.
Crédit photo : Stéphane Bonnet