La décision a été rendue ce mardi à Lausanne, siège du tribunal arbitral du Sport. Ce dernier a en effet annoncé que la décision de la fédération internationale de judo (FIJ), prise en octobre 2019, de suspendre de manière illimitée la fédération iranienne de judo de toute compétition internationale, était illégale. Le TAS a basé son jugement sur le fait que rien dans la règlementation de la FIJ ne permettait de prendre une telle sanction.
Un jugement dont la fédération iranienne s’est félicitée et qui renvoie du coup la balle dans le camp de la FIJ qui sera amenée sans aucun doute à statuer de nouveau sur cet épineux problème.
Rappelons que cette décision avait été prise par la fédération internationale de judo suite aux championnats du monde 2019 à Tokyo, lorsque Saeid Mollaei avait perdu de manière volontaire en demi-finale et en place de troisième. Ceci, afin de ne pas avoir à affronter ni à monter sur le podium aux côtés de Sagi Muki, judoka israélien. Des défaites que l’ex judoka iranien (désormais mongol) avait expliqué par des pressions reçues de la part des autorités iraniennes.