Et les Japonaises font cinq médailles d’or
Qui sont-elles ? Yurie Morizaki (-48kg), Mako Uchio (-52kg), Haruka Funakubo (-57kg), Shiori Sato (-63kg), Mao Izumi (-78kg) n’ont pour la plupart jamais atteint le podium national au Japon (sauf pour les deux légères Morizaki et Uchio) et ne sont pas classées au niveau international… mais le banc du Japon est inépuisable. Première sortie, premier médaille d’or pour ces demoiselles face à une opposition européenne de niveau Open, avec notamment les Israéliennes Minsker (27e) et Rishony (25e) en -48kg, les Kosovare Kraniski (15e en -52kg) et Gjakova (16e en -57kg) ou encore une assez solide délégation allemande. C’est d’ailleurs deux Allemandes qui barrent la route aux Japonaises en -70kg, Lisa Dollinger (2e) et Szaundra Diedrich (1e). Le Japon doit lâcher aussi une autre catégorie, celle des +78kg. C’est en effet la championne olympique Emilie Andeol qui l’emporte… battant l’Allemande Buessow (59e) en demi et la Japonaise Tomita en finale (la 9e Japonaise de cette catégorie), à chaque fois par trois pénalités à deux, ce qui indique que la Française a fait sans éclat, mais bravement le boulot, dans une rentrée pour laquelle elle devait sans doute chercher sa motivation… et aussi qu’il est tout à fait possible de gagner aux pénalités dans les nouvelles règles.
Annabelle Euranie en -57kg
Trois autres Françaises étaient engagées sur cet Open. L’inattendue -57kg Annabelle Euranie, qui n’a pas renoncé après la très lourde déception de sa non sélection aux Jeux en -52kg et tente sa chance dans cette catégorie. Elle s’incline au golden score dès son second combat contr une solide russe, Anastasia Konkina, 21e mondiale. Stop ou encore ?
Les deux jeunes combattantes du FLAM91, Shirine Boukli (-48kg) et Sarah Harachi (-57kg) réussissent une belle performance en montant sur le podium de leur catégorie respective. La très jeune et précoce Shirine Boukli marque waza-ari à l’Anglaise Renicks, est disqualifiée contre la Japonaise Umekita, parvient à faire disqualifier la Russe Persidskaia (qui menait d’un waza-ari) et profite de la blessure de l’Israélienne Shirony pour attraper cette intéressante médaille de bronze. Sarah Harachi réussit un beau retour en battant notamment la Kosovare Gjakova et en faisant parler un uchi-mata très respectable et un beau seoi-nage. Des combattantes qui s’installent dans la perspective de prendre leur place sur cette olympiade au meilleur niveau français.