Le tournoi de Paris, il l’a gagné deux fois. Le potentiel candidat au CNOSF Thierry Rey s’exprime sur « l’affaire des Grands Chelems », le retrait par la Fédération Internationale de Judo (FIJ) de la date d’organisation en mai du tournoi de Paris à la FFJudo.
« Je réagis comme un judoka français et je trouve cette annonce sidérante. Il y a quelque chose d’inadmissible là dedans. Le tournoi de Paris, Grand Chelem ou non, est le premier tournoi international du monde, c’est comme ça. C’est là que se sont révélés, aux yeux de tous, les grandes légendes, dont les Japonais Fujii en 1971 ou Yamashita en 1976, pour leur première grande victoire internationale. Quels que soient les arguments invoqués par la FIJ, je vois le résultat, un immense irrespect pour le judo français et son histoire. Et je ne crois pas à cette argumentation. Ancienne ou nouvelle équipe, l’intérêt supérieur du judo français, c’était l’organisation de ce tournoi en mai. Une communication claire de la part de la FIJ aurait réglé les éventuels questionnements. La nouvelle équipe venait de consulter les présidents de ligue et avait le soutien de toutes les institutions du sport français, notamment de Paris 2024 et de son président Tony Estanguet. Cette annulation, c’est interpellant. On peut se poser la question, pourquoi maintenant ? Cela sonne comme une sanction ».