Juvénile à ce point dans sa composition, l’équipe de France ne donnait pas beaucoup de garantie avant ce premier tour. Elle a pleinement rassuré. Cyrille Maret, dans son rôle de leader éternel, s’est montré vaillant et dynamisant comme toujours. Les jeunes ont affirmé de la présence et de l’assurance pour faire face à l’enjeu. Léa Fontaine, qui ouvrait les débats en +78kg, n’a pas été inquiété une seconde par Karen Stevenson, finaliste tout de même du Grand Chelem de Tbilissi en mars, qu’elle a fini par pousser sur le dos. Cyrille Maret a pris la balle au bond et donné du plaisir à tous ceux que son annonce de pré-retraite avait attristé, en contrôlant lui aussi facilement Jur Spijkers, 24e mondial en +100kg et troisième du Grand Chelem de Tel-Aviv en février, qu’il finissait par enrouler jusqu’au sol par l’un des grands mouvements de hanche dont il a le secret. C’était à la jeune classe de confirmer le mouvement positif. Gaétane Deberdt, vingt-deux ans, a été impeccable contre la jeune Pleuni Cornelisse, à laquelle elle marquait waza-ari sur tomoe-nage, tandis que Joan-Benjamin Gaba, vingt ans, non classé, gérait lui aussi très bien Yannick Van Der Kolk, deux ans plus vieux et 138e mondial, d’un mouvement d’épaule. Un début réjouissant, une autre paire de manches tout de suite avec… la Géorgie !
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