Les USA, devant le Brésil et le Mexique !
Marti Malloy, médaillée olympique 2012, finaliste mondiale 2013, gagne à Miami. Et à Chelyabinsk ? / Photo Emmanuel Charlot – L’Esprit du judo
Ce sont des favoris pour la médaille mondiale à Chelyabinsk, et même pour le titre, qui ont fait une belle démonstration de force à Miami ce week-end, et permis aux USA de rester leader chez eux devant un tonique Brésil « jeune », qui avait sorti les derniers performants aux championnats du monde juniors. Travis « Captain América » Stevens, 5e des Jeux 2012, l’emporte en -81 kg et sera un vrai outsider, apte à troubler le duel que se livreront le Français Pietri et le Géorgien Tchrikishvili. Marti Malloy, médaillée olympique 2012 et finaliste mondiale 2013 l’a emporté elle aussi en -57 kg et sera une adversaire à craindre, et ce sera encore pire avec celle qui emporte son 2e tournoi pour son retour à la compétition en -78 kg (après le Grand Prix de Cuba qu’elle a emporté devant la Française Tcheumeo), la championne du monde (2010) et championne olympique (2012) Kayla Harrison. Trois médailles d’or pour les leaders, auxquelles s’ajoute la médaille d’or de d’Hannah Martin, 15e mondiale, qu’il faudra surveiller en -63 kg.
Les Mexicaines n’ont peur de rien
Quatre médailles d’or, c’est aussi le bilan de l’équipe brésilienne emmenée par un leader d’expérience Hugo Pessanha (1e en -100 kg), suivi dans la victoire par l’inconnu Eduardo Silva (1e en -90 kg), débarqué dans la haute compétition depuis 2012 seulement, et déjà vainqueur en 2014 de deux autres Open continentaux (Uruguay et Argentine), mais aussi chez les garçons par le -60 Allan Kuwabara, médaillé mondial junior 2011 – génération du Japonais Takato – qui pourrait être le trublion brésilien de Chelyabinsk. Eleudis Valentim, vice-championne du monde junior 2010, ajoute à l’escarcelle brésilienne la catégorie féminine des -52 kg. La surprise ne vient pas de la victoire en -70 kg de la Colombienne Yuri Alvear, l’incroyable double championne du monde 2010 et 2013, qu’il faudra encore une fois considérer comme l’une des grandes favorites de la catégorie, mais des trois médailles d’or mexicaines. José Cuevas domine la très faible catégorie des +100 kg masculins, mais s’affirment aussi la solide Vanessa Zambotti en +78 kg et la super-légère Edna Carillo en -48 kg. Il n’y aura pas de tour facile au championnat du monde.