L’action en question fait le tour des réseaux sociaux. Samedi, à Gori, lors du quart de finale de la compétition masculine entre le JC Fighters Tbilissi et le PSG Judo, un duel de costauds oppose Teddy Riner et Guram Tushishvili. Le score est alors de deux à un pour le club géorgien. Il reste dix-neuf secondes dans ce combat lorsque sur une tentative d’harai-goshi du décuple champion du monde français, le vice champion olympique géorgien des +100kg tente de faucher la jambe gauche de Teddy Riner avant de le contrer, pour un waza-ari qui offre la victoire et, du coup, le gain de cette rencontre à son équipe.
Une action très dangereuse sur laquelle, de manière inexplicable, le waza-ari est maintenu alors que le hansokumake apparait incontestable, y compris selon nos informations à tous les arbitres présents. Une action polémique qui a également fait réagir au niveau de la fédération internationale de judo puisque Daniel Lascau, « patron » de l’arbitrage mondial, va demander l’analyse des superviseurs sur place (Andreas Hampel et Franc Ocko étaient ceux du tapis en question) afin de savoir pourquoi le hansokumake n’avait pas été donné.
Ajoutons que l’action précédant ce waza-ari pour le moins litigieux aurait pu elle aussi être sujet à caution avec un balayage par derrière de Tushivili sur Riner, alors que l’arbitre avait donné auapravant un « matte », laissant le colosse français sur le dos quelques instants.
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