Bienvenue à Tbilissi, terre des hommes forts géorgiens et de la chidaoba. Première journée de ce quatrième Grand Chelem de l’année, à 419 combattants tout de même. Parmi eux, six Français engagés ce vendredi : Mélanie Vieu (PSG Judo) et Laura Espadinha (Étoile sportive Blanc-Mesnil Judo) en -48kg, Julie Weill dit Morey (Étoile sportive Blanc-Mesnil Judo) en -52kg, Ophélie Vellozzi (Racing Club de France Judo) en -57kg, Romain Valadier-Picard (ACBB Judo) et Romaric Bouda (Eure Judo) en -60kg.
Six Tricolores dont aucun, malheureusement, ne trouvera le chemin du bloc final. Défaite au premier tour pour Vieu, contre la Mongole Narantsetseg Ganbaatar, future troisième, Vellozzi, contre l’Italienne Veronica Toniolo, qui finira également en bronze, Romain Valadier-Picard, contre le Coréen Won-Jin Kim, vainqueur du Grand Chelem de Tashkent et Bouda contre le Portugais, dont la dernière médaille remonte à l’open européen de République tchèque au printemps 2022.
Weill dit Morey s’incline, elle, en huitième de finale face à l’Allemande Mascha Ballhaus, en or en Ouzbékistan alors que Laura Espadinha ne passe pas l’obstacle coréen Hyekyeong Lee, cinquième à Paris.
Un vendredi marqué par les deux victoires serbes de Milica Nikolic en -48kg et de Marica Perisic en -57kg. Mieux encore, la finale des micro-machines fut un duel serbo-serbe entre Nikolic et Andrea Stojadinov. Un résultat parfait pour les trois judokates venues des Balkans qui ne pouvaient espérer mieux. En -57kg, Perisic vient à bout de Nora Gjakova, la championne olympique en titre, aux pénalités. À noter que la Kosovare avait battu de la même manière la Canadienne Jessica Klimkait en demi-finale.
L’autre enseignement du jour ? La victoire de Diyora Keldiyorova qui exécute Distria Krasniqi en moins de deux minutes grace à son terrible et précis sode-tsuri-komi-goshi. Un mouvement superbement maîtrisé qui envoie au tapis la n°1 mondiale, victorieuse du Masters et de Paris cette saison. Quatrième victoire en Grand Chelem pour la protégée d’Ilias Iliadis qui s’affirme encore plus comme une cliente au podium mondial à Doha avec les Buchard, Abe, Krasniqi, Pupp et Giles. Une catégorie qui gagne encore en densité !
Chez les masculins, les jeunes Azerbaïdjanais continuent à monter en puissance. En -60kg, après Balabay Aghayev (vainqueur à Paris), c’est le jeune seniors Turan Bayramov, cinquième au Masters qui bat un autre senior première année, le Géorgien Giorgi Sardalashvili, pour sa première victoire en Grand Chelem. En -66kg, le Kirghiz Kubanychbek Aibek Uulu, septième à Paris, surprend son monde, dont le terrible Mongol Bashkuu Yondonperenlei balayé en finale par un ko-soto-gari qui fait mouche.