
Crédit photo : Thomas Rouquette/L’Esprit du Judo
Nous y voilà ! L’événement était attendu, et cela se sentait, ce matin, au Dojo de Paris. De l’excitation, du stress, de la pression, de l’impatience. Un patchwork de sentiments qui imprégnait la salle bien avant le début de la compétition. Un événement qui a rendu un premier verdict ce lundi : le Dojo de Paris fait le plein ! Des supporters tricolores bien sûr, mais également des Brésiliens, Géorgiens, Italiens ou Belges. Il faut dire qu’avec 2429 combattants venus de 66 nations, ces championnats du monde vétérans parisiens explosent les compteurs en nombre de judokas présents. En effet, si la représentativité ne change guère (63 pays en 2023 à Abou Dhabi, 67 en 2024 à Las Vegas), la participation, elle, a connu une progression exponentielle : 973 il y a deux ans, 1132 l’année dernière.
Une donnée très positive mais qui nécessite une adaptation logistique parfaitement huilée !
Débutée à 8h30, cette première journée s’est clôt vers 19h30, sans accrocs. La déception vient finalement peut-être des résultats tricolores. Avec 951 participants, la France dispose d’une force de frappe écrasante, puisque la deuxième délégation est l’Allemagne avec 128 judokas.
Or, ce soir la France pointe à la sixième place avec un titre, pour l’Aixois Sébastien Nouet en M2 -73kg. Judoka formé au sein de l’Aix Université Club de Jean-Marc Gide, ce combattant très à l’aise en ne-waza, se montra le plus malin lors de sa finale contre l’Ouzbek Timur Khudaykulov, esquivant très intelligent un sumi-gaeshi de celui-ci pour immobiliser. Une action bien pensée après les nombreuse tentatives de l’Asiatique. Une victoire nette et saluée magnifiquement par le public présent. L’Aixois, qui restera donc comme le premier Français titré, ici, à Paris. Un moment indélibile.
Une médaille d’or qui sera la seule de la journée puisqu’Aymric Gasteuil (Union de arts martiaux d’Arsac), en M1 -73kg – décidément la catégorie de poids du jour pour les Tricolores – échouait en finale sur le Brésilien Lucas Godoy suite à un yoko-tomoe-nage et une immobilisation. Ce soir, la France compte neuf médailles : une d’or, une d’argent, sept de bronze.
Mais, qui du coup, frappe fort ce lundi ? La Géorgie. Venue avec 72 combattants, le pays à la Croix de Saint-Georges, ce grand pays de judo a trusté les finales en fin d’après-midi : sept pour, finalement, cinq titres ! Au total, les judokas géorgiens montent onze fois sur le podium avec cinq médailles d’or, deux d’argent et quatre de bronze.
Derrière, une surprenante mais séduisante Belgique qui se montre magnifiquement efficiente avec trois titres sur trois finales possibles. Derrière le Brésil et l’Italie sont à deux titres, pour respectivement six et quatre podiums.
Demain, une journée très dense attend tout ce petit monde avec les catégories M2 et M3. L’occasion pour la France de monter en puissance et de rétablir l’ordre des choses en étant maîtresse chez elle ? Nous avons hâte de voir.
Des championnats du monde où nous vous rappelons que L’Esprit du Judo vous attend toute la semaine avec son stand situé en haut des tribunes ! Magazines, livres, abonnements, jeu concours quotidien, nous vous attendons avec grand plaisir !
            



