
Directeur des Équipes de France et du développement, Christophe Brunet revient sur les trois championnats de France (cadets, juniors et seniors) qui ont lieu entre mi-février et mi-mars, et avant le Grand Prix de Paris fin avril, au Dojo de Paris.
Quel bilan global faites-vous de ces trois événements ?
D’abord, que nous avons compté 800 participants sur le week-end des championnats de France cadets et juniors les 22 et 23 février derniers à Villebon. Chez les cadets, il y avait 80% de présents sur les inscrits initiaux. Ce qui rend l’organisation sur une seule journée pas loin d’être problématique ! Chez les cadets, nous avons eu 5% de participants de plus qu’en 2024. Chez les juniors, il y a 25% de participation en plus sur la compétition ne-waza et près de 10% sur l’épreuve combat !
Chez les seniors, la participation en ne-waza grimpe de 10%. Par contre le taux de présence (entre le nombre d’inscrits initialement et les combattants effectivement présents) stagne à 56% entre l’année dernière et cette année. C’est un point sur lequel nous devons nous pencher pour les saisons à venir, sachant qu’il y a par exemple du FND uniquement pour les clubs dont les combattants finissent sur le podium. Un dernier chiffre important : sur les championnats régionaux, le nombre de participants a augmenté de 13%. Le jujitsu français attire de plus en plus.
Quels sont vos objectifs justement pour les saisons à venir ?
Il y en a plusieurs : d’abord, comme dit plus haut, réfléchir à l’organisation de championnats de France cadets sur deux jours. Ensuite, que les championnats de France cadets n’aient pas lieu le même week-end que les juniors. Au niveau sportif, nous allons travailler sur la catégorie spécifique des U16, qui correspond en France aux minimes deuxième année et cadet première année, car celle-ci correspond à une catégorie d’âge sur les compétitions internationales. Enfin, il va nous falloir pouvoir sortir plus à l’international afin d’aguerrir les nouvelles générations et préparer l’avenir.
Fin avril se tiendra le Grand Prix de Paris.
Oui, la sélection va sortir d’ici peu (elle est officielle ce 27 mars, NDLR). Il y avait eu 350 participants l’année dernière. Je pense que nous allons dépasser les 400 inscrits cette année avec la venue de combattants russes. L’organisation d’un stage, derrière, de deux jours, est un atout pour faire venir des combattants étrangers. Soixante personnes étaient présentes en 2024. J’ai bon espoir qu’il y aura, là aussi, plus de monde.