Et si c’était Khyar ? Boucher pour une confirmation, ou… Milous ?

-66kg : Mathias Boucher veut s’affirmer

FRANCE 2013 (Marseille)
Korval Loic – AC Boulogne-Billancourt
Le Blouch Kilian – FLAM91
Dragin Dimitri – Levallois SC
Ottaviani Julien – RSC Montreuil
Czukiewycz Clément – CO Sartrouville
La Rocca Julien – Sainte-Geneviève Sport
Vallée Vincent – US Métro
Vernez Franck – Nice Judo

FRANCE 2014 (Villebon sur Yvette)
Kilian Le Blouch – FLAM 91
Julien Ottaviani – RSC Montreuil
Dimitri Dragin – Levallois SC
Hugo Fonghetti – Sucy Judo
Mathias Boucher – JC Chilly-Mazarin Morangis
Kévin Azéma – JC Maisons-Alfort
Benoit Dinel – CPB Rennes
Kévin Nanor – ADJ 21

FRANCE 2015 (Rouen)
Mathias Boucher – RSC Montreuil
Farid Ben Ali – JC Chilly-Mazarin Morangis
David Larose – Sainte-Geneviève Sports
Kévin Azéma – JC Maisons-Alfort
Alexandre Mariac – Levallois SC
Adrien Bourguignon – US Orléans Loiret
Sacha Flament – OJ Nice 
Vang-Si Nzaou – US Orléans Loiret

Champion de France en titre : Mathias Boucher

Retenu pour le Grand Chelem de Tokyo début décembre, il a décidé de faire cette compétition dans la catégorie supérieure. Un choix qui fait de Walide Khyar, vu ce qu’il a déjà montré dans cette catégorie, pas plus tard qu’il y a 10 jours à la Coupe Européenne de Malaga, où il gagne avec panache et sûreté, un des prétendants sérieux à la victoire ce samedi. Il sera là sans pression, et avec son tempérament, on peut voir des étincelles. Une compétition dans une catégorie qui pourrait être la sienne d’ici un ou deux ans, selon ses capacités à continuer à descendre au poids. Un championnat pour poser des jalons ? La perspective est intéressante.
Kilian Le Blouch, titulaire de la catégorie aux Jeux, sera absent, mal remis d’une blessure. Le podium de 2015 sera à surveiller de près à commencer par Mathias Boucher, champion de France sortant, formé à l’école rémoise de Baptiste Soyer et qui reste sur une 7e place à Abou Dhabi et compte bien prendre un statut d’international crédible ; Farid Ben Ali, vice-champion de France, dont les arrachés font très mal et qui se montre très en forme à l’entraînement, troisième à la Coupe Européenne de Finlande, à Tampere, il y a peu. Mais c’est David Larose, écarté de la course aux Jeux dans une année noire pour lui, qui a les cartes en main. Il a toujours les crocs, comme en témoigne sa victoire au Continental Open de Glasgow il y a un mois, et sur son expérience et le niveau atteint il y a deux ans, peut revenir pour un automne indien, maintenant qu’il est débarrassé de l’orage Loic Korval, passé dans la catégorie supérieure. Enfin citons Kevin Azéma, élégant judoka de Maisons-Alfort qui se pare de bronze à la Coupe Européenne de Belgrade.
L’année dernière il a fini 5e. Mais Alexandre Mariac possède tous les atouts pour faire mieux cette année et il a « la carte » avec la fédération, lu qui a été l’un des deux sélectionnés pour le tournoi de Paris 2015, alors qu’il n’avait pas fait fait de podium national senior. Au niveau national, il reste sur un superbe championnat de France par équipes à Lyon (en mars). Cet adepte de morote-seoi-nage finit 3e à Glasgow. Trois noms à retenir enfin : Sofiane Milous, autre transfuge des -60kg mais désormais officiellement dans la caté supérieure. Jamais facile à prendre, le combattant du Blanc-Mesnil Sport Judo pourrait créer la surprise. Hugo Fonghetti, beau 3e en 2014, sera-t-il là ? Victime d’une rupture des ligaments croisés en 2015 et en 2016 lors des championnats de France par équipes, il a, à son meilleur niveau, les moyens de faire un gros coup. Vang-Si Nzaou, 5e l’année dernière, mais l’un des gros animateurs de la journée, sera un adversaire redoutable avec ses ura-nage surpuissants.

Les jeunes potentiels : il reste sur un échec aux championnats d’Europe juniors et une élimination amère au 1er tour, lui qui dispose pourtant de solides arguments techniques. La raison ? Un mal chronique à rentrer dans ses compétitions. Une faiblesse sur laquelle Christophe Gagliano, entraîneur des juniors masculins a dit vouloir travailler avec lui dès son arrivée à l’Insep, il y a peu. En verra-t-on déjà les premiers effets à Montbéliard ? Si c’est le cas, gare à Jean Daniel (OM Judo) et à son uchi-mata.