Dimanche 27 avril 2025
Par équipes mixtes

L’entrée principale du Sportski Centar Morača. Crédit photo : L’Esprit du Judo

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18h20. Douche froide totale pour l’Italie, la Géorgie au paradis
Dans la foulée de cette action qui fera certainement débat tant la sécurité n’a pas prévalu dans cette affaire, la roulette appelait Tavano et Somkhishvili à s’affronter de nouveau pour décider où irait le trophée cette année. Somkhishvili, battue lors de leur premier affrontement, visait aussitôt le coup dur, et envoyait l’Italienne les quatre fers en l’air sur un enchaînement o-soto/ko-soto de morte de faim. Soupe à la grimace pour l’Italie qui menait 3-1 et qui perd sa meilleure -57kg, ronde endiablée pour les Géorgiens qui reprennent le titre qu’ils avaient déjà obtenu aux Jeux européens 2023 avant de coincer en finale il y a un an contre la France. À domicile l’an prochain, il faudra se retrousser les manches pour aller les chercher !

18h15. Liparteliani arrache la mort subite… et le genou de Toniolo
Les deux médaillées des -57kg étaient aux prises depuis près de trente secondes au golden score lorsque Veronica Toniolo passait par en-dessous avec un seoi à genoux. Liparteliani n’en demandait pas tant pour la ceinturer et la retourner sur le dos. Ippon annonçait l’arbitre belge alors que l’on y voyait plutôt un retournement au sol … Le pire était ailleurs à entendre hurler de douleur la jeune Italienne en se tenant le genou droit.

18h05. Asya Tavano offre une première balle de match à Pirelli, qui dérape
Ashi-guruma pour amener Sophio Somkhishvili à terre, avec un petit yuko glané au passage, puis une clé de coude à laquelle la Géorgienne ne résistait pas longtemps. 3-1 pour l’Italie qui s’offre deux chances de s’emparer du titre pour la première fois de l’histoire. La première ne sera pas la bonne car Gennaro Pirelli laisse évoluer Guram Tushishvili au sol jusqu’à se retrouver coffré par le musculeux vice champion olympique de Tokyo. 

18h00. Tchanturia remet les compteurs à zéro, mais Parlati atomise Maisuradze
Championne d’Europe -23 ans en 2019 mais sans médaille depuis sur le circuit, Mariam Tchanturia apparaît souvent comme le maillon faible de l’équipe géorgienne, qui a même fait appel à la -63kg Eter Askilashvili par le passé. Face à Giorgia Stangherlin, c’est pourtant elle qui s’arrachait pour plonger dans son dos sur un seoi-nage sans trop de danger. Yuko et égalisation géorgienne ! Une joie de courte durée puisque le champion d’Europe Christian Parlati, les deux mains sous les bras de Luka Maisuradze, faisait la toupie pour envoyer le champion du monde 2023, ombre de lui-même cette semaine, au tapis. 2-1 pour l’Italie.

17h55. C’est l’Italie qui prend le meilleur départ grâce à Lombardo
Si son sode n’aura fait qu’envoyer Mikheili Bakhbalhashvili à plat ventre dans un bruit assourdissant, le travail de ne-waza de Manuel Lombardo était en revanche parfait pour placer rapidement son étranglement et offrir le premier point de la finale à son pays.

Eliot Prève : « Tout faire pour revenir vite à ce niveau »
À vingt-et-un ans, le jeune combattant de l’AC Boulogne-Billancourt, formé à l’Alliance Grésivaudan, risque de se souvenir longtemps de cette première sélection en équipe de France seniors. Appelé à la rescousse de l’équipe mixte à la veille de la pesée prévue le samedi après-midi, il a connu un voyage rocambolesque avant d’avoir l’opportunité de faire ses preuves face au tout frais champion d’Europe Danil Lavrentev.

17h36. La Russie expéditive
Le dernier ashi-guruma de Mariia Ivanova sur Hilal Ozturk aura parfaitement bouclé l’affaire pour les Russes, qui s’imposent 4-0 contre la Turquie pour cueillir leur troisième médaille de bronze dans l’épreuve après 2018 et 2021.

Stéphane Nomis : « Certain que ça va nous servir »
Interrogé à chaud après l’élimination de l’équipe de France en repêchages par la Belgique, le président de France Judo ne cherchait pas d’excuse pour expliquer ce mauvais résultat collectif. Il y voit également une bonne leçon à retenir pour les prochains rendez-vous.

17h00. L’Allemagne d’Abramov se pare de bronze … d’un kinza
Cette première petite finale aura duré tout pile une heure, avec un supplément roulette qui s’achevait dans la confusion générale. Toma Nikiforov, vaincu au premier tour en individuel par Erik Abramov, et qui avait pris sa revanche en revenant sur o-soto-gari pour surpasser l’ura-nage allemand, permettant ainsi à son équipe de mener 3-2, devait revenir au front après que Seija Ballhaus, sacrée en -57kg, ne fasse respecter la hiérarchie contre Luna Verfaillie. Au bout d’une minute quarante de féroce bataille de kumikata, à savoir qui pèsera le plus fort sur l’autre, le Belge tentait à nouveau de tourner le dos en harai-goshi, provoquant illico la réaction du déracineur allemand. Ce dernier ne parvenait pas à le décoller, et se retrouvait au sol sur le dos avant son opposant. Les deux camps réclamaient la victoire, un temps donnée à Abramov, jusqu’à ce que les superviseurs ne décident de laisser repartir le combat faute d’action évidente de Nikiforov. Sur la séquence suivante, c’est Abramov qui attaquait en première intention en sortant la hanche, Nikiforov tombant très légèrement sur la tranche, mais loin semble-t-il des 90° avancés dans les nouveaux règlements. La vidéo validait tout de même le yuko délivré par l’arbitre, suscitant la colère du Belge et de toute son équipe alors que l’Allemagne pouvait savourer ce quatrième podium consécutif après l’argent ded 2023 et le bronze de 2022 et 2024.

14h00. Et L’Italie écarte la Russie !
Irina Zueva avait bien tenu dans son combat des -57kg contre la vice-championne d’Europe Odette Giuffrida, mais avait fini par céder un yuko. Et la Russie se retrouvait rapidement dos au mur avec l’échec inattendu de Danil Lavrentev, déjà manifestement usé lors de son combat contre le jeune Français Preve, et surpris en uchi-mata-gaeshi par le contreur Italien Giovanni Esposito. La très jeune Daria Ivanova, dix-neuf ans, faisait pourtant ce que son équipe attendait d’elle en arrachant le combat à Irene Pedrotti, mais la Russie replongeait immédiatement par la défaite surprise de Mansur Lorsanov en -90kg – un homme frais pourtant, préféré sur ce tour au champion d’Europe des -81kg Timur Arbuzov – devant l’inexpérimenté Kenny Komi Bedel. Tout reposait alors sur Elis Startseva contre Asya Tavano, un duel de médaillées de bronze en individuels. Et c’est l’Italienne qui déroulait la grande Russe et faisait gagner l’équipe transalpine. Le petit Tamerlan Bashaev pouvait rester sur sa chaise, la bataille était perdue avant son entrée en lice. Après leur victoire sur la France, les Russes se sont relâchés légèrement et l’Italie en a profité. Elle rejoint la Géorgie en finale.

13h50. Nikiforov envoie la France aux vestiaires !
Si Romane Dicko n’a pas fait dans la demi-mesure pour expédier la pauvre Gabrielle Bouvier sur son enchaînement ashi-guruma/immobilisation, ça ne suffira pas pour la France qui voyait Tieman Diaby se faire dérouler par Toma Nikoforov, beaucoup trop expérimenté pour laisser filer cette occasion de battre le géant voisin. Une terrible fausse note pour conclure ces championnats d’Europe…

13h45. France-Belgique : 1-3
L’affaire se corse encore un peu plus après le revers d’Alexis Mathieu, qui pensait certainement bien faire en fondant sur son oppsant, le Belge Noah Christiaens, alors que ce dernier tentait de remonter son waza-ari de retard sur uchi-mata. Accroché dans son dos pour partir sur un arraché, il décollait bien le Blege mais ce dernier laissait traîner le pied en ko-uchi-gari pour prendre l’ascendant dans la chute. Ippon pour le 209e mondial.

13h40. France-Belgique : 1-2
La différence était presque impressionnante entre Agbegnenou et Willems, où tout se sera joué au sol. La Française s’évertuait sur une longue séquence à dégager sa jambe pour l’immobilisation, en vain. Quelques instants plus tard, c’est Willems qui prenait la main sur la sextuple championne du monde tombée à genoux entre ses jambes sur un sutemi de la Belge. Elle isolait rapidement son bras droit, plaçant habilement son tibia sur la nuque en pivotant pour se retrouver en position pour juji-gatame. Clarisse Agbegnenou résistait un temps mais l’arme favorite de Willems, qui avait déjà fait plier Gahié aux Jeux, finissait par avoir raison d’elle. Stupeur dans le coin bleu…

13h35. France-Belgique : 1-1
D’un seoi-nage très aérien, Zelemkhan Batchaev se joue d’Eliot Preve, qui venait de concéder une deuxième pénalité pour hyperextension du coude. Tout est à refaire dans ce match, avec l’entrée en piste de deux médaillées de bronze des derniers Jeux de Paris, la Française Agbegnenou en -63kg et la Belge Willems en -70kg.

13h25. France-Belgique : 1-0
Première en action contre la jeune Luna Verfaillie, c’est Ophélie Vellozzi qui apporte le premier point à la France, sérieuse face à cette modeste combattante de vingt-et-un ans qu’elle décollait pour waza-ari sur son uchi-mata. Plutôt que de calculer, la médaillée de bronze du dernier Grand Chelem de Paris restait sur l’offensive, et concluait au sol après un nouveau fort mouvement de hanche.

13h05. Le dernier carré est connu
Dans le haut du tableau, c’est un Russie-Italie qui se prépare, alors que l’Allemagne rejoint la Géorgie dans l’autre demi-finale suite à son succès 4-3 contre la Turquie. Les Allemands peuvent remercier ses lourds, et notamment Samira Bouizgarne, menée d’un waza-ari et deux yuko par l’imposante Hilal Ozturk mais à l’affût pour une immobilisation sur le fil qui remettait les deux équipes à égalité. La roulette renvoyait Erik Abramov, troisième hier, au charbon contre Ibrahim Tataroglu, qu’il retournait rapidement sur un sutemi.

12h40. Agbegenou et Diaby entrent dans l’équipe

C’est la vice championne d’Europe des -63kg qui se mesurera à la Belge Willems, médaillé olympique l’an passé après avoir battu en repêchages Marie-Ève Gahié, qui cède donc sa place. En lourds, on retrouvera également Tieman Diaby en lieu et place de Mathéo Akiana Mongo, probablement face au vice champion du monde Open 2017 Toma Nikiforov, récemment monté en +100kg.

12h30. Un Belgique-France sur la route du bronze
L’Italie, troisième des championnats du monde 2024, ayant disposé sans trembler de la Belgique (4-1), ce sont nos voisins d’Outre-Quiévrain que l’équipe de France affrontera pour espérer disputer la petite finale en fin de journée.

12h00. Arbuzov donne la leçon et pousse la France en repêchages
On était curieux de voir cette opposition décisive entre Alexis Mathieu, cinquième des -90kg, et Timur Aruboz, le champion des -81kg. Malheureusement, l’affaire tourna vite court lorsque Arbuzov, déjà très volontaire sur un premier sode, envoyait son interminable bras droit loin dans le dos du Parisien, prompt à partir sur ses arrachés fétiches. Mais c’est Arbuzov, d’une jolie pirouette, qui trouvait le bon axe pour enrouler Mathieu. Arrivé au sol, le Français se focalisait sur la clé de bras, mais Arbuzov se rassemblait et remontait dessus, soignant son contrôle du haut du corps pour finir par dégager sa jambe saisie par Mathieu et maintenir l’immobilisation jusqu’au bout. Qu’importe la catégorie de poids, Arbuzov est au-dessus du lot!

11h55. France-Russie : 1-3
Une pointe d’épaule de la toute jeune Daria Antonova en contact sur le tapis sur son o-soto-gari et c’était avec un petit yuko que Marie-Ève Gahié lançait la remontée bleue, en assurant l’essentiel malgré les seoi-nage répétés de la Russe, toute proche de marquer sur le gong sur utsuri-goshi.

11h45. France-Russie : 0-3
Il n’y avait rien d’évident dans ce combat pour le jeune Eliot Prève, champion d’Europe juniors 2023 et finaliste en 2024, titulaire ces années-là en équipe de France juniors sans parvenir à atteindre les podiums européen et mondial, qui étrennait sa première cape en seniors face au champion d’Europe Danil Lavrentev. Pas le moindre complexe d’infériorité pour le tricolore, qui osait ses yoko-tomoe-nage et répondait dans l’engagement, debout comme au sol où Lavrentev s’est pourtant montré redoutable jeudi dans la quête de son titre. Huitième-de-finaliste des derniers championnats de France seniors D1, il poussait même le Russe au golden score, où ce dernier trouvait finalement la clé sur ko-uchi-gari. Belle résistance de Prève, mais déjà 0-3 au compteur pour les Russes. Plus le droit à l’erreur côté tricolore, qui va s’en remettre désormais à trois de ses titulaires des individuels.

11h40. France-Russie : 0-2
Volontaire comme à son habitude, Vellozzi démarrait tambour battant la rencontre, décidée à s’imposer au kumikata mais aussi à saisir la moindre opportunité au sol. C’est elle qui insistait encore sur uchi-mata, suite auquel Kurbonmamadova reprenait appui et tournait instinctivement le dos à genoux pour un seoi qui déroulait la Française sur les deux épaules. Un gros waza-ari d’avance qu’elle allait conserver jusqu’au bout, bien secouée par Vellozzi mais qui ne commettait pas la moindre erreur susceptible de l’exposer trop tôt à la montée des shidos, même si elle en récoltait deux sur les quinze dernières secondes du combat.

11h35. France-Russie : 0-1
Installé en gaucher dominant, Mathéo Akiana Mongo dirigeait la première minute de combat, mais sans inquiéter Tamerlan Bashaev, patient avec sa main droite à la ceinture. En bordure, il se glissait en-dessous pour un harai-goshi supersonique qui offrait le premier point au Russe.

11h25. La Géorgie trop forte pour l’Azerbaïdjan
Plus avancé que son adversaire dans la structuration de son judo féminin, le collectif géorgien, doublé médaillé mondial, champion d’Europe 2023 et finaliste contre la France l’an dernier en Croatie, a éparpillé l’Azerbaïdjan par quatre victoires à zéro, dont celle de Guram Tushishvili, tourmenté par le champion olympique des -100kg Zelym Kotsoiev mais qui trouvait finalement la parade en uchi-mata-gaeshi pendant le golden score.

En attendant ce premier gros choc du jour, voici l’ultime épisode de notre série de podcasts « Podgorica, c’est chaud », consacré au quatrième et dernier jour des épreuves individuelles.

11h20. La composition française est tombée !
Matheo Akiana Mongo (+90kg), Ophélie Vellozzi (-57kg), Eliot Preve (-73kg), Marie-Ève Gahié (-70kg), Alexis Mathieu (-90kg) et Romane Dicko (+70kg) seront les six tricolores en action face aux Russes, qui alignent de leur côté deux de leurs trois champions d’Europe : Danil Lavrentev (-73kg) et Timur Arbuzov, engagé en -90kg. En lourds, c’est Tamerlan Bashaev, médaillé olympique de Tokyo, qui sera de la partie.

11h05. La Belgique passe les Pays-Bas
Grâce à ses points forts Toma Nikiforov, Gabriella Willems et Mathias Casse, mais aussi le jeune Zelemkhan Batchaev, qui va chercher son point en -73kg sur un subtil ippon-ko, c’est la Belgique qui poursuit sa route ce dimanche, avec un duel qui s’annonce disputé contre l’Italie.

11h. On le pressentait, et on y aura le droit !
Sans pitié pour l’équipe serbe, qu’ils dominaient 4-0, ce sont bien les Russes qui se présenteront en quarts face à l’équipe de France d’ici quelques minutes. Pas de souci non plus pour l’Italie de la championne du monde 2024 Odette Giuffrida, qui dispose sur le même score de la Pologne.

10h30. Un quinzième titre en jeu ce dimanche, avec cette épreuve par équipes mixtes qui s’annonce captivante!
Devenir la première nation à parvenir à conserver son titre depuis la création de ce format mixte en 2018, telle est l’ambition de l’équipe de France, sacrée en 2024 donc à Zagreb mais aussi en 2022. Du fait du plateau de quinze équipes, seule la France, tête de série n°1 à la faveur de son titre olympique de l’an passé, est exemptée de premier tour.