Première journée de ce Grand Chelem de Paris et six médailles tricolores ce soir. Il y a bien sûr le titre d’Amandine Buchard (PSG Judo) en -52kg. La vice championne olympique de Tokyo bat la Kosovare Distria Krasniqi en finale grâce à un sode-tsuri-komi-goshi. Les cinq autres médailles sont de bronze, et elles vont à Blandine Pont (-48kg, RSC Champigny), déjà sur le podium en octobre, Sarah-Léonie Cysique (-57kg, ACBB Judo), vice championne olympique en titre, Priscilla Gneto (-57kg, US Orléans Loiret JJJ), Luka Mkheidze (-60kg, Sucy Judo), troisième aux JO l’été dernier et Benjamin Axus (-73kg, AJA Paris XX).
Première victoire en terre française donc pour Amandine Buchard, qui aura trouvé en finale une future rivale pour l’olympiade qui mènera tout le monde à Paris, avec la Kosovare Distria Krasniqi.
Blandine Pont remporte, elle, sa seconde médaille consécutive après octobre et la cinquantième édition du Tournoi de Paris.
Pour son retour sur le circuit mondial, Sarah-Léonie Cysique, vice championne olympique des -57kg, retrouve sereinement ses marques, battant au passage pour le bronze une autre Française, Faiza Mokdar.
Priscilla Gneto enfin, après une grosse boulette en demi-finale (oubli de son téléphone portable dans son judogi) se rattrape en allant chercher sa cinquième médaille parisienne.
Chez les masculins, il faut noter aussi le retour très intéressant de Luka Mkheidze, tout en dynamique toute la journée. Toujours aussi attaquant, le médaillé de Tokyo pose les jalons d’une reprise sur d’excellentes bases.
Excellente surprise avec Benjamin Axus qui bat trois très costauds de la catégorie : Rustam Orujov (cinquième à Tokyo, vice champion du monde 2019), Kenshi Harada (vainqueur en octobre) et l’Italien Fabio Basile (champion olympique des -66kg en 2016).
Le Japon domine les débats avec dix médailles dont quatre titres devant la Mongolie et ses trois médailles (une de chaque métal). La France est troisième.