Dimanche 6 février 2022
-70kg, -78kg, +78kg F et -81kg, -90kg, -100kg, +100kg M

Crédit photo : Elena Rizzo/L’Esprit du Judo

Retrouvez les résultats complets de ce Grand Chelem de Paris 2022 en cliquant ici

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19h50. +100kg : Terhec et Andreev au pied du podium, Odkhuu double la mise après Abou Dhabi
Le compteur masculin  restera donc bloquer à deux médailles (Luka Mkheidze en -60kg et Benjamin Axus en -73kg). En effet, Jospeh Terhec, médaillé en bronze en octobre, subit la loi du jeune Coréen Kim Minjong, vainqueur il y a une semaine du GP du Portugal. Un morote-seoi-nage et un tai-otoshi eurent raison du judoka de l’ARAM Judo. Sur le tapis n°3, Kokoro Kageura place un uchi-mata à gauche à Guerman Andreev à mi-combat. Un avantage que le champion du monde, loin de sa forme optimale, conserve très difficilement, tout proche de prendre un waza-ari sur un sasae-tsuri-komi-ashi du Tricolore.
En finale, le Mongol Odkhuu étrangle l’Azerbaidjanais Kokauri qui aura tapé une bonne dizaine de fois au sol avec les deux mains. Seconde victoire en Grand Chelem pour le Mongol, ancien de l’université de Tenri au Japon, après Abou Dhabi. Un combattant qui monte clairement en puissance en ce début d’olympiade. Usant, très tactique, adepte du corps à corps et du contre, il est pour l’instant le meilleur +100kg ces derniers mois sur le circuit FIJ.

19h30. +78kg : Tomita piège Dicko
Dernière finale féminine du jour entre les deux favorites de la catégorie : Romane Dicko, médaillée de bronze à Tokyo en individuelle et en or par équipes, et Wakaba Tomita, vice championne du monde 2021. Le décalage aux pénalités arrivait rapidement pour la Française. Un combat au kumikata où la saisie de la manche adverse s’avérait la clé de tout. Mais sur une action où Dicko croisait pour lancer son o-uchi-gari, la Japonaise, gauchère, se décalait astucieusement pour contrer la Française, sur le recul. Un impact fluide même si, au ralenti, on pouvait penser que Dicko avait tourné pour lancer un sumi-gaeshi en sortie d’attaque. Pas d’hésitation en tout cas pour les superviseurs. Une adversaire que Dicko retrouvera peut-être aux Monde, puisqu’Akira Sone, la championne olympique, ne semble pas pressée de revenir sur le circuit mondial.
Autre médaille française, le bronze de Julia Tolofua, qui gagne aux pénalités face à la Tunisienne Cheikh Rouhou. Léa Fontaine, elle se fait battre par la jeune gauchère coréenne Kim Hayun, vice championne du monde juniors 2019.

19h05. -100kg : Nikiforov, première !
Si jusque là les nouvelles règles d’arbitrage pour l’olympiade (que vous pouvez retrouver dans le dernier magazine sorti il y a peu) semblaient jusque là peu voire pas appliquées, ce fut le cas lors de la finale entre Toma Nikiforov et Peter Paltchik. Ce dernier lançait un uchi-mata après presque trois minutes de golden score que le Belge, double champion d’Europe, tentait de contrer. L’arbitre du centre annonçait très bizarrement ippon pour l’Israélien alors que le dos du Belge n’eut jamais touché le sol. Finalement, les superviseurs annulaient cette marque pour infliger un troisième shido à Paltchik pour s’être appuyé sur la tête. Première victoire ici à Paris pour Nikiforov. Le Japonais Kentaro Iida aura lui gratifié le public d’un superbe uchi-mata pour le bronze. Un judoka aussi agaçant pour sa nonchalance qu’excitant pour sa qualité technique.

18h30. -78kg : Tcheuméo, force 5 !
Et de cinq pour Tchoumi ici à Paris ! Après 2011, 2015, 2017 et 2018 la double médaillée olympique fait donc le quintuplé. Une finale où l’arbitrage aura été au centre de tout : une première action en sumi-gaeshi de la Française annoncé ippon par l’arbitre autrichien, alors que la Japonaise ne savait pas où mettre ses mains pour défendre. Un ippon finalement ramené à waza-ari. Tcheuméo continuait à mettre la pression sur Umeki. Mais peu à peu celle-ci trouvait la solution au kumikata. Et c’est la Tricolore qui subissait. Reste que la Nipponne, championne du monde 2015 et en bronze en 2019 ne trouvait ni la solution en nage-waza, ni en ne-waza. Visiblement fatiguée, Tcheuméo ne craquait pas et pouvait souffler en regardant Lucie Decosse en descendant du tatami. Une victoire qui clôt une journée où Tcheuméo aura rappeler qu’à pleine puissance, peu de judokates de sa catégorie peuvent lui résister.
Madeleine Malonga, elle, termine en bronze après les trois shidos données à la Coréenne Yoon. Une reprise plutôt satisfaisante pour la vice championne olympique, en phase claire de reprise de repères.

17h55. -90kg : Mathieu cinquième, «iizo iizo»* Murao
Aller chercher cette médaille de bronze n’allait pas s’avérer une promenade de santé pour Alexis Mathieu. Face à lui, le Turc Mihael Zgank, cinquième à Tokyo l’été dernier. Tout en puissance et en broyage, le Turc imposait son style au Français, fait de sutemi-waza. Et sur une poussée de Mathieu – coaché par Christophe Massina, responsable des féminines depuis peu -, Zgank plaçait un sumi-gaeshi impeccablement dans le temps qui plaquait le Tricolore sur le dos.
En finale, le jeune Japonais Sanshiro Murao (21 ans) se montre le plus offensif et tranchant face à l’Azerbaidjanais Mammadali Medhiyev. À trente secondes de la fin, le Nippon place un o-soto-otoshi qui met son adversaire sur la tranche. Gérant parfaitement la distance avec son bras gauche au col, Murao se permettait même de placer un ippon-seoi-nage à gauche pour tenter de marquer un second waza-ari.
Finalement absent du tournoi, le titulaire japonais de Tokyo, Shoichiro Mukai, décevant lors des JO sait qu’il devra compter avec ce jeune loup pour Paris 2024.
* iizo : «bravo» en japonais

17h35. -70kg : Pinot, c’est beau !
On était évidemment curieux de voir comment Margaux Pinot, à la Une des médias fin novembre, allait se positionner sportivement suite à cette période sombre. Et bien, on a vu. Très dynamique et en rythme, la judokate de l’ESBM Judo fait une journée parfaite, battant la championne du monde en titre et les deux Japonaises du jour ! En finale, si Saki Niizoe, sérieuse prétendante à la place olympique pour Paris 2024 suite à la retraite de Chiruzu Arai, gênait la Française avec son puissant bras gauche, elle n’arrivait en revanche pas à placer son uchi-mata. Et sur une action en bordure c’est Pinot et son morote-seoi-nage qui trouvait la faille ! Un seoi en deux temps mais valorisé waza-ari. L’AccorArena pouvait hurler le nom de la championne olympique par équipes. Tout en retenu dans l’attitude, Pinot aura été superbement tranchante face à trois des meilleures -70kg du monde. La saison est lancée.

17h30. -81kg : Fujiwara, quel show !
Il faut être deux pour faire un grand combat. Première finale de ce bloc final, ce combat entre Tato Grigalashvili et Sotaro Fujiwara fut une merveille de spectacle. D’abord, avec le ippon-seoi-nage debout à gauche du Nippon dont on se demande bien ce qui empêchait de le valoriser en ippon !
Sur la séquence suivante, le Géorgien, vice champion du monde faisait parler sa puissance, avec un hikkikomi gaeshi qui arrachait Fujiwara et le mettait sur la tranche. Waza-ari/waza-ari.
Et alors que le Géorgien montait haut sa manche gauche, Fujiwara se collait pour plaquer son adversaire en ko-soto-gake. Vif, puissant, imparable.
Fujiwara qui, ce dimanche, aura fait une très grosse démonstration. L’étincelante victoire de Sasaki en octobre lui avait sans doute mis la pression. L’ancien judoka de l’université Nittai a parfaitement répondu présent. En bronze, le Belge Chouchi et l’Ouzbek Boltaboev.

17h00. Début du bloc final de ce dimanche

15h25. Le programme du bloc final !
Féminines
-70kg
Finale
Margaux PINOT (FRA)/
Saki NIIZOE (JPN)
Combats pour le bronze
Giovanna SCOCCIMARRO (GER)/ Yoko ONO (JPN)
Barbara MATIC (CRO)/Kelly PETERSEN-POLLARD (GBR)

-78kg
Finale
Audrey TCHEUMÉO (FRA)/
Mami UMEKI (JPN)
Combats pour le bronze
Jeongyun LEE (KOR)/Emma REID (GBR)
Hyunji YOON (KOR)/Madeleine MALONGA (FRA)

+78kg
Finale
Romane DICKO (FRA)/
Wakaba TOMITA (JPN)
Combats pour le bronze
Léa FONTAINE (FRA)/
Hayun KIM (KOR)
Julia TOLOFUA (FRE)/
Nihel CHEIKH ROUHOU (TUN)

Masculins
-81kg
Tato GRIGALASHVILI (GEO)/Sotaro FUJIWARA (JPN)
Combats pour le bronze
Sagi MUKI (ISR)/Sami CHOUCHI (BEL)
Sharofiddin BOLTABOEV (UZB)/François GAUTHIER DRAPEAU (CAN)

-90kg
Finale
Sanshiro MURAO (JPN)/Mammadali MEDHIYEV (AZE)
Combats pour le bronze
Alexis MATHIEU (FRA)/
Mihael ZGANK (TUR)
Beka GVINIASHVILI (GEO)Davlat BOBONOV (UZB)

-100kg
Finale
Toma NIKIFOROV (BEL)/Peter PALTCHIK (ISR)
Combats pour le bronze
Kentaro IIDA (JPN)/Rafael BUZACARINI (BRA)
Michael KORREL (NED)/Muzaffarbek TUROBOYEV (UZB)

+100kg
Finale
Ushangi KOKAURI (AZE)/Tsetsentsengel ODKHUU (MGL)
Combats pour le bronze
Kokoro KAGEURA (JPN)/Guerman ANDREEV (FRA)
Minjong KIM (KOR)/Joseph TERHEC (FRA)

15h10. -70kg : Margaux Pinot irrésistible !
Championne du monde 2021, la Croate Matic est une judokate qui a une capacité rare à faire déjouer les tactiques adverses. Attentive aux tentatives de mouvements d’épaule de la championne olympique par équipes, Matic ne peut pourtant rien sur le ko-uchi-makikomi à gauche de la Française à trente secondes de la fin ! Un waza-ari qui envoie Pinot en finale contre la Japonaise Saki Niizoe, victorieuse en 2021 et qui n’auras pas eu à combattre contre l’Allemande Scoccimarro qui ne s’est pas présentée.
En repêchages, Kaila Issoufi est dominée par la Britannique Kelly Petersen-Pollard alors que Clémence Emé ne se présentait pas non plus. Une blessure à la cheville contractée lors de son combat contre Barbara Matic en quart de finale ?

15h00. -100kg Nikiforov/Paltchik, duel de costauds
Il va y avoir des watts au mètre carré pour la finale des -100kg. D’un côté Toma Nikiforov, le Belge. De l’autre l’Israélien Peter Paltchik. Le premier palce un shime-waza au Japonais Iida, qui aura eu le tort de laisser engager le Belge, très bon dans ce domaine.
Le second, mené dès le début du combat par le jeune Ouzbek Turoboyev, ne s’affole pas, marquant deux waza-ari en dix secondes à moins de dix secondes de la fin du combat ! Deux contres. La finale s’annonce copieuse.

14h40. -90kg : Murao éteint Mathieu
Le coup de patte est superbe. Un de-ashi-barai synonyme de second waza-ari pour le Japonais, après un premier sur un o-uchi-gari en bordure lors de cette demi-finale face au Français Alexis Mathieu. Une demi-finale maitrisée de bout en bout par l’étudiant de l’université de Tokai ! Alexis Mathieu affrontera le Turc Mihail Zgank pour une place sur le podium.

14h30. -81kg : Grigalashvili/Fujiwara pour le titre
Avec la victoire de Takeshi Sasaki ici même il y a cinq mois, on sent un Sotaro Fujiawara très concentré, sans doute motivé à ne pas prendre du retard dans la recherche du leadership national. Face au rugueux Ouzbek Boltaboev, le Nippon trouve la solution après plusieurs minutes au golden score sur un o-uchi-gari ken ken en garde croisée.
Pour faire au moins aussi bien que le fantasque et fantastique Sasaki, Fujiwara devra battre le Géorgien Tato Grigalashvili (finaliste en octobre), tombeur du Belge Sami Chouchi sur un mouvement de hanche à droite, là encore au golden score.
Loic Pietri, lui, perd son combat de repêchage contre Sagi Muki. L’Israélien place un premier sode-tsuri-komi-goshi puis un eri-seoi-nage en plongeant profondément entre les jambes du champion du monde 2013. Septième place donc pour Pietri, meilleur Tricolore de la catégorie.

14h20. +78kg : Dicko/Tomita en finale
C’est une finale logique à laquelle nous assisterons tout à l’heure sur le tapis n°2 de l’Accor Arena.
D’un côté, Romane Dicko domine la Coréenne Kim grâce à son o-uchi-gari en garde croisée qui plaque l’Asiatique sur le dos. De l’autre, Wakaba Tomita, vice championne du monde 2021, déroule Julia Tolofua à trente secondes de la fin sur un eri-seoi-nage. Un waza-ari décisif. Léa Fontaine, elle, se qualifie elle pour le combat pour le bronze, renversant la Brésilienne Beatriz Souza qui menait, grâce  à un makikomi que la Tricolore poussait jusqu’au bout et à l’immobilisation.

14h05. -78kg : Tcheuméo «on fire», Malonga peut encore être médaillée
L’image est terrible. Face à la Britannique Emma Reid, Fanny-Estelle Posvite, qui vient de taper sur le juji-gatame de son adversaire, se tient le genou, grimaçant très fort. Une blessure qui, de loin, a l’air sérieuse.
Image diamétralement opposée au tapis d’à côté, avec une Audrey Tcheuméo rageuse et intimidante. En demi-finale face à la Coréenne Yoon, elle place un o-soto-otshi ultra puissant qui déroule l’Asiatique. Pour le titre, la Française, quatre fois victorieuse ici, affrontera la Japonaise Umeki et son ne-waza diabolique.
Madeleine Maonga ? Visiblement pas dans un grand jour, la vice championne olympique trouve tout de même les ressources pour battre la Néerlandaise Ausma grâce à son uchi-mata.

13h45. +100kg : Andreev et Terhec iront chercher le bronze
Duel franco-français entre Guerman Andreev et Emre Sanal sur le tapis n°1. Deux amis. Finalement, c’est le champion de France Andreev qui s’impose, contrant Sanal, gêné par une blessure à la cheville contractée en quart de finale.
Joseph Terhec bat lui le Finlandais Puumalainen grâce à un sode-tsuri-komi-goshi à gauche qui déroulait celui qui a terminé au Portugal.
En finale, on retrouvera le Mongol Odkhuu qui bat le Japonais, champion du monde, Kokoro Kageura, aux pénalités. Face à lui, l’Azerbaidjanais Ushangi Kokauri, qui déroule le jeune Coréen sur un très joli harai-goshi.

13h20. -70kg et +78kg : Pinot et Dicko dans le dernier carré
L’impression laissée pour l’instant est buffante : très vive sur ses mouvements d’épaule, très impactante sur ses ko-uchi makikomi, Margaux Pinot vient de transpercer la défense de Yoko Ono, en quart de finale ! Une victoire au début du golden score sur un ko-uchi à gauche que la Nipponne n’a absolument pas vu venir.
En demi-finale, ça sera la Croate Barbara Matic, championne du monde en titre et tombeuse de Clémence Emé en quart de finale. Un combat que la championne de France mène rapidement et pense même avoir gagné suite au second waza-ari accordé par l’arbitre central. Mais celui-ci est déjugé et sur l’action suivante, Matic déroule Emé et la garde au sol.
En +78kg, entrée en lice de Romane Dicko qui bat l’Algérienne Asselah aux pénalités. En demi-finale, la championne olympique par équipes rencontrera la Coréenne Kim Hayun, victorieuse au Portugal. Méfiance.

13h10. -90kg et -78kg. Mathieu et Tcheuméo en demi-finale !
Elle va sans doute signer le ippon le plus rapide de la journée. Audrey Tcheuméo ne met que huit petites secondes à battre la Britannique Emma Reid ! Direction la demi-finale et la Coréenne Yoon Hyunji pour la double médaillée olympique française.
Une catégorie dans laquelle Madeleine Malonga, vice championne olympique perd son premier combat contre la Coréenne Lee Jeongyun, 24e mondiale et troisième au Portugal. Un combat qui s’est joué aux shidos (comme Posvite contre Yoon). La Française se faisant pénaliser une dernière fois pour passivité. Direction les repêchages pour la championne du monde 2019.
En -90kg, Alexis Mathieu confirme qu’il est dans une excellente «mood», battant l’Italien Parlati sur un sumi-gaeshi suivi en immobilisation. Une victoire obtenue alors que le Français avait été très rapidement mené sur un o-uchi-gari du Transalpin.
Pour aller en finale, Mathieu devra battre le Japonais Murao, très impresionnant puisqu’il vient de nettement dominer l’Ouzbek Davlat Bobonov, médaillé olympique à Tokyo.

12h55. -81kg : Pietri piégé par le ne-waza de Fujiwara
Il est l’un des masculins Japonais au ne-waza le plus efficace. Lors de ce quart de finale, Sotaro Fujiwara l’a encore prouvé en utilisant cette arme pour maitriser la fougue de Loic Pietri. Une immobilisation valorisé waza-ari, un kumikata classique pour garder à distance le Tricolore et voilà le Nippon en demi-finale.

12h45. Agbegnenou tombe sur un os, Terhec et Posvite en repêchages
Le morote-seoi-nage est superbe. Bien dans son combat face au champion du monde Kokoro Kageura,  Jospeh Terhec se fait toutefois surprendre sur le «spécial» du Japonais à sept secondes de la fin du temsp réglementaire.
En -78kg, Fanny-Estelle Posvite se fait elle battre par la Coréenne Yoon Hyunji, victorieuse aux pénalités dans un combat qui se sera joué à la tactique. Trois shidos à deux contre la Française.
Au même instant, sur le tapis mitoyen, Joris Agbegnenou, champion de France des -100kg à Perpignan subissait le yoko-guruma de l’Israélien Peter Paltchik, septième des JO de Tokyo. Il n’y a plus de -100kg français en lice puisque Alexandre Iddir avait, il y a une trentaine de minutes été battu par le Suisse Daniel Eich, en argent au Portugal.

12h30. -90kg : la journée d’Alexis Mathieu ?
Il ne faut que dix-sept secondes au champion de France des -90kg pour battre le Géorgien Luka Maisuradze, troisième il y a cinq mois à l’Accor Arena et troisième au Grand Chelem de Baku. Un o-soto-gari à droite bien ramené sur le dos et voici le Sucycien en quart de finale contre l’Italien Christian Parlati, récemment monté de catégorie.
Dans cette même catégorie, on aura le droit à un explosif Davlat Bobonov/Sanshiro Murao, revanche des championnats du monde 2021 où le Nippon avait été disqualifié de manière totalement incompréhensible.

12h20. -81kg : c’est fini pour Joubert et Keita 
La séquence au sol du Brésilien Guilherme Schimdt lui aura été fatale. Brahima Keita (FLAM 91) est en effet obligé de taper sur le juji-gatame du Carioca, cinquième au Portugal il y a une semaine. Dans la même catégorie, Quentin Joubert (Sainte Geneviève Sports Judo), face à l’Israélien Sagi Muki, champion du monde 2019, se voit marquer un o-soto-gari à gauche à mi-combat que le vice champion de France n’arrivera pas à combler.

12h00. -90kg : Caroly et Damier battus par plus forts
Deux gros morceaux pour Eniel Caroly (PSG Judo) et Francis Damier (FLAM 91). Le premier se voyait opposer le Géorgien Beka Gvinishvili, vice champion d’Europe. Extrêmement puissant, c’est en ne-waza que le judoka géorgien va faire la différence. Une tentative de sankaku-jime un peu ratée mais bien suivi en yoko-shiho-gatame et voilà Caroly cloué au sol.
Francis Damier, lui, faisait face au Japonais Sanshro Murao. Un gaucher très précis au kumikata et à la posture très droite. Judoka très classique, le Nippon posait les premières banderilles avec ses tentatives d’uchi-mata. Mais c’est finalement sur un tani-otoshi ken ken, suivi en immobilisation que Murao trouvait la faille contre le Français.

11h50. -78kg : Tcheuméo et Posvite avec autorité, Camara ça coince
Premier combat piégeux pour Fanny-Estelle Posvite. En effet, la Limougeaude retrouvait la Néerlandaise Yael Ven Heemst, vice championne d’Europe et du monde juniors 2021. Mais la puissance de la Française était trop supérieure. Victoire par ippon de celle qui reste sur une médaille de bronze aux Europe 2021.
Sur le tapis n°3, Audrey Tcheuméo (RSC Montreuil) faisait également jouer sa puissance face à l’Allemande Luise Malzahn, troisième en octobre dernier à l’Accor Arena et victorieuse du GC de Bakou. Dominatrice au kumikata dans ce duel de droitière, la vice championne olympique de Rio contrait l’Allemande sur une tentative d’o-soto-gari. En revanche, c’est terminé pour Hawa Camara (RSC Hampigny), vice championne de France 2021. Face à la Néerlandais Natascha Ausma, victorieuse du GC de Tbilissi en 2021 et en argent à Kazan, la Française se faisait piquer au sol sur une liaison.

11h45. -81kg : Pietri sort Albayrak !
Si le premier tour avait été une formalité pour Loic Pietri et Tizie Gnamien, leur huitième de finale s’annonçaient terribles ! Le triple médaillé mondial avait face à lui le Turc Vedat Albayrak, vainqueur du Grand Chelem de Bakou 2021 et cinquième mondial. Très fort l’année dernière, ce judoka né géorgien avait eu la malchance de tomber en tableau, à Tokyo, contre le futur champion olympique, le Japonais Takanori Nagase.
Ce dimanche, il est surpris d’entrée par le o-soto-gari à gauche (en garde à droite) du judoka de l’OJ Nice, en bronze aux France mi-novembre. Un avantage que Pietri gardait dans la douleur, résistant bien aux tentatives de corps à corps d’Albayrak.
En quart de finale Pietri devra renouveler la performance puisqu’il aura à éliminer le Japonais Sotaro Fujiwara, cinquième des Monde 2021.
Tizie Gnamien, lui, subissait les attaques variés et les tentatives de juji-gatame du Géorgien Tato Grigalashvili, finaliste ici en octobre et vice champion du monde.
Grigalashvili qui marquait sur un makikomi à gauche. Très fort pour garder un avantage, ce dernier jouait la montre pour aller au bout des quatre minutes.

11h35. -100kg et +100kg : Clerget y était presque, Terhec et Sanal ça passe !
Ayant choisi de combattre dans la catégorie supérieure, Axel Clerget, le champion olympique par équipes, débutait tambour battant contre le Croate Zlatko Kumric, 26e mondial, septième au Grand Chelem de Bakou et cinquième il y a cinq mois en ce même lieu. Le Français marquait un waza-ari sur un ko-uchi makikomi à gauche et semblait bien tenir le rythme et le combat. Mais dans les dernières secondes, le Croate venait coller à gauche le Tricolore qui se faisait embarquer sur un ko-soto-gake que Kumric suivait parfaitement au sol. Un petit tour et puis s’en va donc pour Clerget.
En +100kg, Joseph Terhec (ARAM Judo) place un makikomi à gauche au Brésilien Juscelino Nascimentodont le dernier résultat remonte à une septième place au Grand Chelem de Brasilia en 2019. Dans la même catégorie, Emre Sanal (RSC Montreuil), vainqueur à Visé le week-end dernier, bat le Sénégalais N’Diaye, premier Sénégalais médaillé sur un tournoi du circuit FIJ (c’était la semaine dernière au GP du Portugal). Un corps à corps intense que le Français gère mieux, en étant plus mobile et qui plaque l’Africain sur le dos. Hermann Djiguiba, dernier appelé dans cette catégorie, se fait immobiliser par le Mongol Odkhuu, cinquième en octobre et vainqueur du GC d’Abou Dhabi. Enfin Guerman Andreev (Nice Alliance Judo), champion de France en titre, bat le Cubain Andy Granda.

11h30. -70kg : Niizoe trop forte pour Prévot
Vice championne de France en novembre à Perpignan, Inès Prévot (JC Juniville) tirait le gros lot avec la Japonaise Saki Niizoe, victorieuse ici même en octobre. Très puissante, la Nipponne plaçait son bras gauche fort à l’intérieur pour lancer un premier uchi-mata très dynamique. Puis un second deux minutes plus tard. Waza-ari/awasete ippon.

11h15. -90kg : Caroly oui, NGayap Hambou non
Le tai-otoshi d’Eniel Caroly, récent troisième au tournoi belge de Visé a fait impeccablement rouler sur le dos le Congolais NDion. Le prochain tour s’annonce d’un tout autre calibre avec le Géorgien Beka Gviniashvili ! Sur le tapis n°3, Maxime-Gael NGayap, troisième des Monde juniors 2021 s’incline lui d’entrée face au Brésilien Rafael Macedo, immobilisé en kami-shiho-gatame.

11h05. -81kg : Pietri et Gnamien très appliqués
Fils et élèves de tous les deux de Marcel Pietri au JC Monaco, Loic Pietri et Tizie Gnamien rentrent idéalement dans leur compétition, dominant respectivement l’Américain Kell Berliner et le Polonais Sebastian Marcinkiewicz. Ippon pour le champion du monde 2013 (il marque un second waza-ari sur son ko-uchi-gari), ippon pour le cinquième du Grand Chelem de Paris en octobre (il contre au corps-à-corps son adversaire).

11h00. Début de cette deuxième journée du Grand Chelem de Paris 2022 !