Samedi 24 Juillet 2021 – Tokyo (Japon)
-48kg F et -60kg M

Le Nippon Budokan de Tokyo dans sa configuration olympique. © Antoine Frandeboeuf / L’Esprit du Judo

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21h30. Le débrief de Daniel Fernandes, coach heureux de Luka Mkheidze

20h30. La réaction de Luka Mkheidze, encore chamboulé à la descente du podium

19h33. Finale : Takato, l’or et c’est tout
C’est finalement le combat qui lui aura donné le moins de mal, et sur lequel il n’aura eu qu’à gérer. Fatigué et peut-être déjà satisfait de sa magnifique accession à ce niveau, le Taïwanais Yang Yung-Wei se laisse doucement poussé vers la sorite aux pénalités. Un combat sans relief, mais une journée qui ne l’est pas pour Naohisa Takato – ni d’ailleurs pour son adversaire – qui obtient, après sa « décevante » médaille de bronze de 2016, son premier titre olympique après trois titres mondiaux. Un palmarès de géant pour le lutin de Tokai.

19h33. Bronze : Il l’a fait !
On craignait vraiment pour le Français cet adversaire coréen, très à l’aise contre le redoutable Géorgien Lukhumi Chkhvimiani, et bien mieux reposé que lui après quasiment dix minutes de demi-finale. On craignait aussi l’éventuelle démobilisation suivant la terrible déception d’une finale manquée alors qu’elle lui tendait les bras. Ce ne fut rien de tout ça. Parfaitement sûr de son schéma tactique, le Français Luka Mkheidze réussissait magnifiquement là où le Géorgien champion du monde 2019 avait totalement échoué. Laissant le Coréen Kim Won Jin poser sa première main, la droite, il était sans cesse en mouvement et sur l’attaque pour l’empêcher d’installer sa main forte, la gauche. Dans son style fluide, il multipliait les enroulements, les passages par en dessous, mettant souvent le Coréen en danger et désorganisant complètement son « game plan ». Les pénalités s’accumulaient du côté de Kim, mais les supporters français guettaient la baisse de régime, le moment où la débauche d’énergie consentie en demi-finale allait se faire payer. Ce ne fut jamais le cas. Le Coréen ne parvint jamais à modifier son approche, Luka Mkheidze resta dans la sienne et fut finalement récompensé de sa détermination et de sa concentration par une troisième pénalité tombant du côté adverse. Incroyable, mais vrai, Luka Mkheidze, vice champion d’Europe cette année, est désormais médaillé olympique ! La première médaille française de ses Jeux, la première médaille olympique dans cette catégorie des -60kg depuis… l’or de Thierry Rey en 1980 à Moscou. 

18h52. Bronze : Smetov pour la deuxième fois
Epuisés tous les deux, le Kazakh Yeldos Smetov et le Néerlandais Tornike Tsjakadoea cherchaient chacun l’ouverture jusqu’à une minute au delà du golden score. Dangereux sur une bel tentative de uchi-mata, le Néerlandais tentait une nouvelle attaque en kata-guruma, mais se faisait contrer par Smetov, très habile à reprendre à son compte les attaques adverses. Animateur du jour, Tornike Tsjakadoea n’est pas payé de sa belle journée. Yeldos Smetov engrange une nouvelle grande médaille, sa deuxième olympique après la finale en 2016.

19h08. Finale : Krasniqi, pour un éclair
Elle avait fait tomber la favorite, l’Ukrainienne Daria Bilodid, et elle semblait tout à fait capable de triompher de la n°1 mondiale, la Kosovare Distria Krasniqi. C’est en effet la Japonaise Funa Tonaki qui avait la main sur le combat, sûre d’elle, terriblement dangereuse dans ses passages au sol où plusieurs fois elle parût à deux doigts d’en finir. Mais dans les vingt dernières secondes, alors qu’elle n’était jusque là jamais parvenue à mettre en défaut la stabilité de la petite Japonaise, Distria Krasniqi se concentrait sur une séquence où elle avait bien les mains en place, multipliant les petits appels et les feintes, avant de mettre tout ce qu’elle avait dans son très fort uchi-mata. Funa Tonaki se faisait prendre et concédait le waza-ari à quinze secondes du gong. Rageant pour Tonaki, brillant pout Krasniqi, deuxième championne olympique de l’histoire du Kosovo, après une autre judoka, Maljinda Kelmendi, en lice demain pour un doublé. 

18h52. Bronze : Deux filles en pleurs, une fille en joie
Bien que finalement victorieuse de l’Israélienne Shira Rishony, sur un osaekomi, encore un, la grande Daria Bilodid, comme son adversaire déçue d’être passée si près, sortait en larmes du tapis, bien malheureuse de n’avoir pas pu concrétiser son rêve d’or olympique. Le bronze, que son adversaire aurait accueilli comme le Saint Graal, ne la consolera pas. 
Après avoir magistralement placé sa clé de bras à la Portugaise Costa, la trentenaire mongole Urantsetseg Munkhbat ne fait pas la difficile en revanche et savoure cette première médaille olympique après trois participations où elle a gagné une place à chaque fois. Septième en 2012, cinquième en 2016, troisième en 2020 (2021). Après quatre médailles mondiales, dont le titre en 2013, elle aura su se montrer patiente. 

17h56. Demi-finale : C’est Yang qui passe…
Bien dans son combat pendant quatre minutes, le Français Mkheidze donna l’impression qu’il pouvait le faire, obligeant le Taïwanais à la défensive, et obtenant même une analyse vidéo sur un sumi-gaeshi ou il était sans doute tout proche de marquer waza-ari. Mais son adversaire tenait le choc, se débattant dans le filet posé par le combattant de Sucy,  et commençait progressivement à monter en volume, affermissant progressivement son emprise sur le combat à mesure qu’il durait, notamment grâce à des passages aux sol systématiques et opiniâtres, superbement repoussés par Luka Mkheidze, impressionnant aussi dans sa gestuelle à ce niveau. Mais chaque séquence lui enlevait un peu plus de souffle et de force tandis que Yang Yung-Wei, le samouraï de Taipei, fort de ses nombreux entraînements à l’université japonaise de Nittai-Dai, semblait inaccessible à la souffrance. Après neuf minutes incroyables d’intensité là encore, c’est une nouvelle séquence au sol en sankaku-osaekomi qui allait crucifier le Français. Luka Mkheidze sortait du tapis épuisé et effondré, conscient se qu’il venait de manquer, et sachant déjà à quel point il lui sera difficile d’aller chercher la médaille contre le très fort Coréen Kim Won-Jin, largement plus reposé que lui. Haut les coeurs, il faut y croire tout de même !

17h56. Demi-finale : Takato, après onze minutes de folie !
Une chose est sûre, les Japonais sont prêts. Le combat du -60kg Naohisa Takato contre le Kazakh Yeldos Smetov est pour l’instant le plus beau, le plus impressionnant du jour. Une « baston » terrible, avec des passages au sol absolument surhumains, globalement dominé par le Japonais… mais malgré son épuisement, l’ancien champion du monde parfaitement préparé ne voulait pas se rendre et se montrait très dangereux à chaque tentative de Takato. Comme deux chats, ils se rendaient coup pour coup, et c’est finalement au bout de onze minutes que le Japonais finissait par marquer le waza-ari fatidique. Un combat dément… et qui laissera des traces. Un bon point pour le rival du Japonais en finale.

17h56. Ce sera le Coréen en place de trois
Un gros uchi-mata contre l’Ukrainien Lesiuk assure au Néerlandais Tsjakadoea, l’un des hommes du jour, sa chance de médaille olympique. En revanche, et c’est un peu une surprise, le Géorgien Chkhvimiani rate sa deuxième chance de médaille. Très fort contre le Japonais Takato contre lequel il s’était préparé, il s’est englué dans la garde col manche classique et efficace du gaucher coréen Kim Won Jin et malgré sa volonté de révolte, il finissait par se faire dérouler sur un seoi-nage à droite. Une belle gestion de la part du Coréen neuvième mondial et vainqueur du Master. Les Coréens sont là.

17h28. Demi-finales : Bilodid battue !
Elle se sera reposée deux heures, mais cela n’aura pas suffi. Comme on pouvait le craindre pour elle, ce tournoi olympique arrive un an trop tard pour l’immense Ukrainienne d’un mètre soixante quinze, trop grande pour rester durablement dans la catégorie des -48kg. Parfaitement préparée, Funa Tonaki faisait ses gammes à la garde, attaquant systématiquement en o-uchi-gari dès que sa grande rivale parvenait à monter la main. Difficile pour la Japonaise de marquer directement, mais elle sapait les forces de l’Ukrainienne et après sept minutes, alors qu’elle était menée de deux pénalités à une, un arbitrage plutôt favorable à Daria Bilodid sur la défensive tout au long du combat, la Japonaise se jetait sur une opportunité au sol et captait avec l’art d’un prédateur le bras qui dépassait. Epuisée, Bilodid devait céder. À 20 ans tout juste, la double championne du monde seniors ukrainienne ne sera jamais championne olympique. Du moins en -48kg. 
L’autre finaliste, comme attendu, sera la redoutable Kosovare Distria Krasniqi, facile contre la Mongole Munkhbat, à laquelle elle marque waza-ari sur son très fort o-soto-gari. La finale sera serrée. La Japonaise mène 2-1, mais la dernière victoire est pour Krasniqi au Master.

17h16. Rishony et Costa en place de trois
C’est sur un très beau « coup de volant » en sasae, mais sans même bloquer la cheville, que l’Israélienne Shira Rishony marquait un ippon net à la combattante de Taipei, Lin Chen-Hao. Joli parcours de l’Israélienne 15e mondiale, qui a trente ans, se donne une belle chance de médaille olympique alors qu’elle était en perte de vitesse depuis quelques temps. Battue par la Mongole Munkhbat, elle est notamment parvenue à sortir l’Espagnole Figueroa en tableau.
 Quant à la Portugaise Catarina Costa, elle envoie probablement à la retraite la grande (par le talent) Argentine Pareto, en la prenant sur un uki-waza dont le docteur Pareto est elle-même spécialiste. Une belle opportunité pour cette combattante de 24 ans, 8e mondiale.

Debout les Français, Mkheidze en demie !
La journée avait commencé durement pour les espoirs bleu-blanc-rouge, par l’échec sec de Shirine Boukli, prise en faux rythme au premier tour par la Serbe Nikolic, elle même sortie au tour suivant par la blonde Daria Bilodid, favorite n°1 du tournoi olympique des -48kg. Adieu veau, vache, cochon, couvée pour la jeune Française… la loi des Jeux est dure, mais c’est la loi. 

Pas de surprise d’ailleurs dans cette catégorie des super-légères, où les quatre annoncées sont au rendez-vous, avec quelques doutes du côté de l’Ukrainienne Daria Bilodid, en difficulté tour après tour, mais qui a maintenant quelques heures devant elle pour se regonfler à bloc. Elle en aura besoin en demie contre la Japonaise Funa Tonaki, très à l’aise, notamment contre l’ancienne gloire de la catégorie, la bondissante Argentine Pareto, clouée au sol.

Chez les hommes, c’est l’ébullition ! Premier animateur du jour, le Néerlandais Tsjakadoea sortait le Mongol Dashdavaa et le Russe Mshvidobadze, avant d’être arrêté par le Taïwanais Yang, à peine mieux classé que lui (11e mondial tout de même). Et dans la même zone du tableau, pour le plaisir du clan français et sous les yeux du Président Macron, le discret Luka Mkheidze se faisait dompteur d’entrée du danger Garrigos, l’Espagnol qui l’avait battu en finale du championnat d’Europe — et qui a peut-être eu le tort d’avoir eu les yeux plus gros que le ventre avec une présence active à Budapest il y a un mois, pour une médaille de bronze mondiale qui lui coûte peut-être ses Jeux. Quant au Français, il n’avait même pas à se préoccuper de la tête de série venue d’Ouzbékistan, Sharaffudin Lutfillaev, qui devait se dresser devant lui ensuite, car ce dernier était battu par l’Ukrainien Artem Lesiuk, qui n’allait lui poser aucune difficulté. Le voici en demi-finale !
Le constat est simple : l’opportunité pour Mkheidze est juste énorme : il faut battre ce Taïwanais Yang, un excellent judoka qui monte en puissance avec une belle série de podiums, notamment une finale continentale asiatique et une autre au Masters de Doha, mais sans doute bien plus accessible qu’un Takato ou un Smetov, les deux autres demi-finalistes… et bien plus accessible que le « boss » qui attendrait le Français en cas d’échec et de tentative pour le bronze : le terrible Géorgien Chkhvimiani, champion du monde 2019, écarté sans avoir été battu par le Japonais Takato. Il faut battre ce Yang pour aller savourer une finale olympique inespérée, c’est obligatoire ! Luka Mkheidze donne depuis quelques années l’impression qu’il a quelque chose de plus, outre ce judo tout en rythme et en talent : la capacité à prendre les moments décisifs à son compte. Il n’aura jamais de meilleure occasion que celle qu’il s’est offerte ce samedi 24 juillet 2021. Tous ensemble à partir de 17h pour une finale possible, la première super-performance du judo français !

 
13h30. Le programme du bloc final (à partir de 17h heure japonaise)

 

-48kg
Demi-finales
KRASNIQI Distria (KOS) – MUNKHBAT Urantsetseg (MGL)
BILODID Daria (UKR) – TONAKI Funa (JPN)

Repêchages
LIN Chen Hao (TPE) – RISHONY Shira (ISR)
COSTA Catarina (POR) – PARETO Paula (ARG)

-60kg
Demi-finales
YANG Yung Wei (TPE) – MKHEIDZE Luka (FRA – Sucy Judo)
TAKATO Naohisa (JPN) – SMETOV Yeldos (KAZ)

Repêchages
TSJAKADOEA Tornike (NED) – LESIUK Artem (UKR)
CHKHVIMIANI Lukhumi (GEO) – KIM Won Jin (KOR)

13h28. Takato sort du piège
Comme prévu, le Géorgien Lukhumi Chkhvimiani a fait vivre un enfer au Japonais Takato, et vice versa, si l’on peut dire, car le combat fut d’une grande intensité, avec reprise d’initiative systématique à chaque mouvement tenté, et force toupies sur la tête. Le Japonais n’est pas passé loin du cauchemar de 2016 avec une action contre lui longuement revue à la vidéo avant d’être invalidée. Et après plus de sept minutes de combat, c’est finalement sur une troisième pénalité — dommage — que le vaillant Géorgien se faisait sortir pour une « prise de l’ours » directe illicite — laquelle avait pourtant fait passer le frisson dans les travées clairsemées. Un signe indien vaincu en tout cas pour Takato, écarté du titre par le Géorgien Papinashvili il y a cinq ans. Il faudra néanmoins qu’il soit bon en demie contre le Kazakhstanais Yeldos Smetov, très efficace contre le Coréen Kim Won Jin pour rejoindre les demies.

13h15. Mhkeidze en demie !
Aucun problème pour le Français face à son adversaire Ukrainien ! En deux attaques d’épaule bien fixées, il lui arrachait deux waza-ari tranquilles. Luka Mkheidze donne une impression de très grande sérénité. Et le tableau est largement ouvert, avec en demi le Taïwanais Yang Yung Wei, 23 ans, 11e mondial… et vainqueur du Français au championnat du monde 2019. Dans tous les cas, un vrai outsider en finale. C’est faisable ! 

13h10. Bilodid en demie, non sans mal
Il a fallu attendre le golden score pour que la grande blonde ukrainienne Daria Bilodid vienne à bout de la brune portugaise Catarina Costa. En difficulté tout le combat pour fixer la tonique Portugaise tentant constamment des balayages dans les déplacements, c’est finalement sur un retournement rugueux que l’Ukrainienne en venait à bout. C’était beaucoup plus facile en revanche pour la Japonaise Funa Tonaki, qui verrouillait en deux minutes l’Argentine multiple championne du monde sur le dos pour se hisser elle aussi en demi-finale.

12h57. Krasniqi dans le dernier carré
La Kosovare est la première à se hisser à ce niveau avec un ippon très rapide sur la combattante taïwanaise Lin. Combat fini aussi entre la Mongole Munkhbat et l’Israélienne Rishony, victoire de la Mongole, un beau Pareto (ARG) – Tonaki (JPN) en perspective.
Chez les hommes, c’est le détonnant Takato (JPN) – Chkhvimiani (GEO) en finale du quart de tableau qui est attendu, ainsi que le Mkheidze (FRA) – Lesiuk (UKR) !

 
12h30. La réaction de Shirine Boukli, interdite en zone mixte
 
 

12h21. L’exploit pour Mkheidze !
On pouvait craindre pour le Français la mobilité et le sens tactique du champion d’Europe en titre, l’Espagnol Francisco Garrigos, qui l’avait dominé dans ce secteur en finale du dernier rendez-vous continental. Mais cette fois c’est le Français qui donnait une leçon de mouvement et de lucidité au n°6 mondial, vainqueur pour le bronze du Français Khyar au dernier championnat du monde de Budapest. Accumulant avec beaucoup de fluidité et d’audace les mouvements d’attaque en kata-guruma et uki-waza, Luka Mkheidze ne laissait jamais l’Espagnol s’installer ni respirer et accumulait rapidement les pénalités en sa faveur sans jamais donner l’impression d’en faire trop. De plus en plus en difficulté, Garrigos prenait beaucoup de risques pour tenter de contrer son adversaire et, après un premier waza-ari refusé à la vidéo, se faisait enrouler sur un seoi-nage qu’il avait tenté d’anticiper. Un très beau coup d’entrée pour Mkheidze qui sort la tête de série de son huitième de tableau et prend en suivant le « modeste » Ukrainien Artem Lesiuk, vainqueur surprise de l’autre tête de série du quart de tableau, l’Ouzbek Sharaffudin Lutfillaev, et qu’il a battu deux fois en trois rencontres. Ça sent bon !

12h01. Pas de champion olympique russe (aujourd’hui)
Le Néerlandais Tornike Tsjakadoea, déjà sollicité durement sur son tour préliminaire contre le Mongol de la catégorie, est bien dans son tournoi olympique. Il réussit le premier exploit du jour en sortant le n°3 mondial, le Russe Robert Mshvidobadze, qu’il n’avait pourtant jamais battu ! Un waza-ari rapide et une gestion lucide tout le reste du combat… le Russe, qui n’était plus sorti depuis le Grand Chelem de Kazan en mai, n’a pas eu le temps de se mettre dedans. Première tête de série à tomber, il ne succédera donc pas à Beslan Mudranov (2016), ni à Arsen Galstyan (2012). Le tableau s’ouvre en revanche pour l’inattendu Néerlandais sorti au deuxième tour des championnats du monde par l’Équatorien Preciado. C’est au moment décisif qu’il faut être prêt. 

11h37. Boukli, déjà sortie !
On parlait beaucoup de ce rendez-vous de second tour avec la grande Daria Bilodid, mais c’était, comme souvent, l’erreur à ne pas commettre. Le premier tour se posait là avec la Serbe Milica Nikolic, 17e mondiale, battue deux fois néanmoins en 2020 par la Française. Mais la Serbe s’acharnait à empêcher la saisie main droite de la Française et cela fonctionnait : une première pénalité un peu rapide pour non-combativité, une seconde au bout de deux minutes et demi pour une saisie illicite, l’affaire était déjà chaude. Shirine Boukli semblait reprendre le combat en main, mais sur une garde croisée de son adversaire, l’arbitre identifiait une saisie à la hanche douteuse et décidait, après consultation des arbitres video, de donner la troisième ! Les Jeux demandent de la concentration et de l’expérience, le piège s’est refermé sur les 22 ans de Boukli sans qu’elle ait vraiment pu réagir. 

11h10. Le ko-soto de Tornike
Première confirmation de la journée, la victoire au golden score, après 2’39, du Néerlandais Tornike Tsjakadoea sur le Mongol Amartuvshin Dashdavaa avec un très joli petit ko-soto-gari au corps-à-corps. Un tour préliminaire déjà costaud pour la catégorie.

11h02. Chibana, une première
La Brésilienne Gabriela Chibana a l’honneur de marquer le premier ippon des Jeux de Tokyo, en quelques secondes sur la Malawienne Harriet Bonface.

11h00. Jeux olympiques Tokyo 2020, c’est parti !
La Brésilienne Gabriela Chibana face à la Malawienne Harriet Bonface d’un côté, le Mongol Amartuvshin Dashdavaa contre le Néerlandais Tornike Tsjakadoea de l’autre pour débuter la semaine. Shirine Boukli fera son apparition sur le septième combat des -48kg, Luka Mkheidze au dixième duel des -60kg.

Et bien voilà. Nous y sommes. Aujourd’hui débutent ces XXXIIes Jeux olympiques tant attendus. Par les athlètes avant tout bien entendu, mais aussi par tous les passionnés de la discipline dans le monde.
Une compétition de huit jours (sept en individuels avant la grande première du par équipes mixtes), dont l’organisation, désormais très rodée, est calquée sur ce qui se fit en matière logistique lors des derniers championnats du monde.
-48kg et -60kg auront donc l’honneur d’ouvrir cette épreuve de judo, sur les deux tatamis immaculés du Nippon Budokan mais vide de spectateur.

La présentation complète des -48kg F et des -60kg M, les deux premières catégories en compétition cette semaine

Le guide de la compétition

Les leçons du tirage au sort