Mardi 27 Juillet 2021 – Tokyo (Japon)
-63kg F et -81kg M

Vue imprenable du haut des gradins. © Antoine Frandeboeuf / L’Esprit du Judo

21h00. Jeux olympiques Tokyo 2021 – Clarisse Agbegnenou : « Je n’aurais pu rêver mieux comme victoire »

 
20h00. La réaction de Larbi Benboudaoud : « Clarisse avait l’ascendant psychologique »
 

19h15. Nagase, le quatrième héros
Sur cette finale, on pouvait tout attendre. Le Mongol Mollaei, arrivé si prêt du but, allait-il céder ? Nagase, si déterminé à souffrir et à s’imposer dès le premier tour, allait-il craquer ? Il n’y avait pas de place pour un vaincu dans cette catégorie, et pourtant il en fallait un. Comme pour les combats précédents, le Japonais s’est appliqué à poser les mains, maintenant le tonique Irano-Mongol Mollaei dans ses filets. Comme d’autres, il essaye de « coller » le Japonais, sans jamais y parvenir. Et finalement, comme à chaque tour, après plus de deux minutes de golden score, le tai-otoshi de Nagase tranchait dans le vif et jetait Saied Mollaei sur le dos. Takanori Nagase est champion olympique, le quatrième en quatre journées pour l’équipe masculine japonaise. Juste vertigineux.

18h55. Deux ippons rapides pour le bronze
Si il n’est pas en finale, le Belge Casse est toujours l’un des plus durs de la catégorie et ça s’est vu contre le jeune Géorgien Grigalashvili, trop déçu pour être vraiment présent pour le bronze. Sur un de ses seoi, le Belge le reprenait en uki-waza et marquait un ippon rageur. Joli doublé métallique pour l’ancien champion du monde juniors. Or à Budapest, bronze à Tokyo, c’est beau.
Beau aussi le parcours de l’étonnant Autrichien Shamil Borchashvili, un inattendu qui n’allait rien lâcher jusqu’au bout. C’est sur un impeccable sumi-gaeshi qu’il se débarrassait de l’autre belle aventure du jour pour les outsiders, l’Allemand Dominic Ressel. Le dernier Autrichien sur la boîte olympique, c’est Ludwig Paischer, en 2008.

18h45. Champioooooonne olympique !
A-t-on vraiment eu peur pour elle ? Tellement sûre, tellement dominante sur la catégorie qu’elle avait déjà battue Miku Tashiro, sa plus redoutable adversaire, sans la combattre ! Pour ce qui était de Tina Trstenjak, bien qu’un peu ballotée par ses adversaires pendant la compétition, sans doute elle aussi rongée de l’intérieur par la domination de la Française, il fallait tout de même lui passer sur le corps pour la vaincre une bonne fois pour toute. Remontée au maximum, la Slovène faisait ce qu’elle sait faire, attaquer dans tous les sens, prendre le rythme à son compte et tenter de déstabiliser l’adversaire pour lui faire faire une erreur. De fait, elle prenait une pénalité d’avance ! Mais même si elle ne parvenait encore pas à lancer les attaques, Clarisse ne se démontait pas et affirmait son autorité à la saisie et dans les échanges. C’était le golden score; Autoritaire et audacieuse, la championne du monde en titre lançait rapidement un ko-uchi-gari de très, très loin, que la Slovène tentait de reprendre de volée ! Mais dépassée par l’énergie du mouvement, la solide Slovène s’envolait comme un ballon de plage et retombait sur le dos. C’était fait. Dans ce remake du « classique 2016 » qu’avait été la finale perdue par Clarisse il y a cinq ans, on mesurait, par la différence de résultat et la hiérarchie d’airain entre ces deux combattantes, tout le chemin parcouru. Quintuple championne du monde, dont la dernière levée il y a un mois, double finaliste et désormais médaillée d’or des Jeux olympiques, Clarisse Agbegnenou est la plus grande.

18h34. Le Canada double en bronze
Même si Jessica Klimkait aspirait à mieux hier, c’est tout de même une belle récompense pour le Canada qui se profile. Les voici avec une deuxième médaille olympique en bronze, obtenue en contre après trois minutes de golden score par la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard contre la Vénézuélienne Anriquelis Barrios. Deux médailles olympiques, c’est la première fois au pays de Nicolas Gill.

18h18. Old-up italien sur le bronze
Elle ne se sera pas fait prier pour aller prendre cette médaille de bronze dont elle devait sans doute rêver sans y croire. Elle n’avait pas beaucoup de références internationales avant d’arriver jusqu’à ce combat décisif, opportunité inimaginable, ouverte par la chute surprenante de la Japonaise Miku Tashiro. Maria Centracchio ? Une troisième place aux Jeux européens 2019, et plus grand chose depuis. Face à l’accessible Néerlandaise Juul Franssen, plus lente qu’elle, elle prenait son destin en main, accumulant les attaques pour finir par inciter l’arbitre à en finir par la troisième pénalité. Un combat sans trop de relief, mais une belle joie pour finir. Si les grandes douleurs sont muettes, les grands bonheurs sont visuels, surtout en Italie, et c’est tant mieux.

17h52. Nagase les fait craquer
On ne le voyait pas forcément dominant, le Japonais Nagase, contre le redoutable champion du monde en titre, le tactique Matthias Casse. Mais sa détermination radicale à prendre la manche de la main gauche et à poser ensuite sa main droite au col, toujours sur le même rythme, comme une machine, finissait par le rendre intimidant. Le Belge tentait de garder son autorité sur l’échange, sur le combat, mais se faisait progressivement réduire, acculer à une position de défense où il tentait de faire lâcher la manche sans y parvenir et de casser le rythme à la fois lent et oppressant du combattant nippon par des montées de main inefficaces. Puissance d’un kumikata maîtrisé, jamais il n’est parvenu à tourner le dos ou même à descendre au sol en tomoe-nage. Et c’est au bout de plusieurs minutes de golden score que le Japonais, de plus en plus dominant, trouvait l’ouverture en eri-seoi-otoshi. Le Belge s’envolait pour retomber à plat ventre, l’arbitre demandait la video. les superviseurs voyait l’ombre d’un waza-ari. Marque imaginaire, ou presque, mais la démonstration de Takanori Nagase, quatrième finaliste masculin japonais en finale en quatre jours, était vraiment remarquable. Sera-t-il le quatrième en or ? Ce serait historique, encore un peu plus.

17h52. Mollaei en finale
Il fait la compétition de sa vie l’Autrichien Shamil Borchashvili, vainqueur entre autres de l’Israélien Muki et de l’Ouzbek Boltaboev. Mais ce ne sera pas suffisant pour vaincre le Mongol, ex-Iranien, Saeid Mollaei, champion du monde 2018, qui lui place deux kata-gururma dans un totalement inspiré de la lutte. Voici la « belle histoire médiatique » en finale, l’ancien Iranien devenu réfugié politique. Il faudra se battre très fort pour lui arracher son destin !

17h37. Grigalashvili, ça rigole encore
Il ne peut plus être finaliste, comme au dernier championnat du monde, mais il peut espérer encore attraper une médaille olympique, le fantastique jeune combattant géorgien Tato Grigalashvili trouve la solution contre le très planté Ouzbek Sharofiddin Boltaboev par un o-uchi-gari en prise de l’ours. Le bronze est à portée de patte.

17h37. Ressel, de biens beaux gestes
C’est sur masterpiece en de-ashi-barai que, l’intrus du jour, l’Allemand Ludovic Ressel sortait de la finale de repêchages le Russe Alan Khubetsov, qui n’a pas dû souvent en prendre des comme ça. Ce Ressel est la bonne surprise de la catégorie. Pour une médaille de bronze à venir ?

17h29. Clarisse au pied du mur, finale !
On n’en doutait pas, mais il fallait le faire. Dans l’autorité, la force déployée, la conviction des attaques, et notamment de son terrible étranglement, Clarisse Agbegnenou a fait passer un sale quart d’heure à la Canadienne Beauchemin-Pinard, peu habituée à se faire concasser ainsi par ses adversaires. C’est sur un nidan-ko-soto-gari très aérien que la Française obtenait à mi-combat le waza-ari nécessaire. 

17h19. La Slovène, cinq ans plus tard
On l’a dit, elle n’est pas au top depuis le début de la journée. Mais l’Italienne Maria Centracchio n’était tout de même pas de taille à s’opposer à Tina Trstenjak, qui commence à sentir l’appel de la médaille olympique. Un gros seoi-nage pour le premier waza-ari et un dégagement de jambe autoritaire sur lequel l’Italienne ne se rebellait guère. Affaire réglée pour la championne olympique, qui monte en finale et se propose pour un remake d’il y a cinq ans contre la Française !

17h14. Franssen et Barrios en place de trois
La Néerlandaise battue par Clarisse, Juul Franssen marque ippon à la Brésilienne Quadros et la Vénézuélienne Anrriquelis Barrios place un joli o-uchi-gari à la tombeuse de la Japonaise, la Polonaise Agata Ozdoba-Blach.

15h30. Le programme du bloc final (à partir de 17h heure japonaise)

-63kg
Demi-finales
AGBEGNENOU Clarisse (FRA – RSC Champigny) – BEAUCHEMIN-PINARD Catherine (CAN)
TRSTENJAK Tina (SLO) – CENTRACCHIO Maria (ITA)

Repêchages
FRANSSEN Juul (NED) – QUADROS Ketleyn (BRA)
BARRIOS Anriquelis (VEN) – OZDOBA-BLACH Agata (POL)

-81kg
Demi-finales
CASSE Matthias (BEL) – NAGASE Takanori (JPN)
BORCHASHVILI Shamil (AUT) – MOLLAEI Saeid (MGL)

Repêchages
KHUBETSOV Alan (RUS) – RESSEL Dominic (GER)
BOLTABOEV Sharoffidin (UZB) – GRIGALASHVILI Tato (GEO)

15h15. Grigalashvili contré par Mollaei
Le jeune Géorgien Tato Grigalashvili, finaliste du championnat du monde, ne réussira pas la passe de deux finales. C’est le briscard néo-Mongol Saeid Mollaei qui finit par le vaincre en contrant une grosse tentative de mouvement de hanche, sur laquelle il accroche la jambe extérieure… poussant le Géorgien sur la nuque pour un ippon, contesté par le jeune Géorgien, mais tout à fait valide et accordé sans problème par le corps arbitral.  La question du « danger de la situation » aurait pu se poser néanmoins, et avec le même enjeu : le Géorgien tombe sur la nuque, mais ce n’est pas de son fait, le contre qui l’y oblige. Un problème récurrent qu’il faudra bien clarifier. 

15h00. Casse et Nagase en demies
Le champion du monde belge Matthias Casse, moins autoritaire qu’à Budapest, a fini par écoeurer le Russe Khubetsov au bout d’un long golden score, et à coups de seoi-nage et de tomoe-nage. Il est le premier masculin en demie aujourd’hui. Ce sera contre le Japonais Takanori Nagase, dont on pensait qu’il ne ferait qu’une bouchée de l’Allemand Dominic Ressel. Ce fut plutôt un calvaire, tant la façon dont l’Allemand lui décrocha la main droite du revers pendant plus de sept minutes fut un problème pour lui. Mais toujours aussi patient et déterminé à poser sa main, Nagase finit par prendre le dessus et obtint au bout du chemin un pauvre waza-ari en contre presque introuvable. On notera au passage qu’une vraie plongée sur la tête de l’Allemand, qui lui valut d’ailleurs de se plaindre un peu de sa nuque, ne fit broncher personne à la table. On dit ça, on ne dit rien.


14h30. Debout les Français, Clarisse est en demie, bien sûr !

Soyons clair et précis, c’est la seule info qu’on a envie de vous donner au réveil : comme tout le monde l’attendait, Clarisse Agbegnenou est en demi-finale des Jeux olympiques ! Ce sera contre la solide Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard, une éventuelle partie de manivelle en perspective, mais rien qui puisse effrayer la quintuple championne du monde française, qui a d’ailleurs sorti deux fois cette Canadienne du tournoi de Paris en 2019 et 2020.
Autre information tout de même en annexe : les rivales assignées de la Française sont au plus mal. C’est même la cata absolue pour la pourtant très solide Japonaise Miku Tashiro, plantée comme une minime sur un beau ko-uchi-gari d’une Polonaise qu’elle aurait dû projeter facilement, et qui est d’ailleurs battue au tour suivant par l’Italienne Maria Centracchio, 27e mondiale. Plus « contre-performance » que ça, on ne peut pas. Et la championne en titre, la dangereuse Slovène Tina Trstenjak est à peine mieux. Ça passe pour elle, mais vraiment dans la douleur. Il faut rester concentré, mais si la France ne prend pas aujourd’hui sa première médaille d’or en judo… Nous mangeons notre chapeau !

Tout le monde est là en -81kg, mais en quart…
Chez les garçons, la catégorie est impressionnante de densité et les combats sont âpres. Nous voici seulement aux quarts de finale. On repère le Japonais Nagase, à son meilleur niveau et toujours aussi « snake ». Le jeune vice champion du monde géorgien Tato Grigalashvili, vainqueur du Tadjik Murodov et du Coréen Lee Sungho en mode « treuil », le champion du monde belge Casse, qui pioche un peu, mais trouve des ressources, l’Ouzbek Sharofiddin Boltaboev… tous les hommes forts sont là, sauf l’Israélien Muki, le Canadien Valois-Fortier, le Turc Albayrak, le Néerlandais De Wit… Et le Mongol, ex-Iranien Saeid Mollaei ? Il est encore là lui aussi, mais pas flambant. Quatre minutes bon poids de golden score contre l’Azerbaidjanais Murad Fatiyev.

14h00. Borchashvili bat Muki
L’Israélien Sagi Muki, champion du monde 2019, encore n°2 mondial et en bronze au championnat d’Europe, mais en difficulté depuis la pandémie, a été dominé à la régulière par l’Autrichien Shamil Borchashvili, 22e mondial, qui a fini par l’user après plus de quatre minutes de golden score, un double passage en osae-komi et une prise de l’ours légale pour finir. C’est raté pour le leader de l’équipe israélienne, pour l’instant peu en vue à Tokyo. 

13h56. Que c’est dur pour Trstenjak !
La Slovène est passée aussi, mais on a bien crû qu’elle n’y parviendrait pas. Bousculée par la grande Vénézuélienne Anriquelis Barrios, elle était d’abord menée d’un waza-ari avant de parvenir à revenir, puis à marquer le suivant après de longues minutes de golden score où elle n’afficha jamais de contrôle. La malédiction frappe-t-elle les leaders en -63kg ? En tout cas, Clarisse a manifestement le bon talisman.

13h40. Nagase en quart
Prudent, mais finalement brillant sur son ashi-guruma contre le grand Italien Christian Parlati, le Japonais Nagasze passe en quart et s’ouvre le chemin des phases finales. Il devra dominer pour cela le vainqueur du Néerlandais Frank De Wit, l’Allemand Dominic Ressel. C’est le Japonais qui avait gagné lors de leur unique affrontement, mais c’était en 2016.

13h34. Clarisse est en demi-finale
Face à la Néerlandaise Juul Franssen, on s’est demandé fugitivement si nous n’assistions pas à un scénario de type : « la révolte des trentenaires », après la victoire de la Polonaise sur la favorite japonaise. La Néerlandaise en effet se battait fort et faisait durer le combat, mettant en valeur l’engagement volontaire de la championne du monde française en face, mais aussi quelques imprécisions, un petit manque de tranchant. Arcqueboutée sur le bras fort qu’elle empêchait de monter, Franssen ne put cependant rien contre un kata à la Buchard qui amenait le waza-ari nécessaire à Clarisse Agbegnenou. On verra pour les réglages, en attendant la Française est bien posée en demie.

Ce sera contre la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard, que la Française a battue en 2019 et 2020. 

13h23. Alan Khubetsov, le Russe qui avance (dans le tableau)
C’était suffisamment rare depuis le début pour être signalé. Après l’élimination rapide de Robert Mishvidobadze en -60kg, de Yakub Shamilov en -66kg, de Musa Moguhskov en -73kg – deux combats gagnés à eux trois (pour Shamilov contre le Mozambique et l’Australie) — le -81kg Alan Khubetsov parvient en quart de finale – ce sera contre le Belge champion du monde Matthias Casse — en battant deux clients, le Kirghize Vladimir Zoloev et le prestigieux vétéran canadien Antoine Valois-Fortier. 

13h16. Miku Tashiro out !!
Elle était un peu crispée depuis le début, mais rien de grave… en apparence. Car alors qu’elle combat la Polonaise Agata Ozdoba-Blach, 33e ans, 21e mondiale, en forme tout de même avec une victoire en mars à Tashkent, la Japonaise Miku Tashiro se montre un peu trop suiveuse, sans grande détermination, comme si elle avançait dans le brouillard.  Sur une bonne préparation rotative, la Polonaise lançait alors un ko-uchi-gari très propre qui traversait la vice championne du monde ! L’arbitre annonçait waza-ari… mais il était ramené logiquement (selon les critères actuels) à ippon. Et c’est le choc ! Une Japonaise ne sera pas sur le podium ce soir, pour la première fois en trois jours, et Clarisse perd sa meilleure rivale. Tant mieux, tant pis. 

13h00. Mollaei en quart
Il est passé parmi les derniers « huitièmes ». Ce ne fut pas facile pour l’ancien champion du monde iranien Saeid Mollaei, mais il est finalement venu à bout du Khazakh Didar Khamza sur un sumi-gaeshi latéral. La grosse catégorie des -81kg commence vraiment maintenant, et ce sera copieux à chaque tour… Pour preuve le waza-ari encaissé par le Belge champion du monde Matthias Casse face au dangereux Suédois Robin Pacek, immédiatement surpassé par un autre waza-aeri en nidan-ko-soto-gari du Belge. Ça bouge.

12h37. Vingt secondes et puis c’est tout
C’est le temps qu’il a fallu à Clarisse Agbegnenou pour gérer ce premier tour confortable contre la Capverdienne Sandrine Billiet. Un gros tani-otoshi plus tard et le combat était plié. La suite, c’est la Néerlandaise Juul Franssen, 31e an et 11e mondiale, qui en sera à sa sixième tentative pour battre la Française. Pour un sixième échec ? 

12h37. C’est parti pour les quarts
Tours préliminaires finis. On aborde les choses sérieuses, les quarts de finale, après un petit coup de désinfectant. Et ça commence tout de suite avec Clarisse !

12h15. Tashiro se règle
Pas de tour à blanc pour la Japonaise Miku Tashiro, rival désignée de Clarisse Agbegnenou pour titre olympique. Elle a réglé la mire avec efficacité par uchi-mata contre la combattive, mais limitée combattante britannique Lucy Renshall.

12h09. Nagase domine la tête de série
Le fantastique judoka japonais Takanori Nagase, peu sorti ces dernières années et parfois blessé, 13e mondial seulement, n’est pas tête de série. Il a par conséquent un tirage particulièrement redoutable, avec pour hors d’oeuvre rien de moins que l’un des hommes les plus forts de ces derniers mois, le Turc Vedat Albayrak, 4e mondial et particulièrement bien préparé avec une victoire en Grand Chelem et le championnat d’Europe devant le futur champion du monde, le Belge Casse. Ce fut une bataille « ignoble » sur les mains, le Japonais parvenant à s’installer en col-manche en droitier, comme il aime, et le très puissant Turc tentant tout pour le faire déjouer, croisant, cassant, mais sans trop de succès. Peu d’attaques, une immense méfiance de part et d’autre, deux pénalités partout, et puis l’épuisement a commencé à gagner le champion d’Europe qui a progressivement baissé de pied au point de mettre deux fois le genou à terre, jusqu’à prendre la troisième pénalité. Takanori Nagase a été impressionnant et semble parfaitement prêt. Il en aura besoin contre le super judoka Italien Christian Parlati, très rapide et plein d’aisance contre le solide Egyptien Abdelaal, son prochain adversaire. Parlati, vainqueur d’un Grand Chelem et troisième des championnats d’Europe, est le dernier judoka à avoir battu Nagase. À suivre !

12h01. Trstenjak dans le dur
Une entrée en matière difficile pour l’une des grandes favorites du jour, la championne olympique en titre, la Slovène Tina Trstenjak, obligée de batailler jusqu’à prêt de trois minutes au golden score pour finir par venir à bout de la Coréenne Heeju Han, championne d’Asie, 28e mondiale. De quoi se mettre dans le bain. Ou pas.

11h40. Une Billiet pour Clarisse
On pensait plutôt à l’Ouzbèke Khojieva, ce sera finalement la Capeverdienne Sandrine Billiet que Clarisse Agbegnenou devra prendre pour son premier combat. La vice championne d’Afrique n’a apriori aucune chance d’inquiéter la championne du monde française. 

10h30. Et au quatrième jour, la France passe à l’or? 
C’est tout le mal que l’on souhaite à l’unique représentante tricolore du jour, la quintuple championne du monde Clarisse Agbegnenou (-63kg), qui débutera directement en huitième de finale, pour le seizième combat de la catégorie du jour.

La présentation complète des -63kg F et des -81kg M, les deux catégories en lice ce mardi

Vous avez manqué les trois premières journées, ponctuées de trois belles récompenses pour le clan tricolore avec la médaille de bronze de Luka Mkheidze samedi et les médailles d’argent décrochées par Amandine Buchard dimanche et Sarah-Léonie Cysique hier ? Retrouvez tout ce qu’il s’est passé au Nippon Budokan en cliquant ici.