Galstyan, Isaev et Khaybulaev les Olympiens en vadrouille

Alors que tout le monde a déjà les yeux rivés sur Astana, en attente des championnats du monde de la fin de ce mois d’août, la Russie « exfiltre » ses Olympiens pour leur permettre de bosser tranquillement. Galstyan (-60 kg), Isaev (-73 kg), Khaybualev (-100 kg), les trois champions olympiques de 2012 à Londres, ne sont jamais complètement revenus dans le circuit, mais il n’est pas dit que cela ne se fasse pas aux alentours de 2016, pour aller chercher un formidable doublé. On devait les revoir dès cette année 2015, mais Galstyan a encore du mal à assumer sa nouvelle catégorie des -66 kg, Isaev et Khaybulaev, qui semblaient en pleine bourre pour leur retour, se sont blessés. Alors ils travaillent à leur rythme, et loin des regards. Absents pour le Grand Chelem de Russie à Tyument mi-juillet, ils étaient une semaine plus tôt au cœur de la Mongolie pour le Grand Prix d’Oulan-Bator. Voilà qu’on les retrouve à la fin du même mois du côté de Taiwan, pour un tournoi à leur main.
On ne peut pas dire qu’ils fassent d’ailleurs des étincelles. Galstyan est 7e, battu par son vieux rival italien Elio Verde, Isaev est sur le podium, dominé d’une pénalité par le combattant anglais (!) Daniel Williams, Khaibualev est en finale, mais finalement battu lui aussi par un bon combattant coréen. Quand seront-ils prêts ? Et pour quel but ? En attendant l’équipe de Russie ne les attend pas (sinon peut-être en -100 kg ou Bisultanov n’a pas été retenu pour le dernier championnat du monde à Chelyabinsk). Le mystère reste encore épais. À suivre !

Les garçons slovènes, tour de chauffe à Taiwan

À Taiwan, on a aussi pu remarquer une très solide équipe féminine coréenne, qui semble se préparer à prendre ses marques olympiques à Astana. Sept finales, quatre victoires, les Coréennes seraient-elles enfin de retour ? Quant aux garçons, c’est paradoxalement l’équipe slovène qui frappe fort avec trois titres. On verra à Astana si cette préparation spécifique aua été une bonne idée.