Alors que l’AG fédérale 2025 s’est ouverte à Dijon, la question de la réforme des championnats par équipes fait toujours débat.
Il y a deux jours, Sebastien Nolesini s’exprimait devant notre micro à ce sujet (une interview que vous pouvez retrouver ici). Le directeur général de France Judo expliquait, notamment, que les championnats de France 1re division genrés seraient bien maintenus.
Une volonté de clarification jugée insuffisante pour le groupe de clubs de haut niveau qui s’opposent depuis plusieurs semaines à la réforme proposée par la gouvernance actuelle. En effet, ce collectif — qui compte par exemple le PSG Judo, l’ESBM Judo ou le JC Maisons-Alfort — vient de publier une lettre ouverte demandant le report à une date ultérieure du vote de cette réforme prévue ce week-end à Dijon.
Une lettre que vous pouvez retrouver là : Courrier Stéphane Nomis AG 2025
Un courrier auquel vient s’ajouter une déclaration officielle du président de la section judo du Paris Saint-Germain, Djamel Bouras :
« Il ne s’agit en aucun cas, de la part du Paris Saint-Germain Judo et des clubs signataires de la lettre ouverte, d’entrer dans une logique de blocage vis-à-vis de la Fédération française de Judo. En revanche, les réformes actuellement envisagées auront des conséquences profondes sur l’ensemble des clubs, de nos athlètes et de leurs calendriers sportifs. Nous partageons tous l’ambition de faire grandir le judo français, mais cela ne peut se faire en marginalisant les autres clubs ou en organisant un conseil d’administration sans que l’ensemble des informations aient été clairement communiquées. L’intérêt général de notre discipline impose une construction collective, incluant l’ensemble des acteurs du judo français, et non un modèle recentré autour de quatorze franchises. Les succès obtenus aux Jeux olympiques témoignent de la richesse de notre écosystème : préservons-le ».