C’était un secret de Polichinelle. Dans les tuyaux depuis plusieurs mois, l’information est désormais officielle : Keiji Suzuki va remplacer Kosei Inoue comme kantoku (entraîneur en chef) de l’équipe masculine japonaise. Une succession attendue pour plusieurs raisons : d’abord, parce que le champion olympique de Sydney ne pouvait faire un troisième mandat. Les règles de la fédération japonaise sont en effet claires : deux mandats maximum. Ensuite, parce qu’il est de bon ton que le kantoku des garçons nippons soit champion olympique. Ce qui est le cas de Suzuki, magnifique vainqueur à Athènes en +100kg. Enfin, car la politique de la fédération nipponne est celle du «changement dans la continuité». À savoir que le kantoku est choisi parmi le staff sortant. C’était le cas pour Kosei Inoue, responsable des lourds sous le mandat de Shinichi Shinohara durant l’olympiade 2008-2012.
Même fonction pour Keiji Suzuki depuis plusieurs années, et par ailleurs entraîneur de l’équipe masculine de son université, Kokushikan.
Un héritage lourd à assumer tant la réussite d’Inoue dans cette fonction a été extraordinaire, avec les sept médailles obtenues à Rio et plus encore avec les cinq titres de Takato, Abe, Ono, Nagase et Wolf la semaine dernière à Tokyo.
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