Tout est prêt – ou presque – à la D’Coque Arena, une magnifique enceinte située à quelques kilomètres du centre de la ville de Luxembourg. Un évènement qui accueillera 351 judokas de 41 pays dont dix-huit Français. Les combattants tricolore qui ont découvert leurs adversaires vers 16h30, lors du tirage au sort effectué sur le lieu de compétition. Demain, pour la première journée de l’épreuve individuelle qui débutera à 10 heures, tous les Français engagés seront têtes de série : Léa Bérès en -48kg, Chloé Devictor et Léonie Gonzalez en -52kg, Faiza Mokdar en -57kg, Romain Valadier-Picard en -60kg et Maxime Gobert en -66kg. Devictor (victorieuse à Prague, deuxième à Bucarest et Sarajevo) et Gobert (vainqueur à Sarajevo et Udine) seront même têtes de série n°1. Au niveau des judokas étrangers, plusieurs noms à suivre demain : Irina Khubulova (Russie, -48kg), championne d’Europe 2019 (elle avait battu en finale Shirine Boukli), vice-championne d’Europe -23 ans l’année dernière, son uchi-mata à gauche pourrait encore faire beaucoup de dégâts; Kerem Primo (Israël, -57kg), championne d’Europe cadette il y a quelques semaines et nouveau diamant du judo israélien; Salih Yildiz (Turquie, -60kg), champion d’Europe en 2019 et en bronze il y a un an aux côtés de Romain Valadier-Picard. Une finale entre le Turc et le Français vaudrait le coup d’oeil; ou bien encore Abrek Naguchev (Russie, -66kg), lui aussi en bronze l’année dernière. Extrêmement impressionnant avant la crise sanitaire (il a été champion d’Europe et du monde cadets en 2018), ses dernières prestations n’ont pas été à la hauteur du talent de ce judoka très à l’aise en ne-waza. Maxime Gobert pourrait le rencontrer en quart de finale. Ce soir, on apprenait de l’organisation qu’au moins trois judokas et un entraîneur sont arrivés positifs à la Covid-19.
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