Lundi 16 juin 2025 — Papp László Budapest Sportaréna (Hongrie)
-63kg F et -81kg M

Crédit photo : L’Esprit du Judo

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19h30. -81kg : Arbuzov le magnifique !
Une finale à donner le tournis, on l’espérait et ce fut le cas entre les deux meilleurs -81kg du moment et probablement deux des meilleurs judokas du monde sur le plan technique, toutes catégories confondues. Prudent, le Russe Timur Arbuzov semblait un peu empêtré dans la garde de Tato Grigalashvili dans les premières secondes, le premier ayant battu, du haut de ses vingt-et-un ans, le second lors de la finale des derniers championnats d’Europe. « Tato » le magnifique l’avait, lui, emporté l’an passé en finale des mondiaux contre Arbuzov. Mais le Russe a terriblement gagné en maturité, encore incroyablement tranchant et facile dans ses attaques depuis ce matin, et il semblait ne trembler sur aucune des attaques de son aîné. Hanche de titane contre hanche de granit, on a assisté à un combat de top niveau, avec une bagarre terrible au kumikata où l’un comme l’autre ne parvenait que rarement à faire lâcher les pinces adverses. Envoyé se faire strapper son saignement au front une, deux, trois… puis quatre fois – au point qu’on pouvait craindre la disqualification selon le règlement, le Géorgien était peut-être sorti de sa finale au moment de revenir autour de trois minutes trente-cinq de golden score. Il semblait lancer une rotation mais Arbuzov, parfait, reprenait l’initiative pour le contrer et le mettre sur le dos. Ippon. Triple tenant du titre mais vice champion olympique en 2024, Tato Grigalashvili doit céder devant plus fort que lui aujourd’hui, signant tout de même sa cinquième finale mondiale de rang. Timur Arbuzov, champion d’Europe cadets 2021, médaillé mondial juniors 2023, et déjà champion d’Europe et du monde seniors, peut voir loin, très loin.
Sur le podium avec eux, l’Azerbaïdjanais né Russe – il fut notamment champion d’Europe cadets sous les couleurs de la Russie, Zelim Tckaev, superbe aujourd’hui même si la petite finale aura été moins spectaculaire sur le plan du judo face à l’ex-Géorgien devenu Émirati Tatalashvili (hansokumake au golden score sur trois pénalités) et le Coréen Lee qui concluait son lundi sur un morote d’anthologie sur l’Ouzbek Tojiev pour aller chercher le bronze. Une catégorie qui a régalé !

18h30. -63kg : Kaju, c’est fou ! 
Et dire que personne ne la connaissait sur le circuit international en novembre dernier.
La voilà championne du monde des -63kg. Ce lundi, Haruka Kaju, amène son quatrième titre au Japon, domptant en ne-waza au début du golden score, la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard. Pourtant, celle-ci semblait très en confiance avec un passage au sol au début de cette finale où elle faillit piquer la Japonaise ! Comme si elle voulait la prendre à son propre jeu. Mais plus la rencontre avançait et plus la Nipponne se montrait proche du but sur son travail en sortie de jambe. Ce qu’elle réussira finalement à faire.
Tokyo, Paris, les championnats d’Asie puis les championnats du monde. Saison parfaite pour cette nouvelle -63kg au sein de l’équipe nationale nipponne. Kaju, c’est fou.  

18h15. Bold et Fazliu sur la boîte
La première médaillée de bronze de la journée ? La Mongole Bold, qui a la judicieuse idée de lancer un fort ippon-seoi-nage à gauche à huit secondes de la fin contre Rafaela Silva, la légende brésilienne. Silva, qui participait à ses quatorzièmes championnats du monde et qui termine à la cinquième place dans sa nouvelle catégorie de poids des -63kg, elle qui a construit son formidable dans la catégorie inférieure. C’est la troisième fois après Rotterdam en 2009 (!) et Chelyabinsk en 2014. 
La seconde médaille va autour du cou de la Kosovare Laura Fazliu, déjà en bronze à Abou Dhabi l’année dernière. Elle met un magnifique sasae-tsuri-komi-ashi à la Brésilienne Nauana Silva. 

16h15. Ce qui vous attend à partir de 18h pour le bloc final
Féminines
-63kg
Finale
Haruka KAJU (JPN) – Catherine BEAUCHEMIN-PINARD (CAN)
Combats pour le bronze
Gankhaich BOLD (MGL) – Rafaela SILVA (BRA)
Laura FAZLIU (KOS) – Nauana SILVA (BRA)

Masculins
-81kg 
Finale
Timur ARBUZOV (IJF) – Tato GRIGALASHVILI (GEO)
Combats pour le bronze
Nugzari TATALASHVILI (UAE) – Zelym TCKAEV (AZE)
Joonhwan LEE – Arslonbek TOJIEV (UZB)

16h05. -81kg : Grigalashvili/Arbuzov, une finale à ne pas rater ! 
Nous aurons donc le droit à la revanche de la finale des Europes. Une issue possible mais pas certaine avec la présence de très forts Asiatiques comme Somon Makhmadbekov, Takanori Nagase ou Lee Joonhwan. Le premier et le dernier sont médaillés de bronze olympiques, le second est tout simplement double champion olympique.
Pourtant, c’est une finale 100% européenne qui se jouera tout à l’heure. Timur Arbuzov, le jeune Russe a été simplement monstrueux depuis ce matin. En demi-finale, une forte poussée au sol et un ko-uchi-gari à droite parfait, le tout en moins d’une minute, et voilà qu’il démantibule l’Ouzbek Joriev, tombeur de Nagase – aux pénalités -. Toujours plus impactant, plus varié techniquement aussi, le judoka formé au club de Tuapse par le père des Naguchev (Kazbek et Abrek) fait peur. 
Mais en face de lui, Tato Grigalashvili a toujours plein de tours dans son sac. Porté par des supporters géorgiens superbes de ferveur, le champion du monde 2024 sera-t-il le premier à garder son titre ici à Budapest ? 
Cette finale s’annonce passionnante. 

16h00. -63kg : Kaju, première ! 
Elle a 25 ans et n’est apparue sur le circuit international qu’en décembre dernier, au Grand Chelem de Tokyo. Depuis elle cumule trois victoires consécutives, et pas des moindres : Grand Chelem de Tokyo, de Paris et championnats d’Asie ! Invaincue à ce jour, la judoka de l’entreprise V Technology aura la possibilité de devenir championne du monde tout à l’heure, après sa victoire au sol contre la Brésilienne Nauana Silva. 

15h40.-63kg : Beauchemin-Pinard, seconde chance 
Vice-championne du monde 2022 à Tashkent, la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard aura une seconde chance d’aller chercher un titre mondial vers 18h30. En demi-finale, la n°2 mondiale bat la Brésilienne Rafaela Silva au sol. Après avoir tenté un juji-gatame non concluant, la protégée d’Antoine Valois-Fortier remontait en immobilisation et tenait la judoka carioca vingt secondes. 

15h30. -81kg : Grigalashvili/Casse, premier sommet du jour
Quel combat entre ces deux fantastiques judokas, qui tinrent le haut du pavé de la catégorie presque quatre ans, entre finales européenne et mondiale. Battu systématiquement depuis plusieurs années, le Belge Mathias Casse avait visiblement préparé cette rencontre : peu d’attaques dans l’espace du génial Géorgien mais des ko-uchi-gari déstabilisateurs et des tomoe-nage très bien préparé. C’est d’ailleurs sur ce mouvement que Mathias Casse revient à un yuko partout, après un sumi-otoshi du champion du monde en titre. Un combat qui va se jouer aux pénalités, où comme ce matin avec Nagase, les superviseurs arbitraux sont revenus à ce qu’ils maitrisent : la valorisation de l’activité au détriment de l’intention de faire tomber. 
Cette fois-ci, c’est le Belge qui est en victime, alors que ce combat, très excitant, méritait une bien meilleure fin.

13h45. -63kg : Auchecorne surprise, plus de Français en lice ce lundi
Première journée sans bloc final pour l’équipe de France avec la défaite, à l’instant, de Melkia Auchecorne contre la Mongole Enkhriilen Lkhagvatogoo, cinquième aux JO en -57kg et montée de catégorie depuis. Un choix gagnant puisque celle-ci est déjà vice championne d’Asie et troisième au Grand Chelem d’Astana où elle fut seulement battue par… Melkia Auchecorne. 
Craignant le bras droit très puissant de la Tricolore, la Mongole cherchait à placer son bras gauche au col de la Chelloise, pour lui bloquer l’épaule. Cela marchait moyennement. Reste que la vice-championne de France 2024 ne marquait pas, malgré un uchi-mata à droite dangereux. Et sur une action anodine, Auchecorne se figeait un peu. Lkhagvatogoo en profitait pour passer dans le dos de la Française pour la dérouler tranquillement. Waza-ari ! Puis un yuko avant une action de juji-gatame de la Mongole sur la Tricolore sur laquelle l’arbitre donnait ippon, ayant vu Auchecorne taper. Les superviseurs le déjugeait et cela repartait pour 30 secondes. Mais rien n’y fit. 
Une journée pleine de désillusions pour le clan bleu blanc rouge. 

13h30. -81kg : Nagase battu d’entrée après un arbitrage contestable
On le voyait venir… alors que Takanori Nagase et l’Ouzbek Arslonbek Tojiev était à deux shidos partout à la fin du temps réglementaire, l’arbitre français Olivier Desroses regardait avec insistance les superviseurs pour pénaliser une troisième fois – à raison – l’Ouzbek qui protégeait son bras droit. 
Les superviseurs ne donnaient pas raison à l’arbitre tricolore qui lisait pourtant parfaitement bien les intentions des combattants. Dans le golden score, Tojiev alternait attaques un peu dangereuses et fausses attaques, toujours pas sanctionnées. Nagase, lui, cherchait la solution en ne-waza. Qu’il ne trouvait pas. Finalement, c’est le double champion olympique nippon qui se faisait pénaliser pour passivité. Un arbitrage à la mode 2021-2024. Énervant. 

13h17. -81kg : que le spectacle commence
Catégorie à la densité extraordinaire, les -81kg vont, c’est sûr, offrir de sacrés moments ce lundi. Cela a d’ailleurs déjà commencé avec le premier tour entre Tato Grigalashvili, champion du monde en titre et vice-champion olympique et Vedat Albayrak, champion d’Europe 2023 à Montpellier où il avait battu… Tato Grigalashvili. Anciennement Vano Revazishvili pour la Géorgie puis Roman Moustoupolos pour la Grèce, Albayrak, tient le choc pendant trois minutes trente secondes avant de subir un magnifique de-ashi-barai de Grigalshvili qui enchaîne au sol sur un juji-gatame ou le Turc est presque pris.
Un premier tour magnifique dans une catégorie où le n°1 Tadjik Somon Makhmadbekov se fait sortir d’entrée par le Portugais Joao Fernando sur un ura-nage compté yuko. 

13h00. -63kg : Deketer, c’est déjà fini !
Nouvelle désillusion ce lundi pour le camp tricolore avec la défaite en vingt secondes de Manon Deketer contre la Brésilienne Rafaela Silva. Première séquence de combat dans cette rencontre droitière/gauchère. Silva grignote le dos de la Tricolore, championne de France, 1re à Abou Dhabi, 2e à Paris, 2e à Tbilissi et 5e aux Europes, jusqu’à saisir sa ceinture. Pas de réaction de Deketer qui laisse Silva lancer son o-tsuri-goshi pour ippon ! Il ne reste déjà plus que Melkia Auchecorne en lice. 

12h30. -63kg : Auchecorne gère son entrée en lice
Face à la Vénézuélienne Anriquelis Barrios, 31 ans et 59e mondiale, la double championne du monde juniors (2023 et 2024), troisième à Paris, deuxième à Douchanbé et victorieuse à Astana, n’aura pas pris de grands risques. Car elle n’aura pas eu à le faire face à une adversaire craintive. Un soto-makikomi qui valait yuko et trois pénalités pour fausse attaque et passivité et voilà la Chelloise en huitième de finale. Ce sera assurément plus costaud.

De son côté, Manon Deketer devra passer Rafaela Silva, championne olympique à Rio en -57kg et montée de catégorie de saison. Pas un cadeau. 

11h40. -81kg : Aregba éliminé
Arnaud Aregba, 5e à Paris et Tbilissi cette année, allait-il surfer sur l’extraordinaire élan donné d’abord par Romain Valadier-Picard et Joan-Benjamin Gaba, tous deux ses aînés de seulement un an ? 
Les deux membres des Forces Spéciales allaient-ils jouer les inspirateurs ? Malheureusement pas, puisqu’Aregba se fait sortir d’entrée, aux pénalités, face au rugueux moldave Victor Sterpu. Trois shidos tombés très rapidement dans la rencontre, pris pour lâché de saisie ou rupture au kumikata. De combat il n’y eut pas. Extrêmement frustrant. 

11h. Début de cette quatrième journée des championnats du monde
Trois Français engagés ce lundi : Manon Deketer (ESBM Judo) et Melkia Auchecorne (AS Chelles Judo) en -63kg et Arnaud Aregba (US Orléans Loiret JJJ) en -81kg. 

10h55 : le podcast de la 3ème journée avec le titre de Joan-Benjamin Gaba ! 

10h45. Le podcast de la 2ème journée


10h45. Le podcast de la 1ère journée et la médaille d’argent de Romain Valadier-Picard