La marque de Rémi Bracq depuis cinquante ans

200 licenciés pour 11400 habitants – Président : Christophe Durand – Directeur technique : Rémi Bracq (6e dan) – Professeur : Jonathan Lejeune (3e dan).

Fondée en 1962 dans la foulée du Judo Club Grand-Quevilly, l’Amicale Laïque Maromme section Judo/Ju-jitsu fait office de club pionnier en Seine-Maritime. Sous la houlette de Rémi Bracq, fidèle comme aux premiers jours malgré les sollicitations des grosses structures parisiennes. « Originaire de la ville, il a toujours voulu garder les choses en main, quitte à enseigner gratuitement quand les finances étaient dans le rouge, évoque le président Christophe Durand. Depuis cinquante ans maintenant, il aura vu passer près de 22 000 judokas, soit bien plus que la population de Maromme », souligne amusé celui qui apprend à ses côtés depuis 1972. Le dimanche 26 mai, si tous ne seront pas là pour fêter le demi-siècle du club, la tradition familiale sera forcément au rendez-vous. « Nombre d’élèves de Rémi, qui sont devenus à leur tour professeurs dans le département, viendront dimanche pour montrer leur sympathie à l’ALM. Tout le monde est convié à participer au stage de Nobuhisa Hagiwara, 7e dan et partenaire de kata de Rémi, où seront passées en revue des techniques que l’on ne voit plus trop en compétition. »

©D.R. – L’Esprit du Judo / L’affiche des 50 ans du club, célébrés ce dimanche à Maromme.

Un état d’esprit traditionnel cher à Rémi Bracq, dont les premiers pas sur le tapis remontent à 1958 à Darnétal auprès de Jean Cantel, et qui a fait ses preuves au fil des années. Comme le prouvent les carrières de Stéphane Frémont (responsable de l’équipe de France masculine), d’Eric Deschamps (entraîneur au Pole France de Strasbourg) ou plus récemment de Vincent Limare (vice-champion d’Europe juniors 2011), qui ont effectué leurs premières chutes à Maromme. « C’est avec beaucoup de cœur que l’on a réussi à former de nombreux champions. Aujourd’hui, sans faire beaucoup de communication, le club est montré en exemple et est conseillé à des combattants qui débarquent dans la région, se réjouit Durand. Toujours en quête du bon geste au bon moment, on se bat au quotidien pour conserver « l’esprit judo » et ne jamais perdre l’âme à laquelle tout le monde est attaché ici. » Le stade Vauquelin, dojo qui abritera les festivités du 26 mai, a encore de beaux jours devant lui.

Le site du club ici