Mardi 30 Juillet 2024 – Arena Champ-de-Mars (Paris)
-63kg F et -81kg M

Crédit photo : L’Esprit du Judo

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Retrouvez tous les résultats des quatre premières journées ici

18h25. -63kg : La Slovénie à nouveau en or olympique ! 
Il y avait eu Urska Zolnir à Londres en 2012. Puis, Tina Trstenjak en 2016 à Rio. Il y a désormais Andreja Leski, restée plusieurs années dans l’ombre de son aînée. Pourtant, tout débutait mal avec un premier waza-ari encaissé sur un yoko-tomoe-nage de la Mexicaine Prisca Awiti Alcaraz. Mais Leski ne s’affolait pas. Et sur un koshi-guruma à gauche où elle projetait son adversaire sur le côté, elle ne lâchait rien et l’immobilisait en yoko-shiho-gatame pendant dix secondes. Troisième titre olympique pour ce petit pays des Balkans, dans la même catégorie de poids ! Une réussite exceptionnelle.

17h55. -63kg : Clarisse Agbegnenou, quelle émotion ! 
Faire de cette célébration avec le public un souvenir de ces Jeux olympiques relève de l’évidence. Bien sûr, il y a de la déception car ce n’était pas la médaillée recherchée, souhaitée et tant désirée. Mais la communion avec le public, les amis, comme la Slovène Tina Trstenkjak qui vient l’étreindre, sont d’une émotion exceptionnelle. Celle qui vous font monter instantanément les larmes.
Une victoire obtenue sur un mouvement superbe : un contre d’o-soto-gari sur une tentative trop lointaine de l’Autrichienne Lubjana Piovesana. Un ippon qui a claqué fort alors que c’est cette dernière qui s’était montrée la plus dangereuse, avec un ko-uchi makikomi à gauche qui avait failli marquer.
Un des moments de ces JO, incontestablement. C’est beau, c’est fort !

17h50. -81kg : Nagase impérial !
Époustouflant, grand, géant même. Takanori Nagase mérite ce soir tous les superlatifs. Champion olympique à Tokyo en ayant battu tout ce qui se faisait de mieux dans sa catégorie (Albayrak, Parlati, Casse et Mollaei), il a récidivé, ici, à Paris. Albayrak, Casse puis Grigalashvili en finale. Une finale dans laquelle le Géorgien, si génialement dominateur durant l’olympiade, n’aura jamais pris par le bon bout. Le Japonais semblait lui déterminé comme jamais. Parce que c’était peut-être son dernier combat en compétition ? En tout cas, il ne rechignait pas à se faire coller par le Géorgien… pour mieux le contrer sur l’arrière. Une première puis une seconde. Deux actions identiques pour un deuxième titre olympique consécutif et une troisième médaille après le bronze de Rio.
Nagase, combattant au judo de lézard, formé à l’école Tsukuba, rentre dans la légende.
Troisième titre pour le Japon sur ces JO.

17h40. -81kg : Lee et Makhmadbekov en bronze
Un très joli de-ashi-barai de Joonhwan Lee et un travail en ne-waza remarquable terminé en ura-gatame de Somon Makhmadbekov leur permettent d’être les premiers médaillés du jour.
Le Coréen du Sud et le Tadjik battent respectivement le Belge Mathias Casse et l’Italien Antonio Esposito.

17h30. -63kg : Une Mexicaine en finale des JO !
Et dire qu’elle avait participé au Final Four de la Pro League, début janvier, avec l’équipe de l’ESBM Judo. Prisca Awiti Alcaraz, créé la sensation du jour en assurant quoiqu’il arrive une médaille, la première de son histoire, au judo mexicain. Très puissante, elle contre la jeune Croate Katarina Kristo avec un sumi-otoshi debout et de belle facture !
Une preuve de l’universalité du judo, qui rappelons le réuni 122 nations sur cette épreuve à Paris.

17h00. -63kg : Et le rêve dorée de Clarisse vola en éclats…
Elle l’avait toujours battue, y compris il n’y a pas si longtemps. C’était aux championnats du monde d’Abou Dhabi. Face à la Slovène Andreja Leski, Clarisse Agbegnenou partait avec la faveur des pronostics. Un combat qui débutait dans une ambiance tout simplement incandescente !
Un combat tactique où Leski cherchait, comme toutes ses adversaires, à neutraliser son bras gauche. Une tentative en sode-tsuri-komi-goshi était dangereuse. Plus sur l’initiative, la championne olympique de Tokyo allait tutoyer le waza-ari sur un magnifique sasae-tsuri-komi-ashi. Mais rien n’était donné.
Tout se passait plutôt bien, en somme. Jusqu’à quinze secondes de la fin du temps réglementaire. Un ko-uchi-gari à gauche de Leski faisait vaciller l’Impératice Clarisse. Qui tentait de se réchapper mais arrivait tout de même sur la tranche. Vidéo. Et waza-ari pour Leski. Quinze secondes qui passaient à une vitesse folle. Défaite de la Française qui retrouvera Lubjana Piovesana pour le bronze.

16h50. Le bloc final masculin
Combats pour le bronze
Mathias CASSE (BEL)/Joonhwan LEE (KOR)
Somon MAKHMADBEKOV (TJK)/Antonio ESPOSITO (ITA)

Finale
Takanori NAGASE (JPN)/Tato GRIGALASHVILI

16h40. -81kg : finale de rêve entre Nagase et Grigalashvili
Nous vous le disions ce matin mais les quatre combats qui se sont déroulés l’ont confirmé d’une magnifique manière : les -81kg proposent depuis ce matin un spectacle remarquable. En repêchages, Mathias Casse et Somon Makhmadbekov ont prouvé leurs qualités en ne-waza.
La première demi-finale entre Tato Grigalashvili et Joonhwan Lee fut sans doute l’une des plus belles depuis samedi. Rendez-vous compte : à la fin du temps réglementaire aucune pénalité n’avait été donnée par l’arbitre hongrois, tant les deux judokas jouaient le jeu de l’attaque. De-ashi-barai pour Grigalashvili, ko-uchi-gari pour Lee. Un duel de titans, où il se passait quelque chose d’intéressant à presque chaque séquence. Alors que les corps commençaient à être usés, que le souffle était court, surtout du côté géorgien, celui-ci trouvait la lucidité de faire un sumi-gaeshi à gauche qui faisait rouler le Coréen sur la pointe d’épaule. Suffisant pour obtenir un waza-ari et se qualifier pour la finale.
L’autre demi-finale se montra moins indécise tant Takanori Nagase « joua » avec Antonio Esposito : un hiza-guruma puis un retournement au sol conclu en immobilisation.

Nagase/Grigalashvili voilà une finale de feu.

16h00. La réaction d’Alpha Djalo après son élimination en huitième de finale

14h15. Ce qui vous attend à partir de 16h
Féminines
Repêchages 
Jisu KIM (KOR)/Lubjana PIOVESANA (AUT)
Catherine BEAUCHEMIN-PINARD (CAN)/Laura FAZLIU (KOS)

Demi-finales
Katarina KRISTO (CRO)/Prisca AWITI ALCARAZ (MEX)
Andreja LESKI (SLO)/Clarisse AGBEGNENOU (FRA)

Masculins
Repêchages
Mathias CASSE (BEL)/François GAUTHIER-DRAPEAU (CAN)
Somon MAKHMADBEKOV (TJK)/ Sharofiddin BOLTABOEV (UZB)

Demi-finales
Takanori NAGASE (JPN)/Antonio ESPOSITO (ITA)
Tato GRIGALASHVILI (GEO)/Joonhwan LEE (KOR)

14h15. -81kg : les plus forts sont là ! 
Le ashi-guruma de Nagase, le morote-seoi-nage de Grigalshvili ou le kata-guruma de Lee.
Contrairement à hier, les quarts de finale masculins ont proposé du judo, et du beau !
Takanori Nagase, très impressionnant depuis ce matin, se qualifie pour les demi-finales en battant le Turc Vedat Albayrak et Mathias Casse, n°1 mondial, qu’il met au supplice avant de placer son fameux ashi-waza.
Tato Grigalshvili, beaucoup plus crispé que d’habitude – il sait qu’il est le favori du jour -, passe l’obstacle tadjik grâce à un morote-seoi-nage à gauche trente secondes après le début du golden score. Enfin, Joonhwan Lee ne laisse pas le temps à Sharofiddin Boltaboev de rentrer dans le combat avec un kata-guruma parfaitement enroulé.
Le bloc final va être de feu !

13h30. -63kg : Agbegnenou atomise Fazliu
Elle restait sur deux défaites contre cette Kosovare à la posture droite comme un i. Il fallait donc se méfier bien sûr. Craindre aussi peut-être. Et pourtant il n’en fut rien ! Car après trente-quatre secondes de combat, Clarisse Agbegnenou lançait un o-uchi-gari où elle restait debout pour enchaîner sur un tani-otoshi qui enfonçait Fazliu dans le tapis. Ippon ! 
Très concentrée, Agbegnenou sortait du tapis souriante, mais déjà focus sur sa demi-finale face à la Slovène Andreja Leski, qui avait piqué au sol la Canadienne Beauchemin-Pinard au golden score.
Cinq combats entre les deux judokas, cinq victoires pour Clarisse dont une lors des derniers championnats du monde 2024 et lors de la finale des Mondes 2023 et 2021. Un excellent présage ? 

13h20. -81kg : Djalo battu
Ce huitième de finale contre l’Ouzbek Sharofiddin Boltaboev était un vrai gros test pour Alpha Djalo dans une catégorie qui ne manque pas de densité. 
Battu par ce même adversaire aux championnats du monde d’Abou Dhabi en mai, le Français prenait un premier waza-ari sur un o-uchi-gari lancé en garde croisée par Boltaboev. Une avance que le judoka coaché par Ilias Iliadis allait conserver malgré les tentatives de sasae-tsuri-komi-ashi du médaillé européen 2023. Et sur une action en garde unilatérale, l’Ouzbek allait forcer sur le makikomi pour finalement mettre à nouveau Djalo sur la tranche. 

Pas de bloc final pour le -81kg qui est le premier non classé masculin tricolore sur ces JO.

13h00. Les quarts de finale féminins
Jisu KIM (KOR)/Katarina KRISTO (CRO)
Prisca AWITI ALCARAZ (MEX)/Lubjana PIOVESANA (AUT)
Catherine BEAUCHEMIN-PINARD (CAN)/Andreja LESKI (SLO)
Laura FAZLIU (KOS)/
Clarisse AGBEGNENOU (FRA)

12h50. -63kg : Agbegnenou sereine
Face à la Brésilienne Ketleyn Quadros, 36 ans, 25e mondiale et qui participait à ses troisièmes JO – elle qui fut médaillée de bronze à Pékin en 2008 ! -, Clarisse Agbegnenou se sera fait secouer le temps d’une séquence, avant de maîtriser ce combat, face à une combattante qui tentait des ippon-seoi-nage qui s’avéraient inoffensifs. Maîtresse de la situation, alors que la Carioca avait deux shidos contre elle, la championne olympique plaçait un enchaînement ko-uchi-gari/o-uchi-gari dans le golden score qui mettait Quadros sur la tranche. 

Qualifiée pour les quarts de finale, la Française retrouvera la Kosovare Laura Fazliu, qui, rappelons le, l’a battue deux fois l’année dernière. Un combat clé ! 

12h30. Nagase et Leski en quarts de finale
Le champion olympique de Tokyo des -81kg a livré sa première grosse baston de la journée face au Turc Vedat Albayrak (ex Roman Moustopoulos). Du watt au centimètre carré pour un combat dur mais agréable à suivre, sans temps morts. Visiblement très déterminé, en tout cas plus que ce qu’il laisse paraître en tournoi, Takanori Nagase place un uchi-mata à droite après trente secondes au golden score. Le Turc arrive sur la tranche avec le coude collé au corps. Waza-ari. 
Le premier quart de finale masculin opposera donc Mathias Casse à Takanori Nagase. Du lourd ! 

Sur le tapis n°2, Andreja Leski, la slovène championne d’Europe 2023, troisième en 2024 et cinquième des Mondiaux d’Abou Dhabi se fait peur contre l’Algérienne Amina Belkadi, porte-drapeau de sa délégation. Un waza-ari subi avant toutefois de renverser la vapeur grâce à son ne-waza et une immobilisation. 

12h15. Les deux premiers quarts de finale féminins

Jisu KIM (KOR)/Katarina KRISTO (CRO)
Prisca AWITI ALCARAZ (MEX)/Lubjana PIOVESANA (AUT)


12h10. -81kg : Djalo fait le show 

Les choses vraiment sérieuses commençaient pour Alpha Djalo avec ce seizième de finale contre l’Azerbaidjanais Zelim Tckaev, n°6 mondial, en argent au Grand Chelem de Paris. Un judoka à l’allure nonchalante et qui allait payer cette attitude. Déj alerté une première fois par le Français, Tckaev subissait un yoko-guruma très fort de Djalo qui le mettait sur le dos après une minute trente de combat.
Prochain tour pour Djalo ? L’Ouzbek Sharoffidin Boltaboev. Du très costaud encore qui aura toutes ses forces puisqu’il n’a pas eu à combattre contre le judoka irakien, suspendu pour dopage. 

12h00. -63kg : Takaichi, elle aussi éliminée ! 
Le premier demi tableau tableau est en train de se dégager sérieusement puisqu’après Van Lieshout c’est Miku Takaichi qui prend la porte. Dominatrice, peut-être trop confiante, elle laissait jouer la Croate Katarina Kristo qui sur une sortie d’attaque en o-uchi-gari de la Nipponne, lançait un ippon-seoi-nage à droite qui enroulait doucement mais irrémédiablement Takaichi sur la tranche. Cinquième à Rio en 2016, déjà non classée à Tokyo, Miku Takaichi (ex-Tashiro) est la seconde Japonaise non classée après Uta Abe. Le bilan féminin chez les filles nipponnes est pour l’instant très moyen. 


11h45. -63kg : Van Lieshout… out ! 
Grosse surprise à l’Arena Champ-de-Mars avec l’élimination d’entrée de la championne du monde en titre, la Néerlandaise Johanne Van Lieshout. Elle est battu par le o-uchi-gari à gauche de la Coréenne Jisu Kim – qui s’entraîne au Japon et est une proche d’Uta Abe – à vingt secondes la fin. Attention à cette combattante troisième des championnats d’Asie et en or sur le Grand Chelem d’Antalya cette année. 

11h40. -81kg : Wachid Borchashvili débute parfaitement
Titulaire à la place de son frère Shamil, médaillé de bronze à Tokyo il y a trois ans, Wachid rentre idéalement dans sa compétition : un retournement en bas dans bras pour waza-ari puis un morote-seoi-nage à droite contre le modeste afghan Mohammad Faizada et voilà l’Autrichien en huitième de finale contre le monstre Tato Grigalashvili, secoué et terriblement crispé contre le Moldave Mihail Latisev, disqualifié pour « diving ». 


11h30. -63kg : Clarisse aux forceps
Entrée en matière éreintante pour l’Impératrice Clarisse. Face à l’Israélienne Gila Sharir, n°9 mondiale et vice championne d’Europe 2023, la championne olympique en titre s’est fait bouger, bousculer, malmené. Même si aucune action très forte ne la mettait en danger, l’obsession de Sharir pour sa manche gauche l’empêchait de mettre en place ses mouvements de hanche et de jambes si efficaces.
Mais Clarisse Agbegnenou est une championne avec une expérience folle. Alors que le golden score était entamé depuis 2’35 une tentative de yoko-guruma lancée trop statiquement par l’Israélienne donnait l’opportunité à la Français de placer son pied gauche contre son adversaire et amorcer un mouvement en o-soto-gari. Waza-ari annonçait l’arbitre espagnol Raul Camacho.
Agbegnenou esquissait un petit sourire. La voilà lancée dans une journée qui s’annonce pleine de défis pour elle avec des adversaires qui jouent crânement leur chance.  


11h00. Le podcast bilan de la troisième journée ? Il est là, pour vous. Bonne écoute !

10h50. -63kg : défaite pour Esmigul Kuyulova
Face à l’Autrichienne Lubjana Piovesana, n°10 mondiale et en or au Grand Chelem de Douchanbé cette année, la jeune kazakhstanaise dont vous pouvez retrouver le portrait ci-dessous, s’incline d’un waza-ari subi sur un mouvement d’épaule à gauche.


10h45. -81kg : catégorie dense
32 combattants sur la ligne de départ ce matin. Bizen sûr Tato Grigalashvili, le fantastique Géorgien, fait figure de favori n°1. Mais les Jeux, on l’a bien vu depuis samedi, c’est une compétition à part. Ainsi, dès les huitièmes de finale, nous assisterons à un Takanori Nagase/Vedat Albayrak. Une opposition qui a également eu lieu aux JO de Tokyo. Avec la victoire de Nagase, qui finira champion olympique.

SONDAGE 
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10h10. -81kg : Djalo entre bien dans sa compétition, Casse se fait peur
Très difficile toujours d’être le premier combat du jour, à domicile, pour une compétition olympique.
Alpha Djalo, qui ouvrait donc le bal sur le tapis n°1 contre l’Egyptien Abdelrahman Abdelghany, 25 ans, 40e mondial et 5e aux championnats d’Afrique, visage fermé et clairement crispé, a fait ce qu’il fallait pour poursuivre sa route : un ko-uchi-gari à gauche en début de combat compté waza-ari et une bonne gestion des initiatives de son adversaire, coaché par le Japonais Hiroshi Izumi – vice champion olympique 2004 et champion du monde 2005.

Dans la même catégorie, le Belge Mathias Casse, médaillé de bronze à Tokyo en 2021, se fait un peu peur. Mené par le judoka réfugié Sibghatullah Arab sur un uchi-mata à gauche dans les vingt premières secondes, le champion du monde 2021 attend le bon moment pour piquer au sol en tate-shiho-gatame son adversaire. Ouf ! 

Chez les féminines, Miku Tashiro, la Japonaise du jour, victorieuse du Grand Chelem de Tokyo en décembre dernier, immobilise la Cubaine Maylin Del Toro Carvajal. Tashiro, qui est dans le premier quart de tableau avec la Néerlandaise Joanne Van Lieshout, championne du monde en titre. La qualification pour le dernier carré ne sera pas une partie de plaisirs.

À lire : la chronique quotidienne de Pascaline Magnes au coeur des JO
« Ce que je vois du bord du tatami »


10h00. Début de cette quatrième journée ! 

En lice aujourd’hui pour la France : Clarisse Agbegnenou en -63kg et Alpha Djalo en -81kg.
La France est actuellement à cinq médailles : deux d’argent pour Luka Mkheidze et Joan-Benjamin Gaba et trois de bronze pour Shirine Boukli, Amandine Buchard et Sarah-Léonie Cysique.

Les huit têtes de série

Les tableaux du jour

Les deux Français du jour

Clarisse AGBEGNENOU (-63kg)
Rendez-vous avec l’Histoire

Reine des JO de Tokyo avec ses deux titres olympiques, individuel et par équipes, la sextuple championne du monde avait paramétré l’après : pause maternité puis retour aux affaires pour, sans doute, finir une carrière hors norme à domicile. Nous y sommes ! Revenue en février 2023, Clarisse Agbegnenou met moins de trois mois à retrouver sa couronne mondiale ! Un retour sur le devant de la scène suivi par de petits accrocs, comme cette septième place aux championnats d’Europe de Montpellier 2023. Un échec salvateur puisqu’elle enchaîne sur deux victoires de rang en Grand Chelem. Revenue à un niveau physique quasiment comparable à ce qui faisait d’elle une machine indestructible et impitoyable l’olympiade précédente, la tricolore arrivera dans une forme optimale fin juillet. Lucide sur les quelques détails à régler lors de ses mondiaux d’Abou Dhabi conclus avec du bronze, la quintuple championne d’Europe possède toutes les cartes en main pour rejoindre le club très fermé des doubles championnes olympiques féminines : Ryoko Tamura-Tani, Ayumi Tanimoto, Masae Ueno, Kayla Harrison et Dongmei Xian… Attention, Clarisse Agbegnenou arrive !

#EN BREF
31 ans – 1,64m – RSC Champigny – 3e participation aux JO (deuxième à Rio 2016, première à Tokyo 2021) – 6e du classement olympique – Références : 1 victoire (2021) et une médaille d’argent (2016) aux Jeux olympiques, 6 titres (2014, 2017, 2018, 2019, 2021, 2023), 2 médailles d’argent (2013, 2015) et 1 médaille de bronze (2024) aux championnats du monde, 5 titres (2013, 2014, 2018, 2019, 2020) et deux médailles de bronze (2012, 2015) aux championnats d’Europe, 2 victoires (2018, 2021), 1 médaille d’argent (2019) et 2 médailles de bronze (2017, 2023) au Masters, 12 podiums (dont 10 victoires) en Grand Chelem depuis 2010 – Droitière – Tokui-waza : kubi-nage – Coachée par Ludovic Delacotte

Alpha Oumar DJALO (-81kg)
Aligner les planètes

Les voilà qui s’offrent à lui, enfin. Après l’échec d’une qualification pour Tokyo il y a trois ans, Alpha Oumar Djalo, vingt-sept ans, va connaîtra la magie olympique. Une sélection que le Parisien a construite consciencieusement, tirant avec lucidité les leçons du passé. Le gaucher remit ainsi très vite le bleu de chauffe pour repartir de la base et franchir les étapes, une à une. Premier palier, avec un titre de champion de France à Perpignan et une victoire lors de l’open européen d’Espagne fin 2021. Vient ensuite une victoire éclatante lors du Grand Prix de Croatie à l’été 2022, où le Tricolore ne bat rien de moins que le Géorgien Tato Grigalashvili. Un cap est encore passé avec trois podiums consécutifs en Grand Chelem et un lors du Masters, fin 2022-début 2023 ! Sa médaille de bronze aux championnats d’Europe de Montpellier, où il bat magnifiquement le n°1 belge Matthias Casse, symbolise enfin le dernier stade d’une évolution réussie. L’année 2024 est pour l’instant vierge. Mais un physique et une confiance retrouvés doivent lui permettre de boucler son olympiade en apothéose. À lui de retrouver son mojo !

#EN BREF
27 ans – 1m70 – PSG Judo – 1re participation aux JO – 26e du classement olympique – Références : 1 médaille de bronze (2023) aux championnats d’Europe, 1 médaille de bronze (2022) au Masters, 4 podiums en Grand Chelem depuis 2018 – Gaucher – Tokui-waza : o-uchi-gari – Coaché par Daniel Fernandes

Les athlètes engagés