Premier tournoi international sélectif pour l’équipe de France cadets. Et direction la Croatie et la ville de Porec, pour un évènement qui aura réuni 368 compétiteurs de 27 pays. Seize jeunes Tricolores (huit féminines, huit masculins), tous vainqueurs des test-matches nationaux qui se sont déroulés il y a peu à l’Institut du Judo.

Au final, un résultat attendu avec la victoire de Pauline Cuq (DAN 79) en -44kg. Médaillée européenne et mondiale 2019 (en -40kg), cette troisième année s’impose en demi-finale et en finale, face à l’Italienne Revelli, grâce à son morote-seoi-nage inversé.
Et une bonne suprise avec la victoire également de Quentin Marteau (Blois Judo) en -50kg. Quatre combats, une victoire sur un koshi-jime (contre le Géorgien Samniashvili) et les trois autres aux pénalités.
Deux titres acquis le premier jour, qui furent enrichis de deux médailles de bronze le lendemain avec Maylis Rozan en -57kg (JCFL-Gradignan) et Evan Baune en -90kg (JC Castelorien).
Un résultat qu’il faudra analyser à l’aune de la prochaine sortie internationale, à Teplice (République Tchèque), les 3 et 4 juillet prochains.
Notons toutefois que cinq Français se classent sur cet évènement et que sept des seize judokas n’auront gagné aucun combat. Un groupe novice sur le plan international (Cuq est la plus expérimentée, et cela s’est vu) et qui n’a connu que deux compétitions au niveau national avant cet évènement, contrairement à d’autres nations qui n’ont jamais arrêté (on pense à la Russie). Un état des forces difficilement lisible puisque rendu très obscur et inégalitaire avec la pandémie. À voir si le second tournoi tournoi sélectif dans dix jours permettra d’avoir plus de repères solides et objectifs.

Avec ses quatre médailles, la France termine à la quatrième place, dépassée sur le fil par la Serbie (deux titres, une médaille d’argent et deux de bronze pour douze combattants) alors que l’Italie fait une razzia avec dix médailles (trois or, quatre argent, trois bronze). Il faut dire que les judokas transalpins étaient venus en force puisqu’ils étaient pas moins quarante-six !
La Russie, elle, n’avait inscrit que neuf garçons. Mais il faut croire que cela était suffisant pour finir première nation puisque l’équipe d’Arsen Galstyan (entraîneur national cadets) s’adjuge cinq titres et une médaille de bronze et classent tous ses engagés.