Samedi 8 février 2020 – AccorHotels Arena Paris (France)
-48kg, -52kg, -57kg, -63kg F et -60kg, -66kg, -73kg M

19h35. -63kg : Agbegnenou prend sa revanche de Qingdao
Le remake de la finale du Masters 2019 – pour cet ultime combat de la journée à l’AccorHotels Arena – voit cette fois-ci la Reine Clarisse sortir victorieuse d’un combat qu’elle aura totalement dominé tactiquement. Très latéralisée avec son bras gauche dans la diagonale du dos de Nabekura, la quadruple championne du monde mettait à la fois une grosse pression physique tout en se positionnant bien pour attaquer à l’intérieur.
Deux shidos pour la Japonaise avant que cette dernière n’attaque la Française en bordure sur un o-uchi-gari lancé sur place qu’Agbegnenou se faisait un plaisir de contrer en sasae avec une parfaite rotation des hanches. Sixième victoire ici pour la Tricolore qui enchaîne un troisième succès consécutif à Paris ! Une superbe façon de clore cette journée plutôt décevante sur le plan du judo.

19h10. -73kg : Hashimoto fidèle au poste
Très solide à défaut d’être spectaculaire, Soichi Hashimoto remporte son second Grand Chelem parisien de suite en battant le Kazakh Smagulov sur une poussée sur le dos à ras du sol, suite à une attaque peu dangereuse de son adversaire. Un waza-ari marqué en fin de combat suffisant pour se poser comme recours au cas où Shohei Ono connaîtrait une défaillance (peu probable tout de même) à Düsseldorf. En effet, Hashimoto, depuis le début de saison a terminé 3e au Grand Chelem du Brésil, 2e au Grand Chelem d’Osaka et donc vainqueur aujourd’hui à Paris.
En bronze, le très intéressant Ouzbek Turaev (son mouvement pour accéder au podium est superbe) et le Mongol Tsend-Ochir, qui bat Masashi Ebinuma, pénalisé une troisième fois pour fausse attaque.

18h40. -57kg. L’évidence Deguchi
Championne du monde en titre, Christa Deguchi, la Canadienne née et qui vit toujours au Japon continue à affermir son leadership sur la catégorie. Au-dessus tout au long de la journée, Deguchi place son tomoe-nage à deux pieds sur la Mongole Dorjsuren (tombeuse de Receveaux au premier tour) pour un waza-ari qu’elle gère très tranquillement jusqu’à la fin.

18h35. -57kg. Gjakova prive Cysique de podium
La première tentative de sankaku-jime de la Kosovare, dès la première séquence, avait donné le ton : grosse pression mais bonne défense de la Française. Mais on sentait Gjakova prête à remettre le couvert. Ce qu’elle fit immédiatement pour immobiliser, pour de bon, la Française qui termine donc au pied du podium.

18h20. -66kg. An Baul au bout de l’ennui
Une finale 100% coréenne dans cette catégorie pour un combat où il ne se sera strictement rien passé. An Baul, le vice-champion olympique et vainqueur du GP d’Israël sort vainqueur aux pénalités (on ne compte plus les combats comme cela aujourd’hui). Une finale très oubliable. En bronze, le Mongol Yondonperenlei et le funambule ukrainien, Zantaraia.

17h50. -52kg. Krasniqi, c’est logique
Il y a une vraie logique à voir Distria Krasniqi, habituellement en -48kg, à s’imposer en finale contre Odette Giuffrida. En effet, non contente de ne pas avoir lancé une attaque franche en quatre minutes, l’Italienne cherchait en permanence à faire pénaliser la Kosovare plutôt qu’à faire tomber. Krasniqi qui, elle, cherchait à faire tomber, plaçait un beau sasae à dix secondes de la fin (waza-ari) avant que Giuffrida ne prenne une troisième pénalité pour avoir tenter, assez grossièrement, de pousser son adversaire dehors.

17h45. -52kg. Pas de médaille pour Gneto
On l’avait laissée très frustrée de sa demi-finale face à Giuffrida avec une dernière pénalité ambigue. Opposée à Ai Shishime, la Japonaise championne du monde en 2017, la Française mettait en place dès le départ son kumikata en garde coréenne…à nouveau sanctionnée par l’arbitre pour garde outrancière. Dangereuse sur son o-uchi-gari, la Française se montrait plutôt dominatrice. Mais alors que débutait le golden score, Shishime lançait un uchi-mata à gauche qui projetait la Française pour ippon. L’autre médaille de bronze est pour Larissa Pimenta, la Brésilienne qui bat sa compatriote Sarah Menezes.

17h30. -60kg. Nagayama impressionne
Yago Abuladze pensait sans doute avoir fait le plus dur en tenant près de quinze secondes au sol Ryuju Nagayama sur un retournement que le Russe maîtrise sur le bout des doigts. À tort. Remonté comme un coucou, le Nippon pliait le combat en deux séquences : un eri-seoi-nage à gauche qui montait les pieds du Russe au plafond, et un yoko-guruma. Nagayama qui rétablit donc la hiérarchie sur ce combat en montrant qu’il était bien l’incontestable patron de la journée dans cette catégorie. En bronze on retrouve Yeldos Smetov, qui place un terrible ura-nage à Kim, et le Mongol Dashdavaa avec un o-uchi-gari parfait sur le Turc Akkus.

17h15. -48kg. Bilodid tout en maîtrise
Son combat le plus difficile aura finalement été en demi-finale face à Shirine Boukli. En finale, elle maîtrise la jeune Wakana Koga en marquant rapidement sur un o-soto-gari. L’allonge de l’Ukrainienne s’avèrera rédhibitoire pour la Nippone, qui n’arrivera jamais à déstabiliser la double championne du monde qui s’offre ici sa seconde victoire après 2018.

17h10. -48kg. Destins croisés pour Clément et Boukli
L’une qui rit, l’autre qui grimace. Sur le tapis n°2, Mélanie Clément trouve rapidement la solution sur Martinez Abelenda avec son harai-goshi en bordure. Ippon et pas mal d’émotions pour la Marnavalaise. Sur le tapis n°3, Shirinr Boukli subit, elle, dès la première séquence, le terrible travail en juji-gatame de la Mongole Munkhbat, qui ne lâchera pas le morceau jusqu’à l’abandon de la Tricolore.

15h50. Les finales du jour
Féminines 
-48kg : Daria BILODID (UKR)/Wakana KOGA (JPN)
-52kg : Distria KRASNIQI (KOS)/Odette GIUFFRIDA (ITA)
-57kg : Christa DEGUCHI (CAN)/Sumiya DORJSUREN (MGL)
-63kg : Clarisse AGBEGNENOU (FRA)/Nami NABEKURA (JPN)

Masculins
-60kg : Ryuju NAGAYAMA (JPN)/Yago ABULADZE (RUS)
-66kg : Baul AN (KOR)/Limhwan KIM (KOR)
-73kg : Soichi HASHIMOTO (JPN)/Zhansay SMAGULOV(KAZ)

15h40. -48kg Clément et Boukli iront chercher le bronze
Quel combat a livré Shirine Boukli contre Daria Bilodid ! Le combat de la journée, incontestablement. Certes, après un golden score de quatre minutes, la combattante du FLAM 91 se fait projeter sur un tani-otoshi par la double championne du monde. Mais on a rarement vu Bilodid aussi secoué depuis plusieurs mois.
Dans l’autre demi-finale, Mélanie Clément retrouvait la jeune Japonaise Koga (championne du monde juniors 2019), junior 2e année. Très dangereuse sur son o-uchi-gari, c’est finalement sur un contre parfaitement suivi au sol que la Nippone va chercher sa première finale de Grand Chelem. Direction le bronze contre la Mongole Munkhbat pour Boukli, contre l’Espagnole Martinez Abelenda pour Clément.

15h15. -52kg. Gneto combattra pour le bronze, Krasniqi/Giuffrida pour l’or
Solide et efficace depuis ce matin, Astride Gneto voyait Odette Giuffrida, vice championne olympique 2016, se dresser sur le chemin qui la menait vers la finale. Un combat âpre, tactique. Mécaniquement, les pénalités montaient de chaque côté. Alors que le temps règlementaire arrivait à sa fin, la Française mettait une grosse pression physique sur l’Italienne. Alors qu’on pensait voir Giuffrida sanctionnée pour défense excessive, c’est Gneto qui récoltait un troisième shido pour garde outrancière. Même scénario dans l’autre demi-finale entre Sarah Menezes et Distria Krasniqi. Et c’est cette dernière qui gagne la séquence qu’il faut pour faire tomber l’ultime pénalité.

15h.00. Une finale Agbegnenou/Nabekura en -63kg
Face à la Slovène Leski, la quadruple championne du monde aura été la patronne du début à la fin. Dangereuse sur un tai-otoshi, elle marque un premier waza-ari sur o-uchi-gari avant de contrer une attaque de la Slovène pour la victoire. Une victoire clinique.
Dans l’autre demi-finale, Nami Nabekura pique Tina Trstenjak au sol pour le compte. On aua donc le droit à une revanche de la finale du Masters de décembre dernier. On en salive d’avance !
Auparavant, Ryuju Nagayama et Yago Abuladze s’étaient qualifiés pour la finale des -60kg.

13h45. Le point sur les Français du jour
Chez les masculins, aucun masculin n’est plus en course puisque Kilian Le Blouch (FLAM 91) vient de s’incliner dans un combat très serré et étouffant face au Mongol Yondonperenlei. Deux shidos chacun alors que le Français cherchait à faire tomber sur son o-uchi-gari et le Mongol à contrer les tentatives de Le Blouch. Et après 5’50 de golden score, c’est ce que Yondonperenlei arrive à faire sur une action pas vraiment claire et malgré les chauds encouragements de l’AccorHotels Arena.
Chez les féminines, outre les deux -48kg qualifiées pour les demi-finales, Astride Gneto (ESBM Judo) sera elle aussi dans le dernier carré où elle retrouvera l’Italienne Giuffrida, la vice championne olympique. En repêchages, Anais Mosdier.
En -57kg, Sarah-Léonie Cysique se montre très tranchante puisqu’elle sort la Japonaise Tamaoki en quart de finale, marquant un premier waza-ari sur uchi-mata, se faisant prendre en immobilisation pour en sortir sans s’affoler avant de mettre un second waza-ari sur un contre. Elle retrouvera la championne du monde, la Canadienne Christa Deguchi.
Enfin en -63kg, Clarisse Agbegnenou traverse la journée comme à son habitude sera opposée à la Slovène Leski.

13h40. -48kg. Boukli et Clément en demi-finale ! 
En quart de finale face à l’Espagnole Martinez-Abelenda, Shirine Boukli se montre appliquée et trouve la solution sur une feinte avant/arrière suivant immédiatement en sumi-gaeshi pour ippon. En demi-finale, la vice championne du monde juniors 2019 retrouvera Daria Bilodid.
Mélanie Clément, de son côté, gagne contre l’Israélienne Rishony son troisième combat de la journée aux pénalités. Elle ira chercher une place en finale contre la Japonaise Koga, championne du monde juniors 2019.

13h20. Plus de Français en -60kg et -73kg
Face au Russe Abuladze, Vincent Limare (ESBM Judo) cherchait le contre face à judoka attaquant en makikomi de chaque côté. Mais sur une tentative de ura-nage, le Russe laissait sa jambe à l’intérieur et marquait un premier waza-ari. Une configuration qui ne changeait pas jusqu’au second waza-ari marqué sur un sumi-gaeshi en deux temps par le 20e mondial et qui avait fini 3e au Grand Chelem d’Abou Dhabi.
En -73kg, Luca Otmane affrontait Masashi Ebinuma. Le Japonais qui plaçai un premier sode-tsuri-komi-goshi à une main très aérien. Puis, quelques séquences plus tard, un morote-seoi-nage à gauche. Pas franchement de regrets à avoir pour le combattant de l’OJ Nice qui aura réalisé auparavant deux combats intéressants.

13h10. Mosdier en repêchages contre Shishime
En -52kg, Anais Mosdier (JC Maisons-Alfort) se fait surprendre par le o-soto-gari en bout de manche de la Brésilienne Menezes. La Française est en repêchages où elle affrontera la Japonaise Shishime, battue par la Kosovare Krasniqi en quart de finale qui empêchait la Nippone de s’exprimer avec une garde outrancière…sauf pour les arbitres qui sanctionnaient Shshime. Sur le tapis n°3, An Baul, le Coréen du Sud élimine le vainqueur de l’année dernière, l’élégant Moldave Denis Vieru, sur un ko-soto-gari parfaitement dans le temps. Un waza-ari que le vice champion olympique et vainqueur du GP d’Israël fin janvier conserve sereinement.

13h00. -57kg. Gneto s’arrête, Cysique continue
Face au pieu kosovar Nora Gjakova, Priscilla Gneto (ESBM Judo) marquait à mi-combat waza-ari sur un sode-tsuri-komi-goshi. Mais elle subissait alors le gros impact physique de son adversaire. Pénalisée à deux reprises la Française semblait en plus s’être fait mal à la cheville. Et sur une action dans les trente dernières secondes, après avoir mis du temps à se relever, Gneto prenait une troisième pénalité fatale pour avoir passé la tête. Dans la même catégorie, Sarah-Léonie Cysique continue son chemin en battant l’inusable Autrichienne Filzmoser (39 ans !) en l’immobilisant en tate-shiho-gatame.

12h45. -63kg. Agbegnenou ne traîne pas
Première séquence et un koshi-guruma pour ippon pour la quadruple championne du monde française face à la Néerlandaise Van Den Berg. Prochain combat ? La Canadienne Beauchemin-Pinard.

12h40. -60kg. Nagayama éteint Khyar
On le sentait plein d’envie et sur l’attaque, comme toujours. Des atouts qui n’auront pourtant pas suffi à Walide Khyar qui subissait le sode-tsuri-komi goshi et le ko-soto-gari de Nagayama, médaillé de bronze à Tokyo en 2019 et 2e au Grand Chelem d’Osaka. Dans cette catégorie seul Vincent Limare est encore en piste. Sur le tapis n°2, Kilian Le Blouch battait le Canadien Valois et rencontrera le Mongol Yondonperenlei en 1/8e de finale. De son côté, An Baul, le Coréen du Sud vice-champion olympique plantait le russe Oguzov sur un tai-otoshi.

12h30. -48kg. Boukli s’offre Galbadrakh
Elle est décidément sur une excellente dynamique. En argent au Grand Prix de Tel-Aviv, Shirine Boukli (FLAM 91) passe avec beaucoup d’autorité le test Galbadrakh, la médaillée olympique de Rio et double médaillée mondiale. Un premier waza-ari sur o-uchi-gaeshi puis un second sur tsuri-komi goshi. Du joli travail. Juste avant Marine Gilly (JC Maisons Alfort) ne pouvait rien contre le sankaku-jime inversé de la double championne du monde ukrainienne Daria Bilodid.

12h20. -73kg. Otmane, seul rescapé français
Luca Otmane poursuit son chemin en se montrant une nouvelle fois convaincant face au Canadien Bouchard sur o-soto-otoshi à gauche que le Niçois poussait jusqu’au bout de l’idée pour ippon. Et il sera le seul Tricolore en 1/8e de finale puisqu Guillaume Chaine subissait le sumi-gaeshi au corps-à-corps du Géorgien Mamiashvili (compté waza-ari) sans pouvoir revenir au score. Théo Riquin, de son côté n’a rien pu faire contre le Tadjik Khojazoda, 5e des derniers championnats du monde prenait un second waza-ari sur un joli mouvemnent d’épaule. En -48kg, Marine Gilly (JC Maisons Alfort) ne pouvait rien contre le diabolique sankaku-jime inversé de la double championne du monde ukrainienne Dari Bilodid.

11h50. -63kg. Frustrant pour Devitry
On pouvait difficilement faire plus dur comme tirage pour Agathe Devitry (US Orléans Loiret JJJ) puisque la championne de France prenait dès son premier combat la championne olympique Tina Trstenjak. Un combat que la Française perdra aux pénalités, l’arbitre estimant la Française trop passive dans ses initiatives. Une dernière pénalité sévère car la Tricolore livrait une belle bataille, marquant presque sur un okuri-ashi-barai qui surprenait totalement Trstenjak. Sans aucun doute frustrant. Dans la même catégorie Yasmine Horlaville dans un combat très équilibré face à la Taiwanaise Liao se montrait plus entreprenante lors du golden score et la troisième pénalité tombait pour l’Asiatique.

11h40. -60kg, Limare trouve la faille, Florimont sans solution
Face à l’Azéri Huseynov, Vincent Limare (ESBM Judo), vice-champion de France 2019, faisait monter les décibels d’un AccorHotels Arena désormais plein (à l’exception des loges) grâce à un juji-gatame qui faisait taper le vice-champion du monde juniors 2017 après 4’49 de golden score. Sur le tapis d’à côté, Jolan Florimont (Montpellier Olympic Judo) butait sur les attaques en sutemi du Bulgare Gerchev et n’arrivait pas assez à prendre lui les iniatives. Résultat ? Trois shidos et une défaite pour le Montpelliérain.
En -52kg, Pénélope Bonna subissait le uchi-mata puissant de la Kosovare Krasniqi, en -52kg ce samedi (elle qui est d’habitude en -48kg).

10h50. -57kg. Cysique fait monter la température de l’AccorHotels Arena
Cinquième à Tokyo l’été dernier, la judokate de l’ACBB Judo s’attire une belle salve d’applaudissements mérités grâce à un ashi-guruma parfait contre l’Ukrainienne Skora. Sur le tapis d’à côté, la championne du monde canadienne Christa Deguchi rentre gentiment dans sa compétition en immobilisant, grâce à son ne-waza très efficace, la Roumaine Ohai. Sur le tapis n°5, Priscilla Gneto (ESBM Judo) se défaisait aisément de la Panaméenne Jimenez avec un premier waza-ari sur yoko-guruma.

10h15. -66kg. Boucher et Seddouki out
Face au vainqueur de l’édition 2019, Reda Seddouki (FLAM 91), champion de France en titre, débutait bien en se montrant le plus dangereux. Mais plus le combat passait et plus le Moldave revenait dans la partie, prenant de plus en plus les initiatives. Du coup les pénalités montaient du côté français jusqu’au hansokumake. Sur le tapis n°5, Mathias Boucher retrouvait l’une des stars de la catégorie, l’Ukrainien Zantaraia. Cherchant le coup dur sur ses mouvements d’épaule, le Français mettait en difficulté le 11e mondial qui cherchait à placer loin sa main gauche.
Zantaraia qui passe, finalement, au sol sur un juji-gatame qui oblige Boucher à taper.
En -52kg, Faiza Mokdar, dans un combat très fermé face à une fille de sa génération, la Brésilienne Larissa Pimenta, se faisait éliminer suite à une troisième pénalité pour fausse attaque.

10h00. -73kg Riquin et Otmane ça passe, Axus ça casse
Alors que Théo Riquin (SGS Judo), médaillé de bronze à Amiens, passait le combattant du Botswana Lebang sur un joli o-uchi-gaeshi, Luca Otmane (OJ Nice) gagnait un gros bras de fer contre le Grec Azoidis, marquant sur un makikomi et conservant cet avantage malgré la pression de son adversaire. Une très bonne entrée en matière. Au même moment, Benjamin Axus, face à l’Azéri Valiyev, mené deux shidos à rien, tentait un mouvement de hanche à gauche mais l’Azéri  passait dans le dos du judoka de l’AJA Paris XX et marquait ippon.

09h35. -73kg. Chaine sérieux
Face au Luxembourgeois Nunes Dos Santos, Guillaume Chaine (ESBM Judo) fait une entrée en lice sérieuse. Marquant waza-ari sur son o-uchi-gari très bas, le Français essaye plusieurs fois de conclure au sol sans toutefois y parvenir face à un adversaire qui aura beaucoup tenté. Prochain combat face au Géorgien Mamiashvili.

09h20. -52kg. Mosdier prend sa revanche
Battue il y a quinze jours à Tel-Aviv par Gili Cohen, la judokate du JC Maisons-Alfort prend il y a quelques minutes sa revanche en battant l’Israélienne sur le rythme. Toujours la première sur l’attaque, la médaillée de bronze des CF 1re division 2019 début novembre fait monter les pénalités jusqu’au hansokumake. Entrée en lice de Soichi Hashimoto, le champion du monde 2017 des -73kg qui passe le Ghanéen Nartey aux pénalités. Son compatriote, Masashi Ebinuma, double médaillé oympique et vainqueur du Grand Chelem d’Osaka fin novembre (contre Hashimoto) piquait le Géorgien Gvitchiani au sol, un domaine où on sent le triple champion du monde de plus en plus à l’aise.

09h00. Khyar et Bonna continuent, Receveaux à la trappe
Premier tour très corsé pour Hélène Receveaux (US Orléans Loiret JJJ) – qui restait sur une médaille d’argent au Grand Prix d’Israël il y a quinze jours – avec la Mongole Dorjsuren, vice-championne olympique. Plutôt équilibré, le combat trouvait son issue sur un sasae-tsuri-komi-ashi de l’Asiatique qui profitait parfaitement du léger déséquilibre sur l’avant de la Tricolore.
Sur le tapis n°4, Walide Khyar (FLAM 91) commençait parfaitement sa compétition, dominant physiquement le Bulgare Yanakov avant de marquer sur makikomi puis sur yoko-guruma. Parfait pour se lancer.
Sur le tapis n°1 Pénéloppe Bonna continue sa route, trouvant une nouvelle fois la solution, face à l’Américaine Delgado, sur son uchi-mata à gauche.

08h45. -57kg. Mandeng subit l’impact de Liparteliani
Championne du monde juniors 2019 et championne d’Europe des -23 ans, la Géorgienne Eteri Liparteliani (dont vous pouvez retrouver l’interview dans le magazine actuellement en kiosque) était la première adversaire du jour de Véronique Mandeng (AJ Limoges). Plus active et dangereuse sur ses mouvements d’épaule, la Française mettait en difficulté la Géorgienne. Mais sur une attaque un peu précipitée, Liparteliani contrait sèchement sur le dos la Tricolore.

08h30. -52kg. Mokdar se sort du piège Blanaru
Très gênée par la posture latéralisée de la gauchère moldave, Faiza Mokdar (PSG Judo), double championne d’Europe juniors (2018 et 2019) ne s’affole pas et trouve finalement la solution sur un sankaku-jime inversé au golden score. Sur le tapis n°5, Mathias Boucher (Sucy Judo) dispose aisément du Philippin Shugen Nakano.

8h. Le Grand Chelem de Paris 2020…c’est parti ! 
Peu de monde dans les tribunes pour cet horaire très matinal de début de compétition. La première Française à monter sur le tatami de l’AccordHotels Arena est Pénélope Bonna en -52kg qui s’impose facilement sur un superbe uchi-mata !