25 juin 2019 – Minsk (Biélorussie)
Épreuve par équipes mixtes

Le classement de ces Jeux européens par équipes mixtes 2019 :
1. Russie (RUS)
2. Portugal (POR)
3. France (FRA)
3. Autriche (AUT)
5. Biélorussie (BLR)
5. Pays-Bas (NED)
7. Slovénie (SLO)
7. Serbie (SRB)

17h. Mogushkov offre le titre à la Russie !
Si cette configuration mixte à six combattants ôte quasiment toute chance à des nations comme la Géorgie, parmi les plus fortes chez les masculins mais pour l’heure inexistante en féminines, elle aura permis de mesurer la force de la cohésion de groupe, à l’image de cette équipe portugaise, motivée comme jamais tout au long de la journée. Une vista qui aurait pu faire d’elle un beau champion d’Europe, ce qu’a longtemps dessiné cette finale contre la Russie. Barbara Timo, Anri Egutidze et Rochele Nunes ont en effet décroché les trois premiers points de la rencontre, avant que n’entrent en piste le vice champion d’Europe des lourds Inal Tasoev, impeccable contre Jorge Fonseca. La championne d’Europe des -57kg Daria Mezhetskaia, encore sur son nuage, expédiait derrière Telma Monteiro d’un magnifique seoi très aérien en quinze secondes. À Musa Mogushkov, double médaillé mondial et vice champion d’Europe 2017, de finir de comble le retard, contre Jorge Fernandes, 75mondial de vingt-neuf ans, expérimenté (quatre championnats du monde, autant de championnats d’Europe et seize Grands Chelems disputés) mais sans référence (aucune fois classé sur ces événements). Affairé à le prendre en croisé et à intercaler tout au long du combat sa jambe entre celles de son adversaire pour semer la confusion entre uchi-mata et sutemi, Mogushkov trouvait la clé au bout du golden score d’un arraché à ras du sol.
Trois – trois, place au tirage au sort pour désigner les deux combattants qui s’affronteront une seconde fois pour faire pencher la balance chargée d’or. Les -73kg sortaient alors du chapeau ! Mogushkov et Fernandes devant aussitôt remettre le couvert, dans un combat qui débutait directement au golden score selon la règle. Et c’est à nouveau Mogushkov qui pouvait exulter après un dernier uchi-mata alors qu’il ne restait plus beaucoup de carburant dans les deux moteurs. La Russie, soutenue comme tout au long de ces championnats par le public biélorusse, met un joli point final à ces Jeux européens. Equipes soudées avec les combattants se tenant aux épaules, entraîneurs effondrés d’émotion, c’était un joli moment. On salive déjà de notre côté à ce que pourra donner un tel championnat par équipes mixtes avec les meilleurs athlètes de chaque nation, comme ce sera le cas lors des Jeux olympiques de Tokyo dans treize mois maintenant.

Place de trois – France -Biélorussie : 4-1
Et le point de la victoire est l’oeuvre de Priscilla Gneto, bien restée ancrée sur son o-soto-gari pour waza-ari avant d’enchaîner sur sankaku-jime pour immobiliser très proprement la jeune Minenkova. La France grimpera bien sur le podium en fin de journée.

15h15. Place de trois – France -Biélorussie : 3-1
Après un ura-nage qui aurait pu valoir ippon, Cyrille Maret continuait son entreprise de démolition sur Mikita Sviryd avec son tomoe-nage, pour permettre à la France de mener 3-1.

15h10. Place de trois – France -Biélorussie : 2-1
Pas d’exploit pour Anne -Fatoumata MBairo, enroulée par deux fois par la championne d’Europe Slutskaya. Un temps immobilisée, elle aura repoussé l’échéance, en vain.

15h. Place de trois – France -Biélorussie : 2-0
Autoritaire toute la journée, Marie-Eve Gahié restait sur le même registre en incrustant son adversaire dans le tapis sur un contre, avant de l’immobiliser en hon-gesa-gatame. Premier point facilement ramené pour la France, avant qu’Axel Clerget ne double la mise d’un étranglement alors que le manque de compétition depuis sa blessure du Grand Chelem de Paris commençait à le faire piocher physiquement.

14h22. La Russie en finale
Le gros groupe russe semblait bien parti pour une promenade de santé face à l’équipe biélorusse chez elle, malgré l’enthousiasme d’un public clairsemé, mais bruyant. De fait, dès le premier affrontement, la supériorité du judo russe était manifesté, avec un étranglement propre de Denis Iartcev sur Vadzym Shoka, rapidement suivi par un placage d’Alena Prokopenko sur Zhanna Asipovich. À deux – zéro, le groupe avait bien préparé le terrain à son médaillé européen en -90kg Khusen Khalmurzaev, qui finissait par placer un arraché de face à Viktar Kliavusau, lequel se battait comme un diable, porté par le public. Il en fallait une dernière… mais Ksenia Chibisova, la médaillée européenne d’hier, se faisait enrouler par la championne d’Europe Maryna Slutskaya en yoko-guruma et en seoi-nage. Et surprise, le magnifique, mais au tempérament portée sur l’attaque sans contrôle, Inal Tasoev, le nouveau vice-champion d’Europe des lourds, se faisait contrer sur son ura-nage par le jeune -100kg Mikita Sviryd. Emoi dans la salle ! La Biélorussie revenait à un point. Mais derrière, la nouvelle championne d’Europe des -57kg, la tonique Darya Mezhetskaia affrontait sans petit bras la jeune Ulyana Minenkova, 21 ans et 106e mondial, et finissait par lui placer d’autorité un gros sode « à la Russe » avec la main dans le dos. La Russie emportait ce quatrième point avec assurance et un petit bout de femme combattante exemplaire. De l’intérêt d’avoir des féminines fortes et orgueilleuses…

13h55. Le Portugal inarrêtable
Parfaitement lancé par le limpide sasae enchaîné en juji-gatame de Jorge Fernandes, suivi du seoi en deux temps de Barbara Timo, les Portugais ont su faire le dos rond quand Jesper Smink arrachait Anri Egutidze de sa position à genoux, avant que Korrel ne découpe Fonseca sur son seoi. Entre temps, l’autre « Brésilienne » des Lusitaniens, Rochele Nunes, avait réussi à enrouler Verkerk, pour placer sa capitaine Telma Monteiro en position de conclure. Dans un remake du combat pour le bronze de samedi en -57kg, elle retrouvait Sanne Verhagen, qui n’allait pas lui céder la moindre once de terrain pendant 12’42 (oui, plus de trois fois la durée d’un combat !) jusqu’à décoller sur un énième enroulé. Le Portugal tient sa finale !

12h30. Repêchages – France – Slovénie : 4-1
Marie-Ève Gahié n’aura eu aucun mal à dégager sa jambe droite pour immobiliser Anka Pogacnik, avant qu’Aurélien Diesse n’impose son o-soto-gari à David Kukovica, 96e mondial. Encore un combat pour aller chercher la médaille de bronze.

12h25. Repêchages – France – Slovénie : 2-1
Avec seulement quatre combattants sur leur feuille de match, les Slovènes débutaient ce tour de repêchages avec deux points de retard sur la France. Écart aussitôt réduit par Martin Hojak, médaillé mondial juniors en 2015, qui décollait Guillaume Chaîne d’emblée sur un fauchage arrière, avant de le faire rouler sur les deux épaules sur son seoi.

12h20. Le programme des demi-finales : 
Portugal – Pays-Bas
Russie – Biélorussie

12h20. La Biélorussie complète le carré final
Face à l’Autriche, qui avait au préalable sorti l’Allemagne, la Biélorussie n’a rien lâché devant son public, pour s’imposer 4-1, avec comme point d’orgue le sode de sa toute nouvelle championne d’Europe Maryna Slutskaya sur Bernadette Graf.

11h25. Le programme des trois autres quarts de finale :
Pays-Bas – Slovénie
Russie – Serbie
Autriche – Biélorussie

11h20. Quarts de finale – Le dernier mot pour Egutidze
Alors qu’il avait perdu leur première confrontation, le vice champion d’Europe juniors 2016 se montrait plus actif sur le début de combat, porté un clan chaud bouillant dans son box. Le -81kg essayait de jouer de sa mobilité et de ses coups de patte pour déstabiliser Axel Clerget, qui s’essayait à o-uchi-gari lorsqu’Egutidze partait en contre. Si Clerget assurait être retombé sur son coude, l’arbitrage vidéo validait tout de même le waza-ari donné par l’assesseur central, pour laisser la France sur le carreau.

11h15. Quarts de finale – France – Portugal : 3 – 3
En taulier, Cyrille Maret avait pour mission de l’emporter pour la survie des Français. Tâche qui allait se compliquer quand Fonseca le renversait sur son seoi pour waza-ari. Mais sur la lancée de son championnat individuel, le sextuple médaillé européen plaçait son harai-makikomi pour revenir à hauteur, avant de réussir son retournement en bras-tête pour immobiliser le Portugais. Place au tirage au sort, qui renvoie Clerget et Egutidze face-à-face.

11h10. Quarts de finale – France – Portugal : 2-3
Et c’est le Portugal qui reprend l’avantage, par l’intermédiaire de Rochele Nunes qui coince Anne Fatoumata M Bairo au sol alors que la Française avait marqué waza-ari sur o-soto-gari en début de duel. Maret pour l’égalisation, Fonseca pour la qualification, la donne est simple pour ce sixième et dernier combat.

11h05. Quarts de finale – France – Portugal : 2-2
Un contre en gaeshi en plein centre du tapis pour Axel Clerget, qui avait eu auparavant le bonheur de voir le waza-ari d’Anri Egutidze sur o-uchi-gari annulé de longues secondes après coup. Les deux équipes se retrouvent à égalité avant l’entrée en lice des lourds.

11h. Quarts de finale – France – Portugal : 1-2
Gahié remet de l’ordre dans la maison France sur sa première attaque en makikomi contre Barbara Timo, d’abord annoncée waza-ari avant d’être revalorisée en ippon.

10h55. Quarts de finale – France – Portugal : 0-2
Place à Guillaume Chaîne face à Nuno Saraiva, pour un duel de o-uchi-gari qui n’allaient jamais trouver la mire… C’est aux pénalités que Saraiva s’en sortait finalement, le Français étant pénalisé à trois reprises.

10h50. Quarts de finale – France – Portugal : 0-1
Le premier duel de ce quart de finale opposait Amandine Buchard et Telma Monteiro, toutes deux médaillées de bronze en individuels. Un combat qui allait au bout des quatre minutes réglementaires sans aucune valeur au tableau, Buchard ne parvenant pas à déstabiliser la trentenaire portugaise. C’est finalement cette dernière qui emportait la décision, sur l’une de ses premières vraies attaques, en seoi en bordure à l’entame du golden score.

10h35. La Russie sans coup férir
Avec un trou côté turc, la Russie n’a eu besoin d’envoyer que trois combattants sur l’aire de combat pour passer son premier : Zankishiev, Konkina et Mogushkov, qui expédait l’affaire contre Ciloglu d’un joli uchi-mata.

10h05. Ça passe pour les Pays-Bas et le Portugal
Avec Roy Meyer, Noël Van T End, Sanne Verhagen et Juul Franssen à la baguette, les Bataves disposent des Roumains 4-1 pour s’avancer en quarts de finale. Il aura en revanche fallu aller au bout des six combats pour voir le Portugal disposer de l’Espagne, qui menait pourtant 2-0 Après les victoires initiales de son champion du monde Sherazadishvili sur Fonseca et de Equisoain aux pénalités sur la trédécuple médaillée continentale Telma Monteiro. Nuno Saraiva et Barbara Timo remettaient alors les leurs dans l’axe, avant qu’Anri Egutidze ne remonte un waza-ari de retard pour plaquer Alfonso Urquiza. Pas loin du double de poids de son adversaire Isabel Puche (habituellement en -63kg), Rochele Nunes parvenait facilement à prendre au sol le quatrième point pour son pays. Nous aurons donc un France-Portugal en quarts de finale.

10h. La France démarre sans trembler face à l’Azerbaïdjan
Lancée par son médaillé masculin de la veille Cyrille Maret, l’équipe de France a su se faciliter la tâche pour passer un adversaire pas si évident que ça à manoeuvrer avec ses masculins tous classés en individuels et ses « recrues » féminines des dernières années. Maret fauchait d’entrée le vice champion du monde 2018 Kokauri, avant que Priscilla Gneto ne conclut au sol son duel contre l’ancienne Roumaine Larisa Florian. 2 puis 3-0 quand Guillaume Chaîne renversait le vice champion olympique Rustam Orujov, touché aux côtes en marquant waza-ari sur uchi-mata à mi-combat au Français et trop diminué pour tenir la fin de combat sans chuter. Pas de triomphalisme pour Chaîne, peiné de l’emporter de la sorte. Marie-Eve Gahié n’avait plus qu’à se jouer au sol de Nuriyya Akhundova, inconnue seulement troisième du championnat national 2018.

9h30. C’est parti pour le quinzième et dernier titre mis en jeu sur ces Jeux européens de Minsk 2019. Lors de la première édition de Bakou en 2015, la France avait remporté les titres féminin et masculin. Qu’en sera-t-il aujourd’hui avec ce nouveau format par équipes mixtes à six combattants ?