Ugo Legrand inaugurait hier la structure, ouverte à dix jeunes cette année
Depuis début septembre, dix nouvelles têtes sont apparues au Judo Club Grand Quevilly. Quatre Mongols, trois Géorgiens et un Ukrainien, minimes ou cadets, composent en effet la première promotion de l’école internationale de judo du JCGQ, projet ambitieux mis sur pied en cette rentrée par Paco Legrand, frère d’Ugo et directeur technique du club. « Tout se passe bien jusque là, souligne Paco. Les jeunes se sont très vite intégrés, que ce soit sur les tapis ou dans les familles de judokas du club qui les accueillent, et se sont très bien mélangés avec leurs camarades français. Ils doivent encore s’adapter aux mœurs locales, comme le fait de ne pas faire de lutte dans la cour de récréation (rires), ainsi qu’à notre alimentation. Mais vu leur motivation, tout va aller pour le mieux. »
Inscrits dans la classe FLE (France Langue Etrangère) du collège Branly, ces dix jeunes s’entraînent tous les jours, pour un cheminement logique vers la compétition et le haut niveau. « Ils sont ravis de découvrir le judo français et notamment celui d’Ugo, qu’ils trouvent intéressant et atypique, ajoute Rodolphe Legrand, père du médaillé mondial de Rio. C’est également bénéfique pour nos élèves, qui vont apprendre énormément de leurs nouveaux camarades de jeu. » L’initiative semble donc définitivement vouée au succès, alors que l’équipe du JC Grand Quevilly se donne trois ans pour que le projet se structure.