21 septembre 2018 – Bakou (Azerbaïdjan)
-52kg F et -66kg M

Amandine Buchard (-52kg) en bronze, les Abe en or

En attendant le dénouement de cette deuxième journée, retrouvez les réactions de Luka Mkheidze et de Mélanie Clément au lendemain de leur compétition.

16h10. (-66kg) Abe impérial. Opposé au Kazakhstanais, un combattant de 23 ans finaliste à Agadir et en bronze à Tunis cette année, qui reste donc l’invité suprise du jour, Hifumi Abe n’a pas tremblé. Une minute pour prendre le pouls de son adversaire et le bousculer copieusement, avant que celui-ci tente d’appliquer une tactique qui lui avait bien réussi jusque là en venant le charger en corps-à-corps… rotation sous la pression, uchi-mata, ippon en 1’13. C’est le tarif et ça fait de lui, à 21 ans, un double champion du monde. Un salut à l’inclinaison parfaite pour sortir du tatami, un sourire. Le judo, c’est facile avec les Abe.

15h45. (-66kg) Baul et Zantaraia en bronze… Le sode du Coréen An Baul, le uchi-mata de l’Ukrainien, voilà comment on récolte une médaille mondiale. La deuxième pour le Coréen, champion du monde 2015. La… sixième pour le spectaculaire ukrainien, champion du monde en 2009 (en -60kg).

15h45. (-52kg) Dans la famille Abe, je voudrais… Uta. Est-ce qu’un frère et une soeur gagneront le même jour -une première- un titre mondial ? C’est bien parti pour que ce soit aujourd’hui à Bakou. Dans un combat où Abe, 18 ans, mettait d’entrée la pression à sa compatriote championne du monde en titre Ai Shishime la faisant pénaliser par deux fois, c’est donc l’impétueuse Uta qui allait porter l’estocade d’un uchi-mata splendide et tout en amplitude qui mettait Shishime sur le dos à cinquante trois secondes du terme, alors qu’elle semblait un pu revenir dans le combat. Abe 1 – Reste du monde 0. Au passage, Uta Abe devient la troisième plus jeune championne du monde de l’histoire derrière Daria Bilodid sacrée hier et Ryoko Tamura-Tani.

15h35. (-52kg) Buchard enfin récompensée ! Les dernières années auront été rudes pour Amandine Buchard, brocardée par son propre système alors qu’elle cherchait surtout de la confiance. Soutenue par son club du RSC Champigny, elle voit ses nombreux efforts et remises en question récompensés après bien des désillusions. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance face à la médaillée mondiale et olympique belge Charline Van Snick. Mais Buchard gérait parfaitement le kumikata sur les premières prises de garde pour placer son kata-guruma. Waza-ari au bout d’une minute. Ça chauffait un peu à 1’45 pour Buchard qui subiassait davantagre sur la deuxième partie du combat, notamment sur ce sumi-gaeshi qui ne donnait finalement aucune marque pour la Belge. Buchard gérait bien les dernières secondes en cherchant le sol, mais pas trop, consciente de la qualité de Van Snick sur ce terrain-là. Après sa médaille de 2014 à Chelyabinsk dans la catégorie inférieure, la voici à nouveau sur un podium planétaire. Mérité. Dans l’autre combat pour la place de troisième, la Brésilienne Miranda a étranglé sa compatriote Pereira, récoltant là sa cinquième médaille mondiale. Ça commence à compter.

15h15. (-66kg) Abe contrarié mais pas stoppé. Le plan du Coréen An Baul, à base d’un kumikata redoutable et d’une position très ramassée (qui sera sanctionnée) avec comme intention d’attaquer dès que possible en morote-seoi-nage, aura marché plus de six minutes trente face au tenant du titre japonais, tour à tour prudent et volontaire par à-coups, pour surpasser cette défense, et qui trouvait finalement l’ouverture en redoublant ses attaques de hanche jusqu’à faire décoller son opposant, qui aterrissait sur la pointe de l’épaule et le coude. Le waza-ari était validé après vérification vidéo, mais c’est bien Abe qui se présentera en finale dans quelques minutes.

15h05. (-66kg) Mais qui es-tu Serikzhanov ? Une médaille de bronze au Grand Prix de Tunis et une autre en argent du côté d’Agadir en janvier dernier, et puis c’est tout pour ce Kazakhstanais de vingt-trois ans, manifestement aussi solide que peu élégant. Là où ont échoué jusque-là les Nurillaev, Gomboc, Solis et Cargnin, encaissant chacun un waza-ari dans le money-time (à dix secondes du terme pour le Cubain, en golden score pour les trois autres), il ne baissera pas pied lors de la période décisive contre Tal Flicker, profitant de la « petite forme » du n°1 mondial pour placer son morote-seoi-nage et s’inviter en finale des championnats du monde pour sa première participation. Pour l’Israélien, la médaille se jouera contre l’Ukrainien Zantaraia, opportuniste pour plaquer un Puliaev relâché en bordure, et qui repartira d’un mondial sans médaille pour la première fois depuis 2013 une cinquième place obtenue à Rio de Janeiro.

14h30. (-52kg) Shishime passe aussi. Ce sera donc une finale 100% japonaise, comme hier en -60kg, Ai Shishime ayant mis les choses au point dans sa demi-finale des les trente premières secondes avec uchi-mata pour waza-ari sur Erika Miranda. Pénalisée deux fois et malgré une tentative de ura-nage de la Brésilienne, la Japonaise finissait fort le combat une une dernière séquence de vingt secondes au sol pour laisser filer le temps.

14h25. (-52kg) Abe ne laisse aucune chance à Buchard. Terrible : en vingt six-secondes, la Japonaise Uta Abe garde le bras droit d’Amandine Buchard sur la première prise de garde. La Française descend au sol, mais se relève, Abe garde ce bras, roule par trois fois… ude-garami, Buchard est obligée de taper. Pas de finale pour elle ce soir.

Le programme des demi-finales (à partir de 14h) :
-52kg

BUCHARD Amandine (FRA) – ABE Uta (JPN)
SHISHIME Ai (JPN) – MIRANDA Erika (BRA)
-66kg
FLICKER Tal (ISR) – SERIKZHANOV Yerlan (KAZ)
ABE Hifumi (JPN) – AN Baul (KOR)

12h15. (-66kg) Sereikzhanov rejoint le dernier carré. Le Kazakhstanais a failli s’en mordre les doigts : alors qu’il menait waza-ari sur le Mongol Ganbold, ce dernier mettait uchi-mata sur le gong. Direction le golden score où c’est finalement Serikzhanov qui l’emporte sur un dernier arraché.

11h55. (-66kg) Flicker au bout de la nuit. Opposé au double médaillé mondial juniors brésilien Daniel Cargnin, l’Israélien Tal Flicker, médaillé mondial et européen, a bataillé pendant 9’47 pour gagner sa place en demie ! À deux shidos contre le Brésilien au bout des quatre minutes initiales, lequel lançait dans tous les sens, mais sans guère de précision, souvent à la limite, mais avec un beau kumikata classique et la volonté d’aller au bout de l’exercice pour arracher la dernière pénalité, le golden score allait être sur le même schéma. Intense. Flicker aurait pu marquer sur un sode au bout de huit minutes, mais le jeune chat brésilien retombait sur ses pattes. Encore souvent à la limite de la fausse attaque, il voyait l’arbitre laisser les deux combattants s’expliquer. Et Flicker ne craquait pas : il lançait un ashi-guruma pour waza-ari. C’est ce qu’on appelle s’arracher !

11h25.  (-66kg)… Leçon de judo d’Abe à Zantaraia. On attendait beeaucoup de ce combat, même si les plus belles années du vieux lion ukrainien sont maintenant derrière lui. Et Hifumi Abe s’est chargé de le lui rappeler : un premier seoi au bout de trente secondes pour waza-ari avant une entrée en ashi-guruma où il chargeait parfaitement le champion du monde 2009. Waza-ari awasete ippon en cinquante secondes. La hiérachie est claire. Le Japonais rejoint le Coréen An Baul – vainqueur de Puliaev sur son seoi-nage — en demie, celle là aussi vaudra le détour.

11h20. (-52kg)… Shishime-Miranda pour l’autre demie. La deuxième japonaise de la catégorie et championne du monde en titre, plaçait son uchi-mata à l’entame de la dernière minute alors qu’elle était à égalité de pénalités (deux partout) contre la Russe Kuziutina. Elle retrouvera en demie la Brésilienne Miranda qui a fait craquer la Belge Charline Van Snick – qui n’avait visiblement pas bien récupéré – sur un premier ura-nage puissant puis un uchi-mata qui la laissait sur le dos.

11h15. (-52kg)… Et ce sera contre Uta Abe. La soeur du -66kg qui combat aussi aujourd’hui s’impose en osae-komi tranquillement face à la Brésilienne Pereira.

11h10. (-52kg) Buchard is in, la Française est en demie ! Opposée à l’Israëlienne Primo, médaillée européenne cadette, juniors et seniors depuis mai dernier et seulement âgée de 18 ans, la Française n’a pas laissé l’occasion de se hisser en demi-finale mondiale. Son kata-guruma, imparable depuis ce matin, a encore frappé pour waza-ari.

11h05 (-66kg). Puliaev stoppe Seidl en plein vol. Après Chibana et Margvelashvili, qu’il venait de dominer au terme d’une intense passe d’armes sans calcul, l’Allemand se voyait un nouveau challenge excitant à relever, avec le triple finaliste mondial (série en cours) russe Mkhail Puliaev. Le duel tournait cependant court puisque l’Allemand se faisait pénaliser une première fois pour avoir saisi les doigts de son adversaire, puis une deuxième la séquence suivante pour une position trop défensive, et enfin une troisième pour une sortie de tapis, plus du fait de la poussée du Russe que du sien … Hansomumake en moins de cent secondes et toute la débauche d’énergie de la matinée aura été vaine.

11h. (-66kg) Abe au petit-déj’. Il ne force pas son talent, le Japonais. Mais quand ça part, c’est limpide. Il met ainsi rapidement morote au Moldave Denis Vieru pour waza-ari. On attendait une conclusion rapide, finalement Abe semblait se plaire sur le tapis, la faute sans doute aussi au champion d’Europe des – 23 ans 2016, médaillé européen juniors l’année précédente et finaliste au Grand Prix d’Antalya cette année. Un grand gabarit qui tenait jusqu’au terme. Déjà une perf’ face à un Abe tout de même encore en phase de réveil.

10h50. (-52kg) Van Snick, ça passe. Une première séquence où elle manquait l’étranglement sur la Mongole Bushrelt – qui trouvait surout une excellente porte de sortie, avant un waza-ari sur uki-waza, qu’elle cherchait évidemment à enchaîner en ne-waza, la Belge gérait son waza-ari d’avance. Presque un peu trop car elle baissait un peu la tête, se faisait pénaliser et risquait même le troisième shido fatidique. Soremade, elle mettait les mains sur les genoux. Pas si facile.

10h45. (-52kg) Shishime s’est fait peur. Surprise et menée d’entrée sur un seoi de la Polonaise Perenc, donné à retardement par la table,  la Japonaise Shishime ne s’est pas simplifié la tâche. Elle trouvait tout de même un premier waza-ari  sur o-uchi-gari avant de hausser encore un peu le rythme et de terminer avant l’entame de la dernioère minute sur un uchi-mata.

10h35. (-52kg) Buchard concentrée. Prendre la vétéran portugaise Joana Ramos (36 ans), n’est jamais un cadeau. Mais la Française a pris ce combat par le bon bout, agressive, précise sur les mains pour peser fort sur Ramos qui ne parvenait pas à entrer dans la distance. Un uchi-mata d’abord, qui avait le mérite de faire pénaliser Ramos une première fois, avant ce kata-guruma pour waza-ari. La force de la Française aura ensuite été de ne pas baisser de rythme, lançant deux nouveaux kata-guruma dans la troisième minute. Les pénalités montaient pour Ramos jusqu’au hansokumake. C’est solide.

10h25. (-66kg) Zantaraia sans briller. Ce combat du spectaculaire Ukrainien ne restera pas parmi les plus marquants de sa carrière contre le Philippin Nakano, mais l’essentiel est là pourle champion du monde 2009 : en faisant monter les pénalités, cassant la posture de son adversaire qui ne pouvait que subir, il l’oblige à concéder trois shidos. Allez Georgii, sors ton judo !

10h20. (-66kg) Abe transperce Medves. Un premier waza-ari pas très clair donné à retardement par l’arbitre sur un uchi-mata avant ce o-uchi magnifique et beaucoup plus clair, le génie Hihumi Abe s’est promené dans ce tour contre l’Italien. Juste avant, le Russe Puliaev avait battu l’Albanais Cullhaj par hansokumake en faisant tranquillement monter les pénalités contre son adversaire. Ça passe aussi pour An Bul au bénéfice d’un sode très rapide sur le Kirghize Te.

10h15. (-52kg) Van Snick facile. La Belge Charline Van Snick, médaillée mondiale et olympique déclenchait dès le début de combat un sutemi sur la Britannique Giles pour waza-ari. De quoi se mettre très vite à l’abri et, si elle ne trouvait pas la solution en ne-waza sur les deux séquences suivantes, elle réglait la question sur un sode-tsuri-komi-goshi pour un deuxième waza-ari. Tranquille « Chachou », notamment préparée en ne-waza par notre complice et expert Olivier Michailesco.

10h. (-52kg) Miranda déroule… son adversaire Finlandaise Kakko. La n°4 mondiale, quadruple médaillée mondiale lance un soto-makikomi qui déroule sa modeste adversaire pour le compte. La Brésilienne reste sur quatre médailles mondiales consécutives et il faudra compter avec elle.

9h50. (-48kg) Abe-Shishime, la bataille est lancée.
Première en action, Uta Abe n’avait besoin que d’une munition, sur son sode-tsuri-komi-goshi, pour écarter de son chemin la Polonaise Pienkowska. Pour Ai Shishime, championne du monde en titre, son premier uchi-mata ne lui valait que waza-ari après trente secondes de combat contre la Portugaise Esteves, tandis que le second lui offrait une séquence au sol qu’elle concrétisait avait une étonnante facilité. Clair, net et précis… Auparavant, la jeune Israélienne Gefen Primo, médaillé devant son public aux derniers championnats d’Europe, s’était jouée de l’Italienne Giuffrida d’un ippon à mi-chemin entre ko-soto et la prise de l’ours, juste après avoir concédé un waza-ari peu évident sur o-uchi-gari.

9h40. (-52kg) Kuziutina à l’allumage. En glissant sous le bras droit de la Roumaine Chiitu dès la première séquence pour la décoller sur uki-goshi, la Russe, championne d’Europe en titre et médaillée de bronze des derniers Jeux et mondiaux, s’est facilitée la tâche. Ne lui restait plus qu’à contrôler les assauts de la Roumaine, passant volontiers au sol sous les yeux de son coach Jean-Pierre Gibert.

9h35. (-52kg) Buchard sérieuse et opportuniste. Face à la Chinoise Wu, c’est sur uchi-mata que la Française trouvait d’abord l’ouverture, pour waza-ari, avant de la plaquer sur le dos en réaction d’un kata-guruma peu préparé de la part de la septième des Jeux de Londres.

9h30. (-66kg) Daniel Jean prend la porte ! On savait l’affaire ardue pour le combattant de l’OM judo face à l’Israélien Baruch Shmailov, actuel n°4 mondial. Si le Français bloquait bien son adversaire à l’entame de leur confrontation, il encaissait une première pénalité pour posture défensive après quatre-vingt-dix secondes de combat. Dès lors tout s’enchaînait très vite : double sanction pour une bataille de mains stérile vingt secondes plus tard, puis hansokumake sur la première attaque du tricolore, enfin parvenu à placer son bras gauche sur le revers de l’Israélien, trop imprécise pour ne pas être considérée comme fausse attaque. Trois shidos en moins d’une minute et l’aventure tourne court pour Daniel Jean…

9h20. (-66kg) Zantaraia est bien là ! Uki-goshi tout en rondeur pour l’Ukrainien, qui dispose en deux minutes du Polonais Patryk Wawrzyczek. Pendant ce temps-là, Amandine Buchard et Daniel font leur apparition en chambre d’appel. Leurs débuts approchent à grands pas…

9h10. (-66kg) An Baul n’a pas puisé dans ses réserves. Une question que tout le monde se posait en amont de ces mondiaux : dans quel état physique allait se présenter l’équipe nationale de Corée du Sud, trois semaines après avoir pris part aux Jeux d’Asie à Jakarta? Pour le vice champion olympique 2016 An Baul, en or en Indonésie, pas de problème pour le moment avec cet enchaînement morote/kata-guruma qui ne laissait aucune chance au Costaricien Sancho Chinchila. À ces côtés sur le podium continental fin août le Kirghiz Artur Te expédiait le Portugais Crisostomo sur le dos, d’un seoi-nage parti à ras du sol avant de remonter haut sur ses appuis pour décoller irrémédiablement son adversaire.

9h. (-66kg) Dix secondes pour Hifumi Abe, le duel des uchi-mata pour Seidl. Le champion du monde japonais n’a logiquement fait qu’une bouchée de l’Haïtien Cadet, traversé par le sode du phénomène nippon en dix petites secondes. Sur le tapis voisin, l’Allemand Seidl et le Brésilien Chibana s’envoyaient à grand coup de hanche, jusqu’à ce que le médaillé du dernier Grand Chelem de Paris ne glisse sa jambe entre celles du Sud-Américain, qui venait de tenter seoi à genoux, pour un nouvel uchi-mata qui marquait waza-ari. Avant que le Russe Puliaev, finaliste des trois dernières éditions, ne se lance d’un o-soto-gari à gauche face au représentant du Guyana Darren Elcock.

8h55. (-66kg) Le gadin pour Daga. Le uchi-mata à gauche du Géorgien Margvelashvili a fait mouche dès la première tentative face au Béninois, 229e mondial.

8h45. (-52kg) Kazarina dans les temps.  Un premier waza-ari sur un sode très hanché en début de combat contre la Coréenne Park, puis un second sur un modèle d’attaque dans l’attaque, en balayage de la jambe avancée sur le ko-uchi-gari de l’Asiatique. Joli timing pour la Russe, médaillée aux Europe 2016 de Kazan.

8h35. (-66kg) Flicker joue à se faire peur. Rien ne sera épargné au n°1 mondial israélien, médaillé aux derniers championnats d’Europe et du monde, au bord de la rupture dès son entrée en lice face à l’Ouzbèk Nurillaev. C’est ce dernier qui était le plus dangereux tout au long des 6 minutes 45 de combat, notamment sur ce juji-gatame qui dépliait bien le bras adverse à quelques secondes de la fin du temps réglementaire, mais sans parvenir à le contraindre à l’abandon. Durant le golden score, il était aussi proche de faire la différence sur uchi-mata puis o-uchi-gari, mais Flicker se ressaisissait sur ko-soto pour un petit waza-ari qui fait amplement ses affaires. Place au champion d’Europe slovène Adrian Gomboc désormais pour l’Israélien.

8h25. (-52kg) Chitu à sa main. Désormais trentenaire, la Roumaine, vice championne du monde 2014 et 2015, a expédié son premier tour d’un joli ko-soto en plein centre de la surface de combat pour un premier waza-ari, avant de se jouer du seoi approximatif de la Péruvienne Gamarra Carbajal pour progresser au sol, sortir sa jambe prisonnière de celles de la Sud-Américaine et conclure en immobilisation.

8h15. (-66Kg) À Medves le premier pion. L’Itialien, parvenu en finale des championnats d’Europe de Tel-Aviv en avril dernier, s’évite un golden score inutile au vu de la maîtrise de son duel l’opposant à Ryan Vargas, d’un harai-makikomi après une tentative desespérée à genoux de l’Américain. Pour le Brésilien Charles Chibana, ce fut en revanche beaucoup plus délicat face à l’Espagnol Gaitero Martin, vice champion du monde juniors en 2015. Le triple champion panaméricain s’en tire aux pénalités après quasiment huit minutes de combat.

8h. Deuxième jour de compétition à la National Gymnastics Arena. Deux nouvelles cartouches pour l’équipe de France avec la n°1 mondiale Amandine Buchard (-52kg) et Daniel Jean (-66kg), double médaillé de bronze en Grand Prix en 2018, l’entrée en lice d’Uta Abe et Hifumi Abe pour le Japon, tous les enjeux à retrouver dans notre analyse de la journée en cliquant ici.