Habitué du circuit international, tête d’affiche des -81kg depuis presque dix ans, Antoine Valois-Fortier, le Canadien de 31 ans, a décidé d’arrêter sa carrière d’athlète pour devenir entraîneur national (il était sur la chaise lors du Grand Chelem de Paris il y a quelques semaines).
Sans grande référence alors, le protégé de Nicolas Gill frappe un très grand un coup le 31 juillet 2012 en devenant médaillé de bronze olympique à Londres. Durant l’olympiade qui suit, il fera partie de la bande des quatre (avec Takenori Nagase, Advantil Tchrikishvili et Loic Pietri) à truster les places sur les podiums les plus prestigieux, puisqu’il remportera deux médailles mondiales (argent en 2014, bronze en 2015). Les JO de Rio prendront la forme d’une désillusion pour le Canadien qui finit septième, battu par sa bête noire en repêchages, le Japonais Takenori Nagase. Après une blessure qui l’éloigne presque un an des tatamis (avril 2018-mars 2019), le triple champion panaméricain (2016, 2018, 2019), retrouve le podium mondial avec du bronze au Budokan de Tokyo en 2019. Battu par le Russe Alan Khubetsov en huitième de finale cet été lors de ses troisièmes JO, Antoine-Valois-Fortier décide donc de raccrocher son judogi d’athlète pour le troquer pour le survêtement et le costume d’entraîneur.
Retrouvez ici la conférence de presse d’Antoine Valois-Fortier