Trois médailles pour l’équipe de France

Tournoi d’un très bon niveau international, la Coupe d’Europe d’Autriche 2017 réunissait vingt-huit pays, dont une délégation féminine japonaise, pour un total de 516 combattants. La France comptait vint-six représentants (14 féminines et 12 masculins. Voir notre analyse de la sélection ici). Parmi les nations venus en nombre,  la Hollande (49 judokas), le Kazakhstan (30 judokas), la Hongrie (38 judokas), l »Italie (61 judokas) et l’Allemagne (76 judokas). Au final, la France finit 9e nation au tableau des médailles grâce aux filles. Si les garçons ne sont pas sur le podium plusieurs sont classés. Un point positif et intéressant avant les deux dernières compétitions de sélection (Paks en Hongrie et Berlin en Allemagne) pour les masculins de Christophe Gagliano et Yacine Douma. 

Marine Gilly, Mélanie Dhaiby et Laury Lage convaincantes

Elle est la seule titrée tricolore du week-end. Dans un tableau peu dense (dix combattantes), la judokate de l’OM Judo Marine Gilly va chercher la victoire sans trembler en -44kg. Trois combats, deux ippons et une finale parfaitement maîtrisée. Vice-championne d’Europe l’année dernière derrière sa grande rivale nationale Justine Deleuil, la Marseillaise confirme qu’elle est bien une n°1 bis dans cette catégorie et que les -44kg est une catégorie dans laquelle sélectionner deux combattantes pour les championnats d’Europe, pourrait être logique. 
En -78kg, Mélanie Dhaiby (AJ Loire) est sur une dynamique positive. Championne de France mi-mai avec beaucoup d’autorité, cette junior 1re année se pare en Autriche de bronze. S’inclinant en demi-finale contre l’Allemande Léa Schmid, elle remporte tous ses autres combats par ippon. Même remarque pour Lauryne Lage (Bourges Judo), battue d’entrée par la Japonaise et future vainqueur Haruno Kumeda, qui remonte tous les repêchages à coup d’ippons pour monter sur la troisième marche du podium. 
Deux statistiques pour finir : sur les quatorze féminines, neuf terminent entre la 1re et la 9e place, alors que la France finit 3e au classement général des médailles féminines.

Thomas Macrez, Paul Livolsi et Loris Tassier tout proches du podium

Dans des tableaux denses (61 judokas en -73kg, 55 en -66kg, 45 en -60kg et -81kg) sans Japonais ni Géorgiens mais avec des Russes, Azéris, Allemands et de surprenants Italiens (sept médailles !), la sélection masculine se voyait offrir une opposition consistante pour sa deuxième sortie internationale après la Russie. Comme en Russie, il n’y a pas de médailles au bout mais au moins la moitié des judokas classés 5e ou 7e. Ils étaient sept à Saint-Pétersbourg, six ce week-end à Leibnitz. Déjà sélectionné au pays des Tsars, Paul Livolsi (-81kg AJA Paris XX) confirme avec une nouvelle 5e place dans un tournoi international. Junior 1re année, Livolsi pourrait avoir marqué des points même si il reste encore deux compétitions de sélection. Même résultat pour Thomas Macrez (-60kg, OM Judo) et Loris Tassier (-90kg, Dojo Nantais) pour leur première sélection internationale de la saison. Jean Daniel (-66kg, OM Judo), le double champion de France finit 7e pour son premier tournoi européen depuis la saison dernière. Même classement pour Vincent Sorgiati (-60kg, Sainte Geneviève Sports) et Nicolas Homo (-100kg, Racing Club de France). Prochain rendez-vous pour ces garçons à Paks en Hongrie.

Les Japonaises intraitables

Elles étaient six inscrites. Dimanche soir, elles sont quatre à remporter leur caté : Aoi Ogura en -48kg,Yukari Miura en -63kg, Ena Matsui en -78kg et Haruno Kumeda en +78kg. Une cinquième termine en bronze (Ryoko Takeda en -52kg) et une sixième est éliminée en tableau (Riho Saiganji en -70kg). Un résultat collectif impressionnant.