Mathéo Akiana Mongo lors de son quart de finale.
Crédit photo : Tamara Kulumbegashvili/IJF

Médaillé de bronze aux championnats d’Europe, Mathéo Akiana Mongo de Sainte Geneviève Sports Judo remporte la médaille d’argent dans la catégorie des +90kg. Après un parcours parfait, ponctué de trois victoires par ippon, le Génovéfain retrouvait le turc Ibrahim Tataroglu en finale. Fils du grand Selim Tataroglu, ce jeune colosse, vice champion d’Europe cadets mais surtout déjà troisième au Grand Chelem d’Antalya en mars et cinquième au Grand Prix d’Autriche fin mai, gaucher comme Akiana Mongo, décide de miser sur sa puissance et ses makikomi pour destabiliser le Tricolore. Marquant rapidement un waza-ari, il remet ça quelques séquences plus tard pour ippon.
Une très belle journée tout de même du Français qui clôt ses années cadets par deux podiums sur des championnats internationaux.
Akiana Mongo qui restera comme le seul médaillé masculin de cette édition et l’un des trois seuls classés garçons avec Adrien Mivovan (Arts martiaux Asnières), cinquième  en -55kg et Kris Siewe Djiekam (JC Sainghin en Mélantois) en +90kg.
Peu de temps avant lui, c’est Celia Cancan (Judo 83 Toulon) qui est allée chercher le bronze en +70kg. Vice championne d’Europe au Portugal fin juin – elle s’inclinait en finale face à l’autre Française Léonie Minkada-Caquineau -, la Toulonnaise, champion de France juniors début mars, profite d’une attaque suicide de l’Autrichienne Helene Schrattenholzer pour la contrer sur o-soto-gari.
Seconde médaille féminine sur ces championnats du monde après l’argent d’Alyssia Poulange en -52kg.
Léonie Minkada-Caquineau (Dojos de l’Agglomération du Niortais 79), sacrée il y a deux mois, eut elle la malchance d’affronter la Coréenne Hyeonji Lee dès les huitièmes de finale. Une cadette coréenne au gabarit stupéfiant, déjà présente sur le circuit senior – elle était au Masters début août – qui finira championne du monde cet après-midi, punissant la Japonaise en finale.