La médaillée mondiale juniors 2015 gagne son premier Open

Les Français se sont plutôt mis en valeur pour la première journée de l’Open de Casablanca, avec déjà quatre finales, huit médailles en sept catégories (dont une sans représentant français), mais un seul d’entre eux, une seule à vraie dire, atteint l’or, la jeune Sarah Harachi en -57 kg. Médaillée européenne (2014) et mondiale (2015) junior, la jeune combattante du FLAM 91 a déjà atteint cette année le podium national senior, mais n’était encore pas parvenue à s’illustrer à l’échelon supérieur et à se faire une place dans le top 100 mondial (malgré une première victoire, déjà, au Grand Prix de Cuba en janvier). Voilà qui est chose faite, en se hissant directement en haut d’un podium, une performance significative de son potentiel. Valentina Giorgis (ITA), 62e mondiale, Gabriela Narvaez (ARG), 54e mondiale, Emilie Amaron (SUI), 38e mondiale et enfin Manon Durbach (LUX), 48e mondiale ont toutes pris ippon (sauf la Suissesse qui n’est reparti qu’avec un waza-ari dans la musette). De quoi situer l’aînée des Harachi au pied du camp de base, pour une ascension à venir, sans doute dès 2016, dans les trente meilleures mondiales.

Mélanie Clément, sa deuxième finale en quinze jours

Les Françaises sont en finale aussi en -48 kg et en -52 kg. Mélanie Clément réédite sa performance de l’Open de Pologne quinze jours plus tôt, avec cette fois une victoire en face à face contre Laetitia Payet, d’un shido. Il reste à gagner sa prochaine finale. La petite soeur Gneto, championne d’Europe et médaillée mondiale junior 2015 se hisse en finale elle aussi, à coups de pénalité, arrêtée dans son élan par la quadragénaire (dans dix jours) belge Ilse Heylen. C’est sa première performance internationale. Avec Sarah Harachi, de la bonne graine en germe

Basile bat Mariac et Boucher

Vainqueur l’année dernière, le -66 kg de Levallois Alexandre Mariac parvient une fois encore en finale, mais s’incline cette fois sur l’Italien Fabio Basile, qui écarte aussi le champion de France Mathias Boucher, troisième. À 21 ans, déjà 60e mondial, ce jeune combattant affiche ses prétentions.