C’est le quotidien Le Figaro, dans son édition d’hier, qui s’en est fait l’écho. Le 12 octobre dernier, un professeur de judo troisième dan a été arrêté au sein même de son collège (le Takarazuka City Junior High School) situé dans la préfecture de Hyogo (au nord-ouest d’Osaka) suite à des violences physiques perpétrées contre deux judokas débutants. La raison de celles-ci paraît à peine croyable puisque le professeur, déjà sanctionné trois fois pour violence en 2013, a voulu punir ses deux élèves pour avoir mangé une glace en cachette !
L’un des élèves souffre d’une fracture d’une vertèbre et devra observer trois mois de repos total alors que le second souffre de douleurs légères au cou. Le 24 novembre dernier, le comité « Éducation » de la préfecture de Hyogo a licencié l’enseignant. Avant-hier, la fédération japonais de judo (AJJF) a puni de la sanction la plus lourde à l’encontre de ce professeur.
Une affaire qui rappelle que si le Japon a pris à bras-le-corps la question des violences physiques et morales suite au scandale qui toucha durement le judo de l’Archipel en 2013, certains (très) mauvaises habitudes perdurent encore chez certains enseignants. Une affaire qui fait aussi écho aux révélations que connaît le judo français depuis plusieurs semaines à propos de violences physiques et sexuelles et dont Stéphane Nomis a décidé de faire sa priorité numéro un.