Tous réunis pour les 60 ans du club

76 licenciés pour 6900 habitants – Président : Jacky Bigot – Professeurs : Sonia Vera-Perez et Geoffrey Caracotte


(c) JC Pays Loudunais

Le club du Pays Loudunais fêtait ses 60 ans le samedi 22 juin dernier. Les organisateurs avaient mis le sport à l’honneur en invitant divers clubs. Des joueurs de badminton, football, handball, volley-ball mais aussi des judokas évidemment, des gymnastes, des nageurs, des tireurs à l’arc et enfin les majorettes du twirling bâton étaient réunis pour participer aux Olympiades loudunaises. « On a voulu créer un événement commun, explique le président du club Jacky Bigot. Ça fait un peu partie de la culture judo de s’amuser ensemble ». Les festivités ont démarré par des jeux pour les enfants, afin qu’ils patientent avant l’arrivée de l’invitée d’honneur, Lucie Décosse. Cette dernière a fait son entrée sur les coups de midi, à temps pour la remise des médailles. Elle a ensuite participé à un match de football avec tout le monde. L’après-midi était réservé aux adolescents et aux adultes, au travers d’un triathlon. Suivant l’accord passé par tous, le club victorieux était désigné pour participer financièrement à l’organisation des prochaines Olympiades et c’est l’équipe de handball qui a remporté le trophée. Car l’objectif de cette première édition est qu’elle soit suivie de nombreuses autres. La remise des médailles a été suivie de l’ouverture du gala, où Lucie Décosse s’est vue portée par tous les enfants jusqu’au milieu du tatami. « Elle a une façon de mettre tout le monde de bonne humeur par sa seule présence. Le dimanche, elle est restée avec nous pour ranger et jouer avec les enfants. Je lui ai même fait faire son premier tour de tracteur ! » rit Jacky Bigot. Un bon bilan pour une fête qu’il savait difficile à équilibrer financièrement. Les aides de la municipalité n’ont pas réussi à éviter le déficit de 5000 euros. « On y était préparés, raconte le président, mais à l’unanimité, on a décidé de le faire, pour rattraper nos 50 ans ». A l’époque, le professeur en place était parti, laissant le club un peu vide. « Le problème de fond, c’est le fait qu’on soit dans un milieu rural. Un jeune professeur s’y ennuie très vite ». Il y a 15 ans, le club avait cru régler le problème en créant un emploi jeune. Le nombre de licenciés avait rapidement augmenté, passant de 70 à 300. « Les parents ont plus de facilités à inscrire leurs enfants quand ils savent qu’on est un organisme stable » explique Jacky Bigot. Mais le même schéma se répète à chaque fois. Pérenniser cet emploi jeune, c’est le principal objectif du club de Loudun. Le comité a arrangé une solution temporaire en mutualisant cours et professeurs avec le club de Thure, une ville proche « Le mardi c’est notre professeur qui va faire cours à Thure et le jeudi, c’est l’inverse », détaille Jacky. La situation est donc pour le moment maintenue mais le président admet que sa priorité est aujourd’hui financière.