Dimanche 25 Juillet 2021 – Tokyo (Japon)
-52kg F et -66kg M

Le Nippon Budokan. © Antoine Frandeboeuf / L’Esprit du Judo

– Pensez à rafraîchir régulièrement la page pour mettre votre direct à jour –

22H00. La réaction de Larbi Benboudaoud : « Impossible de la gronder en sortant »

21h00. La réaction d’Amandine Buchard : « C’est dur, mais j’aurai ma revanche à Paris »

19h28. Finale : Les Abe l’ont fait !
Voilà. C’est fait. Hifumi Abe a rejoint sa soeur en or, comme aux championnats du monde 2018, mais cette fois aux Jeux olympiques, et à Tokyo. Ils sont allés au bout de cette incroyable défi, avec un mental d’airain, malgré la pandémie, les adversaires, la pression des Jeux à la maison.
Hifumi Abe allait-il douter ? Reculer devant l’obstacle ? Il faisait l’inverse, attaquant rapidement l’autre homme fort du jour, le Géorgien Vazha Margvelashvili et lui marquant assez vite un beau waza-ari sur un formidable o-soto-gari. Clairement, il n’en a pas mené large dans les secondes qui ont précédé le gong finale, se réfugiant comme les autres dans les fausses attaques non comptabilisées depuis le début du tournoi olympique, s’acharnant à gagner du temps dans des passages au sol bidon. Personne ne lui en voudra. Gagner un titre olympique c’est déjà un destin, mais réussir à le faire le même jour que sa soeur, c’est tout simplement unique dans l’histoire ! Allait-il éclater de dans une manifestation hyperbolique de joie au moment du gong final ? Un délire d’émotion à la mesure de la réussite atteinte ? Encore une fois tout l’inverse. Il se figeait, droit et sobre, saluant les quatre points cardinaux, la terre et le ciel avec une apparente maîtrise de lui-même. Les larmes allaient venir à la sortie du tapis, pour les bras du coach, sous l’oeil indiscret de la caméra. Un sacré moment d’émotion tout de même, un sacré moment de judo, un sacré moment d’histoire. 

18h58. Bronze : An et Cargnin pour le même métal
Le Coréen n’a pas levé les bras, même si cette médaille de bronze et sa seconde médaille olympique. Il était venu évidemment pour un autre métal. Il se consolera avec un magnifique mouvement d’épaule placé sur l’Italien Manuel Lombardo, un peu démobilisé. 
C’est une autre histoire pour le jeune Brésilien de 23 ans Daniel Cargnin, obtenant la récompense de sa belle journée en marquant un waza-ari précieux au bout d’une minute trente à ce très puissant Israélien Baruch Shmailov. Il fallait tenir, ce qu’il fit dans une quasi panique, tentait d’éviter les effets de treuil de son adversaire acharné, la coache Yuko Nakano cherchant à le rassurer, à l’aider du mieux possible. Il y est finalement parvenu. Les larmes de ces deux là, dans les bras l’un de l’autre, les lourds sanglots compulsifs du jeune médaillé après tant d’années d’espoir, où il s’était projeté à cette place, où son entraîneur japonaise l’avait convaincu que c’était possible, tout rassemblé en quelques secondes d’étreinte….

18h58. Finale : C’est Uta…
On ne lui retirera pas. Même si la France voit sans plaisir cette première chance de titre olympique lui échapper, même si Amandine Buchard semblait capable, taillée pour l’exploit, Uta Abe est allée prendre le titre qui lui revenait « de droit » sans faillir, sans faiblir, avec une autorité, une détermination qui force le respect. Pourtant c’est Amandine Buchard, dans une tactique tout en agressivité, qui dominait toute la première partie du combat, pliant souvent la Japonaise et l’obligeant même une fois à descendre au sol en concédant la pénalité. Amandine Buchard dominait globalement les séquences, fermant le chemin des enchaînements au sol systématiques tentés par Uta Abe, concentrée de son côté sur son schéma. La Française montait la main, mais ne trouvait pas le chemin pour ses attaques d’épaule qui s’essoufflaient à la limite de la fausse attaque. Uta Abe ne parvenait pas à prendre le dessus ni à placer ses mains au sol. Le jeu était serré, étouffant, débordant les quatre minutes de golden score, et personne ne semblait prêt à faiblir. Buchard agressait, Abe pressait au sol, toutes les deux incapables de mettre plus d’impact. Mais la Japonaise, à mesure que le temps passait, trouvait de plus en plus de volume et passait à l’attaque à son tour. Et soudain, sur une séquence au sol où elle tentait une nouvelle fois de glisser les mains, elle changeait l’orientation du mouvement, surprenant totalement Amandine Buchard qui se trouvait clouée sur le dos dans la seconde suivante ! Une attaque en piquée magnifique, qui laissait la Française impuissante et le public étonné. En or, Uta Abe, 21 ans, pouvait laisser éclater une joie débordante, des émotions trop longtemps contenues. Elle a fait sa part, le reste appartient à l’histoire.

18h41. Bronze : Giles prend la médaille
Revanche du second tour du dernier championnat du monde : Chelsie Giles l’Anglaise contre Fabienne Kocher la Suissesse, deux combattantes de grande taille, la technique du côté de la Suissesse, la rudesse du côté de l’Anglaise. À Budapest, c’est Kocher qui l’avait emporté pour se hisser jusqu’à la médaille de bronze mondial. Cette fois Giles qui domine largement leur combat par un contre d’abord puis un petit crochetage sous la pression. la première médaille olympique britannique en -52kg depuis Sharon Rendle en 1992 à Barcelone. Cela ne nous rajeunit pas.

18h34. Bronze : Giuffrida, deuxième
L’Italienne Odette Giuffrida n’a jamais attrapé de médaille mondiale, mais elle en est à deux médailles olympiques, l’argent en 2016, et le bronze cette fois à Tokyo. Elle aura globalement dominé la Hongroise Pupp, qu’elle avait déjà dominé en quart de finale du championnat d’Europe, et c’est sur un seoi inversé sur le revers qu’elle entraînait la malheureuse sur le dos. Joli !

18h22. Demi-finale : Un deuxième Abe en finale
Le décor est planté. Hifumi Abe, comme sa soeur, est parvenu en finale. Il avait à faire au Brésilien Daniel Cargnin, un des hommes les plus précis du jour. C’est d’ailleurs le Brésilien qui se montrait le plus incisif avec des saisies vives, immédiatement converties en mouvement et en déstabilisation adverse. Le champion du monde 2017 et 2018 ne paraissait pas très à l’aise, en difficulté pour poser les mains comme il aime… mais cela ne l’empêchera pas de tenter un mouvement un peu inédit pour lui qui préfère les sode-tsuri-komi-goshi, un morote-seoi-nage très enroulé que l’arbitre voyait ippon – ce qui n’était pas le cas. Il ne sera pas démenti par la table. Les Abe ne donnent pas l’impression de surclasser la compétition, mais ils sont prêts et trouvent des solutions. Pour un doublé ? Ce n’est pas sûr. 

18h10. Demi-finale : Vazha Margvelashvili bat An Baul !
On était un peu habitué à voir dans le Coréen An Baul le dernier opposant au Japonais du moment. Mais cette fois ce ne sera pas lui en finale, comme il y a quatre ans. Dans une bataille particulièrement âpre, et peu élégante il faut bien le dire, sans déplacement ni possibilité de se glisser dans une séquence, le Géorgien Vazha Margvelashvili, prêt comme jamais, ne lui laissa aucune possibilité d’échapper au combat sur les mains et à un corps à corps permanent. Au golden score, alors qu’il subit le harai-makikomi dangereux du Géorgien, An Baul tente de contrer. Aussitôt son adversaire réoriente et le pousse impitoyablement au sol ! Pas très judo, pas très aérien, mais très intimidant.

17h52. Lombardo par la peau du cou
L’Italien Lombardo se sauve pour cette fois et sera en place de trois, mais cela tient du miracle… ou du délire. En difficulté face au terrible Mongol Yondonperenlei, il se faisait dérouler sur makikomi après plus de deux minutes de golden score. Le score était donné, le Mongol levait les bras, l’Italien baissait la tête… et puis, coup de théâtre, retour de la table d’arbitrage qui voyait une saisie sous la jambe. Apriori, au moment où, alors que la rotation est largement engagée et que le Mongol s’enroule au sol, d’une main il repousse les jambes de l’adversaire déjà vaincu.
Alors qu’on se félicitait hier de la relative discrétion de l’arbitrage et des interventions video, voilà qu’on se retrouve avec un retour du refoulé spectaculaire. Au fond il n’y a rien à dire : il est dit qu’on ne touche pas sous la ceinture quand on projète, et c’est ce que fait sans y penser le Mongol dans une logique de continuité naturelle du mouvement. Au final, on se retrouve avec une décision tirée par les cheveux, absurde dans l’esprit. Au départ, il s’agissait d’empêcher les ramassements de jambe et ce n’est absolument pas la situation ici. Comment en sommes nous arrivés là ? 
Ce sera la place de trois aussi pour l’Israélien Baruch Shmailov, auteur d’un arraché de face avec balayage très spectaculaire sur le Slovène Gomboc. 

17h35. Demi-finale : Et Amandine Buchard aussi !
On ne voyait pas comment la Suissesse Fabienne Kocher pouvait empêcher la Française de retrouver sa grande rivale en finale. Effectivement, il n’y avait pas moyen. En quinze secondes, préparé d’un petit coup de patte sec, Amandine descendait avec finesse sous le bras adverse dans l’axe parfait pour un kata limpide. Elle est prête !

17h29. Demi-finale : Uta Abe y sera !
Elle est tranquille. Même menée d’une pénalité bien sévère suite aux tentatives très forcées de l’Italienne Odette Giuffrida de descendre vers le sol au moindre déplacement, Uta Abe ne s’affole pas. De plus en plus crispée par les envahissements de la Japonaise, Giuffrida se réfugie dans des descentes à pplat ventre qui font murmurer les travées. Et au bout de trois minutes, c’est sur son fameux uchi-mata en bout de manche quasiment sans saisie qu’elle obtenait le waza-ari qui l’amenait en finale. Uta Abe est au rendez-vous.

17h18. Pupp et Giles en place de trois
Sur un uchi-mata en bout de manche, l’une des filles fortes du jour, la Hongroise Reka Pupp, « tombeuse » de Kelmendi en début de journée, vient à bout de la Coréenne Park. Et c’est l’Anglaise Chelsie Giles qui domine finalement la Belge Charline Van Snick en restant à l’intérieur sur une tentative de ura-nage. 

15h00. Le programme du bloc final (à partir de 17h heure japonaise)

-52kg
Demi-finales
BUCHARD Amandine (FRA – RSC Champigny) – KOCHER Fabienne (SUI)
ABE Uta (JPN) – GIUFFRIDA Odette (ITA)

Repêchages
PARK Da Sol (KOR) – PUPP Reka (HUN)
GILES Chelsie (GBR) – VAN SNICK Charline (BEL)

-66kg
Demi-finales
CARGNIN Daniel (BRA) – ABE Hifumi (JPN)
AN Baul (KOR) – MARGVELASHVILI Vazha (GEO)

Repêchages
LOMBARDO Manuel (ITA) – YONDONPERENLEI Baskhuu (MGL)
GOMBOC Adrian (SLO) – SHMAILOV Baruch (ISR)

15h00. La réaction de Kilian Le Blouch, déçu mais lucide

14h56. Deux hommes forts dans l’autre demie
Elles seront copieuses ces demi-finales… et notamment dans l’autre tableau, où se retrouveront face à face les deux favoris de départ de ce tableau, le Coréen An Baul, troisième mondial, qui c’était fait plus discret depuis sa finale olympique 2016 perdue contre l’Italien Fabio Basile, et qui revient à son meilleur niveau au meilleur moment. Il n’aura eu qu’un combat sérieux à faire en quart contre le Slovène Adrian Gomboc, qu’il écarte aux pénalités. Il sera opposé au Géorgien Vazha Margvelashvili, face auquel il reste sur une défaite au championnat du monde 2017. Finaliste du dernier championnat d’Europe contre Manuel Lombardo, le Géorgien quatrième mondial a sorti le Russe Shamilov sur un harai-makikomi précis et l’Israélien Baruch Shmailov sur un très joli sasae en touchant la jambe intérieure. Concentré, il est à son meilleur niveau. Le titre olympique n’est pas joué !

14h39. Hifumi Abe passe l’épreuve mongole
Le Mongol Baskhuu Yondonperenlei, sixième mondial et en bronze aux derniers championnats du monde, est sans doute l’un des combattants les plus rugueux du circuit, toutes catégories confondues. Un vrai test pour le grand frère Abe, débarrassé de la perspective de rencontrer l’Italien qu’il n’aime guère en demi-finale. Patient, intraitable sur les mains, Hifumi Abe attendait l’entrée dans les vingt dernières secondes pour un o-soto-gari en bout de manche et parti  de loin comme il aime les faire. Le Mongol s’allongeait dans les airs et tombait sur le flanc. Le waza-ari était là. Gestion idéale pour une entrée royale en demi-finale.

14h31. Lombardo battu !
On connaissait cet excellent technicien brésilien Daniel Cargnin, ancien champion du monde juniors, jeune perle couvée comme la prunelle de ses yeux par la responsable d’équipe Yuko Nakano, en vue de cette échéance olympique justement. Excellent depuis le début de la journée, il était un danger pour l’Italien Lombardo, apparement très calme, tentant de mettre les choses à son rythme. Mais c’est le Brésilien qui jouait sur la vivacité des saisies et des déclenchements dans ce duel serré, déstabilisant légèrement le jeu du vice-champion du monde en manque de contrôle sur le combat. Et à quelques secondes de la fin, sur une forte séquence d’attaque, il parvenait à faucher en o-uchi-gari et à pousser le challenger désigné d’Hifumi Abe sur le dos pour un waza-ari suffisant. Le combat parfait!

Debout les Français, Amandine file en demie ! Kilian battu par Abe
Hasard de l’organisation les deux Français étaient en même temps sur le tatami — chacun le sien. Amandine Buchard en quart de finale contre la Coréenne Park Da-Sol, Kilian Le Blouch en huitième de finale contre sa majesté Hifumi Abe. Cette coïncidence ne dura que peu de temps, tant Amandine Buchard fut rapide à se débarrasser de l’éventuel piège que représentait la Coréenne championne d’Asie. Tentant en début de combat un renversement sur la Coréenne à plat ventre, la Française réussissait un très efficace contrôle. Elle est loin l’époque où les Françaises étaient accessibles au sol… Sur le plan de la prise d’initiative au moins, elles sont devenus redoutables. Voici Amandine Buchard en demi-finale et ce sera contre la Suissesse Fabienne Kocher, troisième des derniers championnats du monde. Leurs deux dernières rencontres se sont soldées par une victoire rapide par un ippon de la Française. Une finale se profile contre Uta Abe, victorieuse en piochant un peu de la grande et rugueuse Anglaise Giles, et qui devra d’abord affronter la médaillé olympique Italienne Giuffrida, 4e mondiale, victorieuse sans trop de mal de la Belge Van Snick.
Et Kilian Le Blouch ? Comme on pouvait s’y attendre, il se montrait acharné sur les mains, posant quelques problèmes à Hifumi Abe qui commençait sa journée, au point de l’amener jusqu’au golden score. Mais après quelques minutes, le Japonais qui ne le connaissait pas commença à comprendre comment il fallait s’y prendre, tournant le dos suffisamment pour faire pénaliser deux fois le Français. Et sur une attaque plus précise en ashi-guruma / o-soto-gari, il lui faisait faire un sacré vol plané. Une incrustation douloureuse, surtout parce qu’elle était synonyme d’élimination pour le licencié du FLAM. 

13h12. Les quarts se précisent
En réussissant un très joli contre en ko-soto-gari contre le Moldave Vieru, le Brésilien Daniel Cargnin s’est donné le droit d’affronter l’Italien Manuel Lombardo, efficace avec ses kata tout en rotation sur le Kazakh Serikzhanov. C’est plus avancé chez les féminines où on voit poindre l’affrontement Odette Giuffrida (ITA), qui a mis un seoi bien contrôlé à la Roumaine Chitu, et la Belge Charline Van Snick, qui a réussi un beau juji-gatame contre l’Israélienne Gili Cohen. 

13h12. Uta entre en scène
On n’avait encore pas vu en piste les deux stars du jour, le frère et la soeur Abe. Pour Uta, 21 ans, c’est fait. Elle se sort facilement de son combat contre la Brésilienne championne panaméricaine Larissa Pimenta. Elle lance la jambe et finit en poussant sur le dos sa rivale pour un premier waza-ari et enchaîne au sol par un dégagement de jambe efficace. Elle prend ensuite la grande Anglaise Chelsie Giles, 10e mondiale, qu’elle a sorti du championnat du monde 2019 en quart de finale.

12h30. Buchard sans problème
La Géorgienne Tetiana Levytska-Shukvani n’aura pas pesé lourd, comme prévu, face à Amandine Buchard, plutôt bien en place a-priori, autant qu’on puisse en juger. Le combat n’aura en effet guère duré. Une première attaque en uki-waza / kata-guruma pour un waza-ari tranquille et une seconde à la reprise de garde suivante… qui ne marquait pas, mais sur laquelle la Géorgienne se blessait malheureusement au genou. Amandine Buchard est dedans et on se demande ce qui peut bien lui arriver désormais avant la finale depuis la disparition dans son demi-tableau de son adversaire n°1, la Kosovare Kelmendi. Il en reste une que la Française n’a jamais battu en trois rencontres et qui l’a sorti de deux championnats du monde (2017 et 2019), la Russe Kuziutina, qu’elle doit rencontrer au tour suivant… sauf que la Russe, 32 ans, est, comme Kelmendi, atteint par la langueur des fins de carrière. Elle est battue par la Coréenne Park Da-Sol sur un ko-uchi-makikomi qu’elle tente de contrer, mais bien en retard. Tout le tableau est « clean » devant la Française ! Attention tout de même à cette Coréenne de 25 ans, 21e mondiale, qui vient de gagner le championnat d’Asie. 

11h48. Perez-Box n’y sera pas
Finaliste déterminée du dernier championnat du monde, l’Espagnol Ana Perez-Box, 6e mondial, se fait écarter d’entrée des Jeux olympiques par la Suissesse Fabienne Kocher, troisième de ces mêmes championnats du monde, et battue par l’Espagnole en demi-finale. Il est encore tôt pour le dire, mais il est probable qu’entre les championnats du monde et les Jeux, il fallait choisir. À préciser dans les heures et les jours à venir.

11h47. Le Blouch sans briller
Ce n’est pas lui faire offense que de dire d’Ismael Alhassane qu’il n’est pas au niveau d’une telle compétition. Cinquième des championnats d’Afrique et 111e mondial, il n’aurait pas dû exister face au Français Kilian Le Blouch. Mais celui était peut-être concentré sur le choc à venir, contre le favori japonais Hifumi Abe… quoi qu’il en soit, il attendra jusqu’à la fin du combat pour en sortir, obtenant une troisième pénalité à neuf secondes du terme. Passons à la suite !

11h40. Cargnin balaye bien
Premier balayage du jour, un splendide de-ashi-barai pour ippon, pour le beau technicien brésilien Daniel Cargnin sur l’Egyptien Mohamed Abdelmawgoud. Un affrontement à venir contre Denis Vieru.

11h14. Vieru, en douze minutes
Premier combat masculin, et déjà une bel affrontement entre le Moldave Denis Vieru, 15e mondial, enchanteur de Paris en 2019, et l’Ouzbek Sandor Nurillaev, 10e mondial, champion d’Asie devant le Coréen An Baul cette année. Un affrontement qui n’en finissait pas, après trois sorties sur saignement impossible à masquer malgré les couches de strap pour l’Ouzbek, et une bataille de plus de douze minutes, c’est finalement le Moldave qui sort vainqueur par forfait. Une belle victoire pour un outsider à suivre dans le quart de tableau de l’Italien Manuel Lombardo. 

10h24. Kelmendi, c’est fini !
Elle n’y était manifestement pas. Peu d’impact, une concentration vacillante, toujours en retard sur les intentions face à la Hongroise Reka Pupp, une fille en forme avec le bronze à Tbilissi et au championnat d’Europe cette année, la n°5 mondiale Maljinda Kelmendi, ne fera pas le doublé olympique et n’apportera pas aujourd’hui de deuxième médaille au Kosovo. Peu inspirée, elle tente au golden score un arraché, se relâche… et se fait sanctionner par un ko-uchi-makikomi en contre. Sortie définitive pour la championne de 30 ans ?

10h04. La Géorgienne pour Amandine
Comme prévu, ce sera la Géorgienne Tetiana Levytska-Shukvani, 31 ans et 31e mondiale, qui sera la première adversaire d’Amandine Buchard tout à l’heure. Elle ne sera a-priori pas une adversaire dangereuse pour la Française. 

10h00. Le jour de vérité pour les Abe, c’est aujourd’hui !

La petite soeur Uta (-52kg) et le grand frère Hifumi (-66kg) seront-ils à la hauteur de l’exploit que le Japon attend depuis des mois? Réponse à partir de 11 heures.

La présentation complète des -52kg F et des -66kg M, les deux catégories en lice ce dimanche

Vous avez manqué la première journée avec la magnifique médaille de bronze de Luka Mkheidze ? Retrouvez ici le direct commenté, le bilan et les résultats complets.