12 août 2016 – Rio de Janeiro (Brésil)
+78kg F et +100kg M

– NB : Les horaires qui figurent ici sont ceux de Rio. Décalage horaire : +5h en France –

17h50
+100kg / Finale : Teddy, de l’or et de l’inédit

Deux médailles de bronze à l’usure pour le grand Or Sasson sur le Cubain, Pour l’immense Rafael Silva face au vétéran ouzbek Tangriev, pour le grand plaisir du public. Mais ce que tout le monde attend, c’est l’affrontement espéré depuis le matin, le choc entre le samouraï aiguisé pour ce duel, Hisayoshi Harasawa, et l’éternel champion, Teddy Riner. L’affrontement a lieu, mais pas tout à fait de la façon attendue… La bataille est immédiate au kumikata, Riner mettant beaucoup de pression. Dès la dixième seconde, Riner choisit d’agresser son adversaire sur une lourde garde croisée. Gêné et inquiet de prendre un sumi-gaeshi ou un grand o-soto, le Japonais finit à plat ventre et prend une première pénalité, un peu sévère, mais justifiée. Bis repetita une minute plus tard, et deuxième pénalité. Le combat prend alors une étrange tournure, Harasawa marchant sur Teddy qui décroche systématiquement sa main forte, tourne, rompt le contact. L’arbitre met longtemps, trop longtemps à réaliser que ce combat féroce sur les mains et orienté par le champion qui mène de façon à ne pas laisser le Japonais prendre sa saisie et avoir sa chance, comme une réponse au fameux quasi hold-up réalisé par le prédécesseur de Harasawa, Shichinohe, au championnat du monde 2014 à Chelyabinsk, le dernier combat où Riner fut en position de perdre. Une proposition radicale, frustrante pour le public, mais efficace et qui laissera le Japon à ses doutes dans l’avion du retour : Riner se contentant de jouer la stratégie du décalage des pénalités en refusant le combat, c’est inédit et c’est une donnée qu’il faudra faire entrer dans le logiciel pour l’avenir. Combat frustrant pour tout le monde, sacrifiant le brio espéré, mais intelligent il faut le reconnaître, car il prend le Japon à contre-pied… et doublé olympique à la clé. La partie est relancée pour quatre ans entre Teddy et le Japon, mais celui qui règne toujours, c’est bien lui. Le patron.

17h10
+78kg / Finale : Andeol, championne olympiiiiiiiique !

On l’avait vu renaître en deux combats le matin, puis sortir l’exploit, le combat parfait sur la Chinoise en demis. Emilie Andeol, en finale olympique, c’était déjà un résultat formidable. Une récompense miraculeuse, surtout avec les doutes qui l’avaient accompagnée toute cette année, et après un premier combat sur lequel elle était à deux doigts de sortir d’entrée du tournoi olympique. En face, c’était tout de même la championne en titre, la Cubaine Idalis Ortiz, double championne du monde 2013 et 2014. Le rêve ne pouvait que s’arrêter là. Sauf que. Emilie abordait ce combat en mode guerrière inusable, l’oeil écarquillé comme dans une transe hypnotique, elle allait au charbon, séquence après séquence. Empêchant Ortiz de tourner le dos dans ses seoi-nage dangereux, de la fixer pour ses ura-nage ou ses techniques de jambe grâce à un schéma tactique habile concocté avec Christophe Massina, consistant essentiellement encore une fois à se concentrer sur la manche gauche de la championne olympique. La Cubaine faiblissait imperceptiblement, de plus en plus passive, sans que l’arbitre n’ose toucher à rien dans ce « mano a mano » rigoureux. Plusieurs fois on a cru que cette fois, c’était bon, la Cubaine allait prendre la sanction fatidique. Mais si Emilie parvenait à la faire déjouer et même à tourner le dos elle-même, ses attaques n’étaient pas suffisament convaincantes pour l’arbitre. A la fin du compte, un shido partout. Au golden score, la Française se lançait dans un rush immédiat qui fixait les choses. C’est elle qui prenait le combat en main, qui allait chercher la victoire. Son autorité était de plus en plus forte, et la Cubaine tentait déséspérement tous les trucs qui pouvaient lui obtenir la pénalité d’avance et désormais décisive. Sur une attaque mal préparée, elle était à deux doigts d’être contrée… mais Emilie continuait l’action avec fougue, passait les jambes, fixait la Cubaine désabusée sur le dos. Comme une ironie du destin, un pied-de-nez, après les reproches essuyés par l’équipe de France à ce sujet, non seulement Emilie Andeol, de Champigny-sur-Marne, devenait championne olympique, mais sur une immobilisation finale. Sacré destin.

16h50
+78kg / Place de trois : Yu Song en bronze

La championne du monde 2015 ne repartira pas les mains vides du Brésil : en envoyant sur le carreau la Coréenne Kim après un changement de garde et un makikomi bien verrouillé, elle s’offre à 29 ans son premier podium olympique.

16h45
+78kg / Place de trois : Le Japon puissance douze

En attendant de connaître le métal décroché par Harasawa en +100kg, on sait d’ores et déjà que le Japon culminera à douze médailles sur ces Jeux. Kanae Yamabe a apporté sa pierre à l’édifice en dominant la Turque Kayra Sayit d’un waza-ari sur un o-soto conclu en tai-otoshi. Sayit qui aura tout tenté pour la faire pénaliser – passages de tête sous le bras provoqués, contact rapproché de sa jambe vers les bras de son adversaire à genoux – misant sur la promptitude arbitrale pour cela, mais sa stratégie s’est enrayée à trois shido.

16h35
+100kg / Demi-finale : Harasawa sera bien le dernier

Le piège tendu par l’Ouzbek Abdullo Tangriev, dans lequel était tombé le jeune Teddy Riner en quarts des Jeux de Pékin en 2008, ne s’est pas refermé sur le Japonais huit ans plus tard. Sa position latéralisée à une main avec coups de hanche incorporés aura vite été battue en brèche par le technicien Nippon, qui marquait yuko sur un enchaînement uchi-mata/o-uchi-gari (un enchaînement manifestement préparé pour Teddy) avant de le faire exploser physiquement jusqu’à l’hansokumake.

16h25
+100kg / Demi-finale : Sasson n’a pas démérité

Les deux hommes sont les finalistes du dernier championnat d’Europe et Teddy RIner l’avait emporté, mais non sans que son adversaire se batte avec férocité et n’affronte le Français au kumikata. Et c’est ce qui se passait encore une fois dans cette demi-final où rapidement on mesurait que ce ne serait pas une formalité pour Riner que d’affronter cet athlète aussi grand que lui, ou presque, qui n’esquivait pas l’affrontement. Sa tentative audacieuse de seoi parvenait même à faire passer un grand frisson dans la Carioca Arena 2, majoritairement acquise à la cause de Riner, malgré sa victoire sur Silva. On l’attendait sur ce geste, et s le mouvement ne prenait pas Riner en défaut, on se disait tout de même qu’en remontant un peu plus sur les jambes, on n’était peut-être pas passé loin du plus grand exploit de ces Jeux. Riner se battait avec concentration, son adversaire répondait et on s’avançait comme cela vers un golden score crispant, une pénalité partout (celle de Riner étant étrange, l’arbitre lui avait donné pour une sortie de tapid, alors qu’il venait de prendre un doigt dans l’oeil). Mais c’est à ce moment que le champion décidait de remonter encore d’un cran, finissant par attraper la garde et à faire baisser la tête de l’Israélien. On se disait que la pénalité chauffait… mais d’un sumi-gaeshi bien contrôlé pour waza-ari, Riner s’offrait une marque au score. Plus qu’une marche, mais celle-là était raide.

16h15 /
+78kg / Demi-finale : Ortiz pour le doublé

Malheureusement coutumier du fait, l’arbitre Géorgien Vladimer Nutsubidze a de nouveau faussé les débats entre la Japonaise Yamabe et la Cubaine Ortiz, en pénalisant rapidement la première, avant de rétablir l’équilibre deux minutes après, soit autant de temps perdu pour l’expression technique au profit du calcul tactique. La tenante du titre ne voulait pas en rester là et gratifiait le public d’un utsuri-goshi à gauche qui lui offrait un yuko et la place en finale contre Andéol.

16h05
+78kg / Demi-finale : Emilie Andéol au courage

Tout intimidante qu’elle est, la Chinoise Yu Song n’a pas fait peur la moindre seconde à la Française, qui la contraignait même à changer de kumikata après seulement quarante-cinq secondes de combat. En gauchère, Yu Song n’en faisait pas beaucoup, devancée à chaque séquence par Andéol qui calait sa jambe droite entre ses appuis, prompte à lancer. Et, à l’entame de la dernière minute, la double championne d’Europe plaçait un grand fauchage intérieur que l’arbitre ne considérait d’abord pas, avant que la table ne lui indique le ippon. La consécration pour l’acharnée Andéol?

15h55
+100kg / Finale de repêchages : Garcia Mendoza a de la ressource

Contre le Kirghize Krakovetskii, qui avait sorti ce matin l’Allemand Breitbarth et l’Ukrainien Khammo,  le successeur d’Oscar Brayson a proposé un judo alerte, recompensé sur son o-uchi-gari en plein centre du tapis pour ippon.

15h50
+100kg / Finale de repêchages : Silva est sorti de sa réserve

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu l’ours brésilien se muer sur le tapis avec autant de conviction, certaine vaine contre Teddy Riner. Contre le remuant Néerlandais Roy Meyer, qui ne parvint à le secouer qu’une petite minute, il imposait sa patte pour faire monter les pénalités et continuer d’espèrer décrocher la troisième médaille pour le judo brésilien (et la quatrième seulement tous sports confondus.

15h30
+78kg / Finales de repêchages : Sayit et Kim se sont relevées

Face à la Tunisienne Cheikh Rouhou, l’ancienne combattante française désormais Turque Kayra Sayit l’emportait au sol après un plaquage surpuissant. La voilà en lice pour le bronze, tout comme la Coréenne Minjeong Kim, jamais inquiétée par la Néerlandaise Tessie Savelkouls à qui elle marquait deux yuko, sur seoi et makikomi, avant de l’immobiliser sur sankaku-jime.

12h30
Ce qu’il vous reste à vivre :

 -78kg
Demi-finales :
Song Yu (CHN) – Emilie Andéol (FRA)
Idalys Ortiz (CUB) – Kanae Yamabe (JPN)

Finales de repêchages :
Kayra Sayit (TUR) – Nihel Cheikh Rouhou (TUN)
Minjeong Kim (KOR) – Tessie Savelkouls (NED)

+100kg
Demi-finales:
Teddy Riner (FRA) 
– Or Sasson (ISR)
Hisayoshi Harasawa (JPN) – Adbullo Tangriev (UZB)

Finales de repêchages :
Rafael Silva (BRA) – Roy Meyer (NED)
Alex Garcia Mendoza (CUB) – Iurii Krakovetskii (KGZ)

12h17
+78 kg : La demi-finale malgré tout

La Tunisienne Cheikrouhou n’est pas n’importe qui. Cette championne d’Afrique s’est hissée à la quatrième place mondiale et ce n’est pas pour rien. Elle est dure au mal, s’accroche jusqu’au bout et ne manque pas de puissance de bras et de « caisse » malgré sa corpulence. Contre elle, Emilie Andeol est d’abord en mode automatique, tentant de se réanimer en soufflant elle-même sur ses propres braises, sautillant, cherchant à mettre un peu de feu dans ses attaques. Mais la Tunisienne ne la laisse pas tourner le dos. Courageuse et systématique, la Française fait avec ce qu’elle a. Elle contrôle le bout de manche gauche de son adversaire qui en est très gênée. Injustement (car c’est la Tunisienne qui écarte son bras vers le bas pour tenter de faire lâcher), Andeol est alors pénalisée, mais l’arbitre reçoit sans doute une calotte auditive, car dans la seconde qui suit, il pénalise aussi Cheikrouhou. Personne ne lâche, mais la Tunisienne se relève de plus en plus difficilement, tandis qu’on voit les braises rougir du côté d’Emilie. Elle revit, renaît dans la douleur. Elle est enfin présente. Les yeux retrouvent de la vivacité, de la serénité. On est au golden score. La Tunisienne n’en peut plus, sa première tentative, complètement désorganisée, lui vaut le shido. Elle ne proteste pas. Elle est cuite. Emilie Andeol revient en trotinant à sa place. C’est un autre regard qu’elle a en sortant de la salle de combat. La voici en demi-finale. C’est tout à l’heure face à la Chinoise Yu Song, qui s’est chargée de battre la (Franco-)Turque Kayra Sayit (ex-Ketty Mathé). Andeol est dos au mur. Andeol est retrouvée.

11h50
+100 kg : Riner vainqueur, Silva jusqu’au bout

Il avait dû la ressasser, la remâcher jusqu’à l’amertume, la terrible défaite que lui avait infligé le Français à Chelyabinsk en 2014 en cinquante secondes, un an après l’avoir sorti du championnat du monde de Rio en 2013 devant son public. Etranglé, frappant frénétiquement le tapis, humilié… C’était le troisième championnat du monde duquel il se faisait sortir par le numéro un de la décennie. Cette fois, pour le public et pour lui-même, Rafael Silva allait tout donner, se battant pied à pied, empêchant pendant toute la première partie du combat Teddy Riner de prendre sa garde dominante, réussissant à lui faire lâcher la main au col à plusieurs reprises, tentant d’attaquer avec le pan de la veste, une stratégie manifestement concoctée pour un seul adversaire. Il fut décalé d’un shido, mais pas plus. Empêché de s’imposer nettement à la garde, Teddy Riner sortait le plan B, un de ses fameux « pourri waza » (le mot est de lui), en fait un très clair et efficace sumi-gaeshi latéral. Waza-ari, qui aurait pu mériter le ippon. Une seule fois le clan français, pendant une seconde, eut le frisson : sur une nouvelle tentative de sutemi, Riner ratait son coup… et le Brésilien se ruait sur lui pour le fixer sur le dos ! Syndrôme ne-waza français ? Non. Le moment était fugitif, Teddy Riner se dégageait facilement. Plus nettement dominé dans les dernières secondes, le grand Silva avait au moins la satisfaction intime d’être allé jusqu’au bout du combat, et de lui-même. On le voyait cependant maussade, rejoindre son coin pour le salut. Il rêvait de cette victoire. Les adversaires du patron français sont fatigués de baisser la tête.

11h14
+78 kg : Andeol dans le dur

Avouons-le, Emilie Andeol aurait pu perdre deux fois ce combat de premier tour contre la Mexicaine Zambotti (une vraie cliente), l’avait sans doute déjà perdu dans sa tête. Et il n’aura fallu qu’une maladresse, trop de précipitation de la Mexicaine qui rate sa fausse attaque et se fait sanctionner contre le cours du combat pour qu’elle s’en tire.
Elle avait commencé corectement en tentant son habituel travail de pression, mais sans mettre assez d’imact dans ses attaques. A quarante secondes de la fin, alors qu’elle mène d’un shido, elle laisse la Mexicaine revenir. A cinq secondes, la Mexicaine fait sa troisième séquence de suite, mais l’arbitre portugais laisse le combat aller au golden score. D’autres auraient profité pour abréger. La Mexicaine sent qu’elle a la main, elle insiste, Andeol ne se révolte pas, mais l’attaque finale à genoux est trop précipité et c’est Zambotti qui prend la pénalité. Andeol n’est même pas soulagée. Elle sait qu’elle a raté son combat, elle pense qu’elle ne mérite pas. C’est en pleurant qu’elle retourne vers la salle de chauffe. Christophe Massina est perché sur son épaule, la remonte, la cravache de la voix, lui dit pourquoi elle est venue. En entrant dans le tunnel, elle a commencé à se recomposer. La suite sera difficile, mais Andeol a de la ressource. Il est temps de puiser profond.

11h14
+100 kg : La surprise Krakovetskii
On avait remarqué l’excellente maîtrise technique de ce petit lourd tonique venu du Kirghizistan. Mais de là en penser qu’il pouvait surclasser l’un des grands animateurs du moment, l’Ukrainien, en lui marquant tout le tableau pour finir sur un expéditif ura-nage (le mouvement favori de l’Ukrainien…), il y avait de la marge. Il faut suivre ce petit Iurii Krakovetskii, un jeune homme de 23 ans agréable à regarder combattre.

10h53
+100 kg : Silva facile contre Saidov

Le grand Brésilien au puissant ashi-guruma a montré qu’il était là contre l’outsider russe Renat Saidov. Malgré les tentatives de juji-gatame du Russe, il a progressivement pris le dessus pour finir par un lourd o-soto-makikomi. Rafael Silva est bien là.

Le Japonais Harasawa aussi. Il lui a fallu près de trois minutes trente pour placer ses deux mains sur le combattif Azéri Kokauri, au point même qu’il était mené d’une pénalité pour non combativité. Mais dès qu’elle furent en place, son adversaire se retrouvait plaqué sur le dos en o-uchi-gari.

Belle démonstration aussi du petit et surpuissant Néerlandais Roy Meyer contre le bon technicien coréen Kim Ming-Sun, qu’il envolait sur un sasae tout en engagement.

10h37
+100 kg : Teddy, et de un

C’était un bon combat de chauffe pour le grand, même si l’affrontement n’a duré qu’une minute. L’Algérien Tayeb n’a pas abdiqué immédiatement, se battant pour tenter de contrer le kumikata impérieux du Français. Mais quand Teddy eut pris la manche, son adversiare fut réduit à l’impuissance et il choisissait de sortir du tapis et de concéder une première pénalité. à la séquence suivante, petite saisie croisée rapide pour un uchi-mata rotatif bas sur la jambe. l’Algérien se déroulait, mais comprenant qu’il n’allait peut-être pas finir à plat dos. Le grand Français stoppait l’action dans son déroulement redressait l’Algérien pour mieux le pousser vers l’arrière, sur le dos. Facile.

10h37
+100 kg : Teddy, c’est maintenant

Les combat du premier tour – dont Teddy était dispensé par le tirage – s’achèvent. Ils ont été rondement mené par les leaders : Le Russe Saidov est passé, le Coréen Kim, le Néerlandais Meyer, impressionnant de puissance face à un très lourd Congolais, le colossal Roumain Natea et l’Israélien Sasson, par deux seoi-nage sur l’Egyptien El Shehaby, lequel selon les mauvaises habitudes prises, a refuser de lui serrer la main t n’a fait semblant de saluer en sortant que contraint par son coach. Tout est en place pour l’arrivée de Teddy maintenant face au copieux Algérien Amine Mohamed Tayeb.

10h07
+100 kg : Harasawa passe Okruashvili

C’était la curiosité de ce début de compétition : premier combat ou presque, une bataille du niveau d’une médaille entre le champion japonais Harasawa et le sélectionné géorgien Okroashvili. C’est le Japonais qui sort vainqueur de ce combat déjà décisif, en se contentant de décaler le bulldozer géorgien aux pénalités. Tandis que le Japonais passait déjà à autre chose, Okruashvili se prenait la tête dans les mains, très déçu. Fin de partie pour la Géorgie… qui aurait bien dû sélectionner l’enthousiasmant petit lourd Matiashvili. Mais on dit ça, on ne dit rien.
Sur l’autre tableau, le Brésilien Rafael Silva a déblayé son premier tour contre un combattant du Honduras.

Début des combats ici à la Carioca Arena 2 à 9h55, soit 14h55 heure de Paris. (+5h en France)