Alors que les tatamis continuent à être démontés au sein de l’Accor Arena, quelle rapide synthèse faire de cette édition 2023 ?
Il y a d’abord et bien sûr les quatre titres français : Blandine Pont en -48kg, Priscilla Gneto en -57kg, Audrey Tcheuméo en -78kg et Teddy Riner en +100kg. Une première pour Pont et Gneto, alors qu’il s’agit de la sixième victoire pour Tcheuméo (2011, 2015, 2017, 2018, 2021 et 2022) et de la septième (2008, 2009, 2010, 2011, 2013, 2013, 2023) pour Riner, qui égale ce soir le record de Lucie Decosse !
Quatre médailles d’or auxquelles s’ajoutent trois médailles d’argent : Marie-Ève Gahié en -70kg, Chloé Buttigieg en -78kg et Cédric Revol en -60kg. Enfin, quatre médailles de bronze : Amandine Buchard en -52kg, Romane Dicko et Julia Tolofua en +78kg et Alpha Djalo en -81kg.
Un total qui permet à la France de terminer meilleure nation. Onze médailles, c’est le même nombre que l’année dernière, mais avec un titre de mieux. En 2021, c’était un total de quatorze podiums mais sans titre ! En 2020, l’étiage tombait à six médailles dont trois titres. On peut donc juger que le nombre de médailles d’or est totalement dans la moyenne de ces dernières années.
À la deuxième place, on trouve les Pays Bas (deux titres pour les masculins, Noel Van T End en -90kg et Michael Korrel en -100kg et deux bronze pour les féminines Kim Polling en -70kg et Guusje Steenhuis en -78kg), la Géorgie complétant podium avec deux titres pour ses garçons (Lasha Shavdatuashvili en -73kg et Tato Grigalashvili en -81kg) et une médaille de bronze (Luka Maisuradze en -90kg).
L’un des faits de ce week-end tient dans l’absence de titres pour le Japon. Certes, le pays du Soleil-Levant n’avait envoyé que neuf combattants (six féminines et trois masculins) dont seule la -57kg, Haruka Funakubo, est n°1 de sa catégorie. Une statistique exceptionnelle puisque depuis 1992, le pays du Soleil-Levant a toujours ramené au moins un titre de la capitale française.
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